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1140 Mots
Le lendemain arriva bien vite et comme d'habitude, la jeune femme se rĂ©veilla vers les 10 hrs sous les coups qui frappaient Ă  sa porte. C'Ă©tait sans doute sa servante, qui lui apportait Ă  manger... AthĂ©na se retournait sur son lit, boudant tout en se disant qu'Alice, sa Servante allait laisser tomber comme d'habitude et elle pourra faire la grasse matinĂ©e. Cependant, les coups continuĂšrent... De plus en plus fort... Elle veut dĂ©foncer la porte ou quoi? AthĂ©na se prĂ©parait Ă  lui pourrir sa journĂ©e pour l'avoir rĂ©veillĂ© aussi tĂŽt. - J'arrive...J'arrive. Je suis rĂ©veillĂ©e. Pas besoin de frapper aussi fort. AthĂ©na sortit de son lit en titubant et en baillant. On dirait que mĂȘme sa servante n'en pouvait plus qu'elle reste enfermĂ©e dans sa chambre... Elle se frotta les yeux et ouvrit la porte en baillant pour la plus belle. Cependant, ce n'Ă©tait guĂšre sa servante... - PĂšre ! Super... - Oh Mon Dieu! AthĂ©na ? C'est quoi cette mine...? Tu es affreuse. - PĂšre, c'est seulement dans les films que les femmes se rĂ©veillent maquillĂ©es et coiffĂ©es. Comment puis-je t'aider ? Je ne veux toujours pas te parler? - Parle-moi sur un autre ton, je suis ton roi, bon sang. AthĂ©na roula des yeux, agacĂ©e. Son pĂšre voulait gĂącher sa journĂ©e. Si seulement elle avait devinĂ© que ce n'Ă©tait pas sa servante, elle aurait fait la sourde oreille. Son pĂšre Ă©tait la derniĂšre personne qu'elle voulait voir en ce moment. - Votre majestĂ©...Bienvenue dans mon humble demeure... Reprit AthĂ©na, ironiquement... - AthĂ©na... Tu savais que ce jour allait arriver. Tu savais bien qu'on finirait par te trouver un mari. - Oui PĂšre. Je le savais et j'accepte de me marier par intĂ©rĂȘt puisque mon titre est ma lourde croix que je dois porter... Mais donner ma main Ă  ce Prince qui fait la une de la presse Ă  scandale, non! - Tu n'aurais pas dĂ» le chercher sur internet... - Quoi? Papa... Qui ne connait pas le Prince Louis? Pas besoin de regarder sur internet pour connaitre Ă  la lettre, les faits croustillants de sa vie. - Je peux savoir ce que tu lui reproches. - Je lui reproche de ne pas savoir garder son zizi dans son pantalon. Il ne manque plus qu'il ne tourne une vidĂ©o pornographique! - AthĂ©na...language! - DĂ©solĂ©e! Mais je ne veux pas me marier avec un homme qui me trompera mĂȘme avec mes filles d'honneurs...! - Ce mariage, nous sera trĂšs bĂ©nĂ©fique. - Et VoilĂ , PĂšre ! Tu recommences Ă  parler comme si j'Ă©tais une marchandise. - AthĂ©na, je veux ton bonheur... Je sais que tu me crois pas mais c'est vrai. Quel bonheur ? Le bonheur de voir ma tĂȘte en affiche avec comme gros titre: "une mariĂ©e en sursis". aurait-elle voulu retorquer mais elle ne dit rien. Elle fit demi tour et alla s'asseoir sur son lit. Elle leva les yeux vers le grand miroir en face d'elle et aperçut son reflet. Elle en fut dĂ©goĂ»tĂ©e... - Le Prince Louis sera lĂ  pour le bal. Je l'ai invitĂ©... - Merci Papa! Il ne manquait plus que ça. - Ce serait une occasion idĂ©ale pour apprendre Ă  vous connaĂźtre. - Je n'y mettrais point les pieds. - Et ton discours ? Ce levĂ© de fonds pour cet orphelinat est une idĂ©e venant de toi. - Je sais... Mais tu pourras le faire Ă  ma place. Ou Raidjah le fera... De toute façon, je me sens fiĂ©vreuse... J'aurais sĂ»rement une mauvaise grippe d'ici-lĂ . Je ne veux contaminer personne. - AthĂ©na ! Qu'est ce qui te dit que ces journalistes disent la vĂ©ritĂ©. Tu sais bien...qu'ils adorent raconter n'importe quoi pour augmenter leur auditoire... Le Prince de Castamar est quelqu'un de trĂšs important et parler de lui leur rapporterait beaucoup. AthĂ©na soupira. Son pĂšre avait peut-ĂȘtre raison. Elle ne le connaissait mĂȘme pas. Et rien ne certifie que tout ce qui se disait Ă©tait vrai. Les racontards Ă©taient chose courante de nos jours. Cependant, elle avait clamĂ© haut et fort qu'il ne l'Ă©pouserait pas. Pas question de changer d'avis maintenant. - Bien dormi, PĂšre ? Je ne veux plus parler de ce Goujat...! Le roi roula des yeux et sortit de sa chambre. AthĂ©na alla refermer la porte derriĂšre lui mais son pĂšre l'arrĂȘta avec son pied... - je t'assure que je ferais enlever cette porte si tu t'enfermes Ă  nouveau. - Je resterais quand mĂȘme dans ma chambre... Je suis dĂ©terminĂ©e Ă  rester vieille fille si ce Louis, est mon unique potentiel Ă©poux. - On en a dĂ©jĂ  parlĂ©, jeune fille... Tu es la fille d'un duc, comporte toi en tant que tel ! Ne me mets pas la honte! AthĂ©na ne rĂ©pondit pas. Elle regarda son pĂšre partir... Parfois, elle avait pitiĂ© de lui. Il Ă©tait tellement prĂ©occupĂ© par les affaires du palais qu'il avait l'air bien vieux pour son Ăąge. AthĂ©na espĂ©rait que son mari ne soit pas comme son pĂšre. Elle ferma les yeux et se massa les tympans. Lorsqu'elle ouvrit les yeux, elle vit sa soeur debout devant elle avec son Ă©ternel sourire... - Bonjour Raidjah... - Coucou Soeurette, on va pique-n****r prĂšs de la riviĂšre avec maman. Tu viens? - Je n'ai toujours pas dĂ©cidĂ© de quitter ma chambre. On dirait que tu l'oublies. - Allez, AthĂ©na. Je dois repartir chez moi demain dans la matinĂ©e. Je veux au moins passer cette journĂ©e avec toi. chez elle? Comme ça elle considĂ©rait lamaison de son mari comme chez elle... Super... AthĂ©na ne considĂ©rait mĂȘme pas le manoir comme sa maison. AthĂ©na avait besoin d'air frais. Elle avait besoin de fouler l'herbe de ses pieds et elle avait besoin d'humecter les fleurs. Elle avait encore plus envie de faire la course Ă  cheval avec sa soeur... Seulement aujourd'hui, demain elle reprend son confinement dans sa chambre... Elle regarda sa soeur et leva les sourcils en se dirigeant vers sa salle de bain. - comme tu insistes, je suis d'accord. Mais c'est seulement parce que tu insistes. Raidjah sourit et sautilla excitĂ©e. AthĂ©na sourit en coin... Elle adorait leurs petits moments entre filles... Elle se prit une douche et s'habilla d'une petite robe d'Ă©tĂ© et d'une paire de lunettes avant de quitter sa chambre. Tout le monde se retourna sur son passage mais AthĂ©na ne prĂȘta pas attenrion Ă  eux. Lorsqu'elle arriva dans le jardin, prĂšs de la riviĂšre, elle sentit l'air pur pĂ©nĂ©trer dans ses poumons... Commr ce petit havre de paix, lui avait manquĂ© ! Elle ouvrit les yeux et aperçut sa soeur qui la fit signe de les rejoindre au loin.. - Tu dĂ©cides de rejoindre la vie du palais ? Tu ne boudes plus ? lui demanda sa mĂšre lorsqu'elles furent proches. - Je boude encore mais je prends une pause... Je recommencerais Ă  bouder dans les 10 minutes qui suivront la fin de ce pique-n***e.
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