Ma vie sans dessus-dessous

Il est beau

Je suis trop fatiguée pour continuer à les écouter. Et puis comme d'habitude, je dois me réveiller tôt le lendemain pour aller prendre le bus et me rendre à l'école. Alors je ferme les yeux et me rendors très vite.

Ce soir là, je fait un rêve dans lequel je me retrouve seule avec un homme familier. Dans le rêve cette homme est un membre de ma famille, mais pour une raison quelconque, je me méfie de lui. Il me parle et me dit des chose que je ne comprend pas, ou plus tôt que je n'écoute pas parce que je cherche un moyen de quitter cette endroit pour ne plus me trouver seule avec lui.

[...]

Le lendemain, pendant le temps de récréation, je me suis installés derrière le bâtiment D de l'école avec Améli, ma meilleure amie depuis toujours. Nous nous somme rencontrer le premier jours d'école en matérnelle et depuis, nous sommes devenue comme des soeur. Même s'il arrive, comme cette année, que nous ne soyons pas dans la même classe, nous gardon toujours le contacte et nous tenons toujours informées des changement dans nos vie respective.

Avec elle, je peux parler de tout. Et c'est quelque chose que j'apprécie beaucoup. ça me fait toujours du bien d'échanger avec elle. Elle est si compréhensive, et elle sait toujours comment m'encourager à lui raconter même les chose les plus génante. Elle est aussi très perspicace. Et souvent lorsque qu'elle sent que j'hésite à parler d'un sujet en particulier, elle est toujours la première à lancer le sujet pour me pousser à en dire plus.

Elle aime aussi passer du temps à me raconter ses petits problèmes. Et nous échangeons beaucoup en parlant de même les problèmes les plus insignifiants que nous rencontrons dans la vie.

A ce moment là, nous étions en train de lui parler de mon cousin, Kazmir.

- Je te jure, je ne l'aime pas !!! disais-je à Amélie.

Elle roule des yeux en rigolant :

- Le pauvre, il ne t'a rien fait, dit-elle. C'est surrement parce qu'il est un homme.

J'ai poursuit d'un ton imperturbable parce que je ne trouvais ça vraiment pas drôle.

- Tu verrais son regard, on ressemblera à un menteur...

Je me suis tue réfléchissant à comment lui faire comprendre ce que je ressens au sujet de ce cousin. Mais avant que je ne trouve les mots pour ça elle dit d'un air réprobateur :

- Tu es sûre de ne pas le juger juste sur son apparence ?

J'ai roulé des yeux ne prenant pas dutout au sérieux sa remarque.

- De quelle apparence tu parles ? m'écriais-je. Si je devait le juger par son apparence, je te dirais sérieusement qu'il a un beau visage et qu'il est charmant à regarder.

Je m'arrête réalisant ce que je suis entrain de dire. Amélie éclate de rire.

- C'est la première fois que je t'entend dire d'un homme qu'il est beau...

Je m'empresse de l'arrêter avant qu'elle ne parte trop à la dérrive.

- Ce que je veux dire, c'est que ce n'est pas son apparence qui me fait penser ce que je t'ai dit, explique-je. Je te parlais plutôt de l'impression qu'il m'a donné, c'est comme quand tu croises quelqu'un et que ton instinct te dit de ne pas lui faire confiance...

- Ah, tu parle de ça? dit-elle avac un sourir. Mais tu sais que parfois l'instinct peut se tromper, n'est-ce pas?

Je secoue la tête. Je sais qu'elle a raison. Mais le problème ici, c'est que mon cousin est un homme et en plus, c'est un membre de la famille. Je vais surement devoir interagir avec lui dans le futur, chose que je ne suis pas prête d'accepter. Je ne dit rien de tout ça à Amélie parce que malgrès notre amitier, ils y a des chose que je ne lui ai jamais dite.

- Bon, J'espère qu'il sera vite reparti là d'où il vient, dis-je finalement pour mettre fin à ce sujet.

Amélie comprend tout de suite que je ne veux pas continuer à parler du sujet. Elle sourit en secouant la tête.

- Tu es vraiment irrécupérable, dit-elle en se lèvant prête à partir, car la sonnerie de cours à déjà retentit.

Je rigole et lui dit au revoir avant de filer en cours.