IVAinsi il était mort, celui qu’elle avait vu cette après-midi pour la première fois, cet oncle à qui voulait la confier son père. Et elle avait l’impression singulière d’être maintenant plus seule que jamais. Pourtant elle l’avait si peu vu, le pauvre oncle ! Mais il l’avait embrassée, elle avait compris que par lui elle aurait pu être aimée. Des larmes brûlantes montaient à ses yeux, tandis qu’elle songeait que ce parent presque inconnu était parti pour l’éternité, que plus jamais en ce monde elle ne le reverrait. En ce moment elle ressentait quelque chose de cette souffrance qui avait suivi la mort de son père. Et il était bien tard dans la nuit quand elle put trouver le sommeil. À son réveil, elle avait la mine toute fatiguée. Mlle de Grandy, plongée dans une sombre rêverie, ne s’avi


