6.

978 Mots

6.Le carnet de Franz Pitermann « 27 septembre. — Ma bonne Lisbeth, nous en voyons de dures ; on ne mange pas du pain tous les jours ; le lard manque ; nous avons vidé toutes les bouteilles dans les villages où nous sommes… au nord d’une rivière qu’on appelle l’Aisne… Tâche de te procurer une carte chez Himmrich, le libraire de la Manteuffelstrass… tu comprendras mieux… Je n’ai pas encore une égratignure, mais je reste seul de ma compagnie qui a déjà été renouvelée deux fois… On nous avait dit que ces Français ne se battraient pas… Ils se battent et ils ont une artillerie supérieure à la nôtre… Ça ne fait rien, ma Lisbeth, nous sommes quand même victorieux partout… Nous avons reculé, mais nous les tenons… 28 septembre. — Oui, la vie est dure, mais on en voit de drôles, quelquefois… Hier,

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