***Une dame sortit, car elle avait d’autres matinées et devait aller, goûter avec deux reines. C’était cette grande cocotte du monde que j’avais connue autrefois, la princesse de Nissau. Mis à part le fait que sa taille avait diminué, – ce qui lui donnait l’air par sa tête située à une bien moindre hauteur qu’elle n’était autrefois, d’avoir ce qu’on appelle « un pied dans la tombe » – on aurait à peine pu dire qu’elle avait vieilli. Elle restait une Marie-Antoinette au nez autrichien, au regard délicieux, conservée, embaumée grâce à mille fards adorablement unis qui lui faisaient une figure lilas. Il flottait sur elle cette expression confuse et tendre d’être obligée de partir, de promettre tendrement de revenir, de s’esquiver discrètement, qui tenait à la foule des réunions d’élite où on


