Il y avait des hommes que je savais parents d’autres sans avoir jamais pensé qu’ils eussent un trait commun ; en admirant le vieil ermite aux cheveux blancs qu’était devenu Legrandin, tout d’un coup je constatai, je peux dire que je découvris, avec une satisfaction de zoologiste, dans le méplat de ses joues, la construction de celles de son jeune neveu Léonor de Cambremer qui pourtant avait l’air de ne lui ressembler nullement ; à ce premier trait commun j’en ajoutai un autre que je n’avais pas jusqu’ici remarqué chez Léonor de Cambremer, puis d’autres et qui n’étaient aucun de ceux que m’offrait d’habitude la synthèse de sa jeunesse, de sorte que j’eus bientôt de lui comme une caricature plus vraie, plus profonde, que si elle avait été littéralement ressemblante ; son oncle me semblait ma


