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Quelques jours plus tard, j’allai voir également Richard.
Quand j’avais été prisonnier, mon demi-frère Richard avait fait d’innombrables démarches en ma faveur. Richard n’était pas le frère que je rêvais, c’est-à-dire qui m’eût protégé et qui m’eût mis en garde contre ceux dont je ne voyais pas la méchanceté. Comme il était resté au début sans nouvelles, il avait cru que j’avais été tué. Il avait consulté toutes les listes possibles. Il avait adressé des lettres recommandées un peu partout. Il me semble qu’en pareil cas, on ne fait rien pour connaître la vérité. Il en était tout autrement avec lui. Il avait exagéré l’intérêt qu’il me portait. Il s’en était servi pour apitoyer tout le monde. Il ne pouvait soi-disant pas rester plus longtemps dans l’incertitude. Il vivait un supplice aff
