Alors qu’Elena continuait de parcourir le corps de Lucas avec ses mains, une douceur palpable emplissait l’air de la chambre. La fête, le bruit, les éclats de rire qui venaient de l’étage inférieur s’étaient effacés, comme un fond lointain qui ne les concernait plus. Ils étaient seuls, dans ce cocon de lumière tamisée, où chaque geste, chaque souffle semblait amplifié par la quiétude du lieu.
Elena se laissa porter par le moment. Elle caressait la peau de Lucas avec une précision soigneuse, comme si elle voulait graver chaque instant dans sa mémoire. Ses doigts effleuraient ses épaules, descendaient le long de ses bras, puis remontaient sur son torse, créant une sensation de chaleur qui faisait frissonner Lucas. Il la laissait faire, savourant chaque mouvement, chaque pression douce de ses mains contre lui.
Leurs yeux se rencontrèrent à nouveau. Il y avait quelque chose de différent cette fois, une intensité qu’ils n’avaient pas partagée jusque-là. Ce n’était pas simplement du désir physique, c’était une connexion plus profonde, presque palpable dans l’air. Le silence entre eux était chargé de significations non dites, d’une communication silencieuse qui n’avait pas besoin de mots.
— Lucas… dit-elle dans un souffle, sa voix si douce qu’elle semblait se fondre avec l’atmosphère apaisante de la pièce.
Ses yeux brillaient, non seulement d’envie, mais aussi d’une tendresse sincère. Elle ne le connaissait pas depuis si longtemps, mais il y avait entre eux cette alchimie naturelle, cette compréhension immédiate qui ne nécessitait pas des mois ou des années pour se développer. Lucas, en réponse, posa délicatement ses mains sur les hanches d’Elena, la rapprochant encore plus de lui. Sa peau contre la sienne, son souffle chaud contre son cou, créaient une proximité qui semblait à la fois nouvelle et familière.
— Je suis content que tu sois là, murmura-t-il à son tour, sa voix grave vibrante d’émotion.
Ce qu'il exprimait n'était pas simplement un plaisir passager. Il y avait derrière ses mots une sincérité qui transparaissait dans son regard, une envie de vivre cet instant pleinement, sans se précipiter.
Elena sourit à ces mots, un sourire doux, mais empreint de malice. Elle se pencha en avant, jusqu’à ce que leurs lèvres se frôlent à nouveau. Le b****r qui suivit était à la fois tendre et langoureux, comme s’ils exploraient chaque nuance de ce moment avec soin, sans rien vouloir brusquer. Ses mains glissèrent dans les cheveux de Lucas, caressant doucement sa nuque, alors qu’il répondait à son étreinte avec une même douceur. Il y avait quelque chose d’infiniment intime dans la manière dont leurs lèvres se cherchaient, dont leurs respirations se mêlaient.
Elena se redressa légèrement, toujours assise à califourchon sur lui, son corps légèrement incliné vers l’avant, ses mains reposant sur son torse. Elle le regardait intensément, comme pour lire chaque pensée qui pouvait traverser son esprit.