Si M. d’Argencourt venait faire cet extraordinaire « numéro » qui était certainement la vision la plus saisissante dans son burlesque que je garderais de lui, c’était comme un acteur qui rentre une dernière fois sur la scène avant que le rideau tombe tout à fait au milieu des éclats de rire. Si je ne lui en voulais plus c’est parce qu’en lui qui avait retrouvé l’innocence du premier âge, il n’y avait plus aucun souvenir des notions méprisantes qu’il avait pu avoir de moi, aucun souvenir d’avoir vu M. de Charlus me lâcher brusquement le bras, soit qu’il n’y eut plus rien en lui de ces sentiments, soit qu’ils fussent obligés pour arriver jusqu’à nous de passer par des réfracteurs physiques si déformants qu’ils changeassent en route absolument de sens et que M. d’Argencourt semblât bon, faute


