seventy shades of Bryan

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Bryan

Après avoir passé la soirée avec une magnifique femme, je sors de l'hôtel puis je me dirige vers ma voiture. Si j'avais pu ne pas la b****r, je ne l'aurais pas fait mais elle m'a trop chauffé, de toute façon c'est ce qu'elle voulait, alors autant avoir un petit plaisir à la fin de ma journée, je ne dis jamais non pour ça.

En fait je n'aurais pas dû aller à ce bar, je voulais aller pour calmer mes émotions mais cette femme est venu me chauffer, heureusement pour moi, elle ne m'a pas reconnu du moi il ne me connaît pas, je pense surtout qu'elle ne m'a pas reconnu, avec les lunettes c'est sure qu'elle n'a pas su avec qui elle accouché.

Je l'ai prise simplement pour la faire plaisir, évidemment, j'y ai pris goût et je me suis très bien amusé avec elle, mais si cette femme ne serait pas venu devant moi, après avoir bu mon verre de coca, je serai rentré à la maison, alcool n'est pas quelque chose que je bois, j'ai bu un verre de cette chose, et je n'ai plus jamais laissé une autre goutte entrée à l'intérieur de moi, le goût est dégueulasse et la sensation que j'ai eu dans le ventre et même dans le corps était pas à mon goût.

Je peux très bien m'amuser sans être bourré, je préfère boire du coca ou autre chose tant qu'il n'y a pas d'alcool.

Mais pensées se sont tout de suite dirigé vers mon œuvre d'art que je n'ai pas eu le temps de dire au revoir aujourd'hui, vu comment elle était pressé, elle a dû aller quelque part d'autre alors je n'ai pas préféré la retenir, avec tout le boulot qu'elle fait, elle mérite des vacances mais mon œuvre ne veut pas, parfois je ne la comprends pas mais bon, elle me sert vraiment à quelque chose ici, tu es la personne la plus importante de mon entreprise.

Heureusement qu'elle a été là depuis le début, je sais très bien que si elle n'avait pas été là, mon entreprise -si j'avais réussi à le créer sans elle - serait différent à l'heure d'aujourd'hui, peut-être que j'aurais eu moins de chiffre d'affaires ou alors que ça ne marcherait pas exactement comme je le veux.

Je lui expliquer exactement ce que je voulais il y a maintenant cinq ans de ça et ça a été la première à croire en moi pour ensuite m'aider à réaliser mon rêve.

Je lui dois tout le bonheur du monde, elle mérite vraiment d'être une femme heureuse comme toutes les autres d'ailleurs, bien qu'il y a de mauvaises personnes dans ce monde, la plupart des personnes mérite d'être heureux.

On le sait tous ce que c'est le bonheur qui engendre la haine, ou plutôt l'amour engendre la haine, mais elle, je ne peux pas avoir de haine contre elle, ni même contre son mec. Si j'avais bougé mon c*l avant, ce serait peut-être moi qui partagerais son lit mais ce n'est pas le cas.

Putain, je ne devrais même pas penser à ça, je viens de finir de b****r avec une femme incroyable, je devrais plutôt penser au corps de celle-ci que de penser à celle de ma secrétaire qui doit être aussi incroyable.

Je lâche un souffle en entendant mon téléphone sonner après que je sois rentrer chez moi, en voyant le nom de Miguel, un sourire se dessine sur mes lèvres puis je répond avant de mettre haut-parleur. J'ai pas envie qu'il me cris dans les oreilles.

Miguel - Je suis sûr que t'as bien souffler comme un porc dès que t'as vu que c'était moi qui t'appelais.

Moi - Si t'as capté ça, pourquoi tu m'appelles ?

Miguel - Je peux dormir chez toi ? Ma magnifique femme est partie chez sa pote que je déteste donc je me retrouve seul.

Moi - Hors de questions, j'veux pas de toi ici.

Il rit en même temps que je prends mon téléphone pour aller dans la salle de bain, je me regarde quelques secondes dans le miroir avant que je lui dise en soufflant :

Moi - Eh vas-y viens si tut veux.

Un cris fort et aiguë s'échappe de ses lèvres, j'ai bien fait de ne pas coller mon téléphone à mon oreille, j'aurais regretté.

Quand je finis de prendre ma douche, je vais le rejoindre au salon, je l'ai entendu arriver il y a même pas cinq minutes, il n'a pas fait trop bruit mais je sais quand il y a quelqu'un chez moi.

En général, je préfère passer mes nuits seuls sauf que j'aime sa présence, il m'apaise bien que je lui montre rien. Si jamais il le savait, il allait pas me lâcher avec ça, vaut mieux que je garde ça pour moi.

Miguel - Wow, t'es incroyable.

Je me pose sur le canapé en lui lançant un regard.

Moi - Elle t'a abandonné ?

Miguel - J'suis sûr que sa pote la kiffe, c'est pas normal que coller un être humain comme ça.

Moi - J'sais pas, de toute façon c'est pas ça qui compte, tant que tu sais que t'as meuf te kiffe et qu'elle porte ta bague, c'est bon.

Miguel - Tu connais pas sa pote toi, j'te jure qu'elle est bizarre, je l'aime pas et pas seulement parce qu'elle colle ma femme, elle la regarde comme moi je la regarde et sa c'est pas normal déjà.

Moi - *rires* P't-être que t'as raison mais si tu dis rien à ma copine, elle ne le serait pas vu que pour elle ça doit être normal.

Il pose sa main sur son front.

Miguel - Elle va croire que j'abuse encore.

Pendant un temps, elle et sa femme était limite en guerre à cause de la jalousie et possessivité de Miguel, il voulait que je l'aide mais j'ai décidé de rien faire car je voulais qu'il voit lui même ou est le problème.

Si moi ayant jamais eu de femme à mes côtés j'ai compris ce qu'il n'allait pas dans leur couple, il pouvait très bien le voir aussi.

Il a changé maintenant et pas pour sauver son couple, il l'a fait pour lui avant tout, les efforts qu'il a fait ne font pas pour sa femme mais pour son bien intérieur. Évidemment, sa femme était là plus heureuse mais elle a bien compris que c'était pas elle ce qui l'a d'ailleurs rendue encore plus heureuse pour une raison que je n'ai par contre pas compris.

Les femmes hein, elles sont un grand mystère pour moi, surtout mon œuvre d'art. Bien que je la connais depuis que je suis gosse, j'ai compris depuis qu'elle est prise qu'elle me cachait quelque chose sauf que je ne sais pas ce que sait pour l'instant.

Je veux pas non plus le savoir, si elle ne me le dit pas, ce n'est pas pour rien. Si elle ne veut pas, je ne vais pas la forcer non plus.

Moi - Si tu lui parle tranquillement je crois pas, oublie pas les efforts que t'as fait.

Il pose sa tête sur mes cuisses ce qui me fait me décaler de lui, il fait tout le temps ça et j'ai toujours la même réaction. Il est complètement malade mais son caractère me plais bien.

Miguel - Arrête de me reposer ! Oublie pas que tu est la première !

Moi - Je sais très bien que j'le suis sauf que j'veux pas qu'tu m'approches mon pote.

Il se redresse puis se lève du canapé avant de se tourner vers moi.

Miguel - Je crois qu'on a nous deux besoin d'un bon voyage entre amoureux.

Moi - Non.

Miguel - Pas toi mon pote, elle et moi. Je vais pouvoir la retrouver et la serrer dans mes bras pendant plusieurs jours sans qu'il y ait une personne qui veut son corps.

Moi - Personne veut son corps.

Miguel - Bien sur que si ! Son amis la sorcière veut son corps, j't'ai dis que j'étais sûr de ça.

Je ris en secouant la tête, de toute façon tant qu'il a confiance en sa femme, leur couple n'aura rien.

___

Étant en face de mon œuvre d'art, j'admire son visage en train de lire un document. J'ai envie de la croquer, elle va me prendre pour un fou mais c'est vraiment ce que je veux là, maintenant, et tout de suite. En réalité j'en ai rien a foutre également prends pour un fou ou pas, de toutes façons ce n'est pas la première fois que je vais la mordre, je lui ai déjà fait ça.

Malheureusement il y avait quelque chose qui m'en empêchait, Elle n'est pas comme d'habitude ce qui m'intrigue, qu'est-ce qui a bien pu se passer entre hier soir et aujourd'hui pour qu'elle n'arrive à ne même plus me regarder dans les yeux ?

Hier je l'ai gênée au point qu'il ne puisse pas me regarder aujourd'hui ? Je pense pas, j'en suis certain qu'il s'est passé un truc est-ce que ça n'a rien à voir avec moi ni l'entreprise.

J'espère vraiment non que ce n'est pas avec son mec non plus, malgré que je sois totalement jaloux de lui, du fais qu'il a cette femme et pas moi, sauf que je leur souhaite pas le malheur non plus, peut-être qui se sont disputés du coup elle ne se sent pas bien, si je lui dis de rentrer chez elle, elle va refuser je ne sais très bien mais j'ai envie de l'aider là.

Moi - Eh mon pote ?

Elle lève son regard et nos yeux se croisent enfin, je suis sûr qu'il y a quelque chose de différent sur son visage, je ne vois pas quoi mais je suis sûr et certain qu'il y a un truc qui a changé.

Moi - T'as l'air fatiguée, rentre chez toi je m'occupe de tout.

Núrya - Non non non, c'est bon je suis pas fatiguée, merci de vous inquiétez pour moi.

Elle croit donc que je le vois pas ? Elle peut essayer de se cacher en disant qu'elle n'est pas fatiguée, et peut-être qu'elle n'est pas fatiguée, mais il y a quelque chose et ça j'en suis sûre, je me trompe jamais quand c'est par rapport à elle, toute ma vie j'ai analysé c'est traits et ses mimiques pour la connaître par cœur et là je vois très bien qu'il se passe quelque chose.

Est-ce que je vais l'ignorer ? Oui totalement, elle n'a pas l'air de vouloir en parler, je vais donc rien faire et faire comme si elle n'avait rien comme elle me le dit.

Moi - Comme tu veux, mais si tu te sens fatiguée ou tu as plus envie de travailler, rentre chez toi.

Núrya - Merci beaucoup.

Un grand sourire apparaît sur son visage avant qu'elle baisse la tête, je m'approche de son corps, et approche ma tête de la sienne, ma tête se pose sur son épaule, avant que mes lèvres se colle à ses joues, je peux faire que ça, c'est dommage.

Moi - Elles sont toujours douce.

Núrya - Il faut en prendre soin c'est normal.

Je pose ma main sur sa tête puis je vais à ma place. Ça aurait été tellement simple pour moi si je la voyais comme une petite sœur, je la protègerai coûte que coûte mais à cause des sentiments que j'ai pour elle, c'est plus compliqué que ça, je pense que si je ressentais rien du tout pour elle, je l'aurais forcé à rentrer même si elle ne le veut pas. Ça aurait été pour son bien.

Núrya - Je pense qu'il faut que vous prenez rendez-vous avec monsieur Diore, c'est important.

Moi - C'est ce que je me suis dit aussi, tu lis dans mes pensées.

Elle est en train de faire avancer mon entreprise plus que je le fais avancer, c'est elle qui mérite d'être la patronne, pas moi. Mais tranquille, au moins je l'ai avec moi toute la journée, et ça, ça me fait très plaisir.

Bryan.