– Pourvu qu’Aubert ne soit pas là ! Il serait si contrarié ! Anne secoua légèrement la tête. Sa mine était soucieuse, l’habituelle sérénité de son regard semblait avoir disparu. À la maison forestière, Marceline accueillit les promeneurs qui s’assirent devant le logis où se trouvaient à demeure une table et des chaises taillées dans le sapin de la forêt. Avisant un herbier dont les feuilles s’étalaient sur une table voisine, M. Fauveclare demanda : – Aubert est ici ? Après une courte hésitation, Marceline répondit : – Oui, monsieur, il est dans sa chambre. – Eh bien !... il va venir saluer son père, j’imagine ? – Je vais lui dire que vous êtes ici, monsieur. Aubert avait fort bien entendu les arrivants, mais il attendait que M. Fauveclave le fît demander, en espérant un peu qu’il l


