– Je me couche, dit-il en se jetant au fond du lit. Déshabille-toi et laisse ta maman, qui t’a fichu un bien sale caractère, permets-moi de le constater. Elle se déshabilla d’une main machinale, pendant que, de plus en plus animée, elle haussait la voix : – Maman a toujours fait son devoir. Ce n’est pas à vous d’en parler ici. Je vous défends de prononcer son nom… Il ne vous manquait plus que de vous attaquer à ma famille ! Le cordon de son jupon résistait, et elle cassa le nœud. Puis, assise au bord du lit pour ôter ses bas : – Ah ! comme je regrette ma faiblesse, monsieur ! comme on réfléchirait, si l’on pouvait tout prévoir ! Maintenant, elle était en chemise, les jambes et les bras nus, d’une nudité douillette de petite femme grasse. Sa gorge, soulevée de colère, sortait des dente


