VII – Ah ! ces domestiques !... Ils me rendront folle ! En jetant cette exclamation, Mme Blanche Dourzen frappa du poing sur la table autour de laquelle venaient de s’asseoir, pour le déjeuner, son mari, Hervé, et ses filles, Rose et Laurette. – Croiriez-vous que Mathurin m’a donné ses huit jours, en prétendant que je coupais d’eau son cidre ! – Eh ! maman, c’est que tu allais un peu fort ! Il a fini par s’en apercevoir, riposta Laurette avec son aigre petit rire habituel. Blanche Dourzen leva les épaules. – Allons donc ! Pour si peu d’eau que j’y mettais !... Qu’il aille donc chez le vieux M. de Chevignon, il verra ce qu’on lui donnera à boire ! – Il se garderait d’y entrer, la réputation d’avarice de M. de Chevignon étant bien établie dans le pays... Il faut espérer que son neveu


