Chapitre 2

2661 Mots
Chapitre 2 Assise par terre devant mon portable, au milieu des papiers et des valises, des fantasmes de punitions sévères m’enflammaient. La petite fleur pleine d’eau... Je la pinçai. L’effleurai. Y mouillai les doigts. … Robe troussée à la taille, je gémis. Le lire. Encore et encore. — Maman, est-ce que Cassandre peut venir dormir ici ? Pour nos adieux ? Parce que nous, on s’en va après-demain… Je poussai un cri et sursautai, choquée de cette irruption de la réalité. Ma fille venait d’entrer dans la chambre. Hagarde, j’ajustai ma robe, refermai l’ordinateur et tentai de retrouver mon calme. — Ma chérie, je t’ai déjà dit de toujours cogner avant d’entrer. Cassandre viendrait vers quelle heure ? — « Escuse-moi maman, j’ai juste oublié. Vers dix-sept heures. Tu pourrais nous commander de la pizza ? Par chance, elle semblait n’avoir rien vu ! Cassandre est tranquille. Il n’y aura pas de problème. Commander de la pizza m’évitera de cuisiner, je pourrai terminer les bagages. Menteuse ! Autant m’avouer la vérité… Je veux correspondre avec cet homme sans être dérangée. — Bien sûr, Sahar ! Invite-la ! Ma petite chérie me sauta au cou et m’embrassa le front : « Tu es la meilleure maman du monde ! » L’espace d’un instant, elle se réfugia contre ma poitrine… Et hop ! La voilà repartie en coup de vent téléphoner à son amie pour lui annoncer la bonne nouvelle. Je saisis une jupe. Compléter mes valises ? La jupe s’envola sur le lit. À quatre pattes sur le plancher, je rouvris l’ordinateur. Je voulais la réponse de Raphaël. Posté le : Mer 20 Aoû – (2014) Sujet du message : Re : dialogue Une bonne claquée à mains nues te suffirait Nana ? Je le crois aussi. Du moins, dans un premier temps. Car, on s'endurcit vite, surtout lorsqu'on aime ça. Même si certaines personnes sont plus endurantes que d'autres, comme en sport. À mes yeux, la fessée serait plutôt un art. Le dixième, par exemple. Je reste toujours très attentif aux réactions de ma punie. Cela doit demeurer tolérable, sinon un plaisir, même si c'est l'aspect punitif qui t'attire. J’en avais parlé à mon ex-épouse, dès nos fiançailles. Si elle avait accepté que je la fesse de temps en temps, notre relation en aurait été métamorphosée. Et nous vivrions encore ensemble à ce jour, ce qui aurait simplifié bien des choses... Tu me parles du passé : tu es nostalgique ? Tu regrettes de n'avoir pas vécu dans les années cinquante/soixante ? Moi aussi, j'apprécie les rondeurs féminines. Lorsque tu dis vouloir établir une relation, tu veux dire que tu désires devenir la maîtresse, l’amante de ton fesseur, avant qu’il ne rougisse ton charmant popotin ? Et dans un domaine plus intime, Nathalie, qu'aimes-tu en amour ? Quelles sont tes pratiques préférées ? Celles que tu détestes ? Es-tu très sensuelle, un peu coquine ? Es-tu plutôt bas ou collant ? Ongles longs et vernis, ou rongés ? Cheveux longs ou courts ? Talons hauts ou plats ? Avec ou sans lunettes ? Aimes-tu la lingerie sexy ? Comment t'occupes-tu de ton homme ? As-tu eu beaucoup de compagnons, d'amants ? Je suppose que tu n'as pas d'enfants. En désires-tu ? Es-tu fille unique ? Quels souvenirs as-tu gardés de ton enfance ? Je sais, je suis très curieux. Mais c'est que je m'intéresse à toi, même si nous nous connaissons depuis très peu de temps... Daddy Posté le : Mer 20 Aoû – (2014) Sujet du message : Re : dialogue J'imagine que par moment, je mériterais une correction plus sévère qu'une fessée donnée à main nue. Je sais que je ne vous provoquerais pas par amusement : je suis plutôt le genre très sage qui ne la reçoit pas si souvent que ça, la fessée. À moins que vous ne soyez injuste. Je n'aurais pas voulu vivre dans les années cinquante/soixante, mais j’aime de cette époque le fait que les rapports homme/femme étaient plus définis. Être une femme n'impliquait pas autant de contradictions qu’aujourd’hui. Je voudrais être docile… Tout en restant libre de mener ma vie comme je l’entends ! Toute fragile dans les bras d’un homme, blottie comme une petite fille… La sécurité de me savoir aimée, d’être la chérie d’un homme. Laisse-moi du temps pour répondre à tes questions plus intimes : un sursaut de pudeur. Je vous réponds pour les autres. J'aime me sentir féminine, mais si je suis préoccupée, j’adopte un look plus sportif ou très bohème, un paréo multicolore avec un haut tout aussi bariolé. J'ai eu un enfant et pris sous ma tutelle un cousin de mon mari. Je n'en veux plus. J'ai eu une enfance négligée, voire abandonnée. Mon père... Bof ! Il n'y a pas grand-chose à en dire. Vous me demandiez combien d’hommes j'ai connus : vous n'allez pas me croire, le père de mon enfant ; cela s’arrête là. J'ai l'air aussi nunuche qu’Anna du navet Cinquante nuances de Grey en vous l’avouant ; c’est que je ne sentais pas le besoin d'aller voir ailleurs. Je suis du genre fidèle jusqu'au moment où je m’aperçois que plus rien ne va. Nana Et plus rien n’allait dans ma vie conjugale. J’étais… Infidèle ? Vraiment ? Me livrer de cette façon à un autre homme… Oui, mais sous pseudonyme, comme un avatar de Second life. Ce n’était pas vraiment tromper, juste jouer… À moitié convaincue de mon innocence, je restai songeuse. Je me sentais lasse d’être la fille toujours si correcte avec les autres. Je ne faisais jamais ce dont j’avais envie. Le goût de vivre me tordait le ventre. Posté le : Mer 20 Aoû – (2014) Sujet du message : Re : dialogue Tu as eu une enfance négligée, donc tu étais une petite fille solitaire, assez malheureuse en fait ? Tu aurais préféré un papa fesseur, plutôt qu'un père indifférent ? Tu préférerais une société plus machiste ? Comme le Maroc, la Tunisie, la Grèce, l’Italie et l’Espagne : des pays de soleil, plutôt machos. Là où, tu aurais dû vivre... Je n'ai pas lu le navet gris. Je te crois lorsque tu me dis n’avoir connu qu’un seul homme. À quel âge as-tu perdu ta virginité ? Combien d'années as-tu passées avec cet homme ? De quelles manières envisages-tu de te faire punir plus sévèrement ? Qui sait ? Peut-être serais-je un jour tenté de me montrer injuste, en tout cas, plus exigeant… Surtout si je prends plaisir à te fesser, Nathalie. Qu’en dis-tu ? Toi aussi, tu pourrais devenir accro à ces fessées dispensées avec talent et amour ? Ça a été le cas de la plupart des dames auxquelles j’ai fait découvrir cet art érotique. Je pense, en effet, que tu aurais été plus heureuse si tu avais su que la fessée peut tomber à tout moment. Et tu n'aurais pas recommencé deux fois tes crises de colère, les caprices, les dépenses excessives... Tu aurais su ce qui t'attendait le soir à mon retour du travail. Tu serais venue, docile Nathalie, te faire fesser ou tu aurais tenté de plaider ta cause, d’implorer ma clémence, de résister, de gagner du temps... Ce qui n'aurait eu pour effet que de renforcer ma détermination. Pas de problème, Nathalie. Prends tout ton temps pour répondre à mes questions plus indiscrètes. Daddy Posté le : Mer 20 Aoû – (2014) Sujet du message : Re : dialogue Vingt ans que j’ai passés avec le père de ma fille. Oui, je vis très bien avec une mentalité macho, mais à la condition d'être aimée. Sinon, à quoi bon se soumettre ? J'aime être appréciée pour ce que je suis et j'adore le travail intellectuel ; je n'aurais pas aimé être confinée à des tâches subalternes parce que je suis une femme. C'est dans ma vie amoureuse que j'aime un homme dominant, possessif, protecteur, et non dans ma vie citoyenne. Quant à la sévérité de la punition, j'imaginais une correction plus rude. Tu sais, ne pas avoir que du rose aux fesses, mais du rouge… vif. Croupe capucine et honte aux joues… Enfin, ce serait à vous de juger de ce que je mérite. Je préfère un papa indifférent à un papa fesseur. Si un homme paternaliste comble mes besoins de femme adulte, un vrai papa fesseur m’aurait traumatisée. Non. Je n’étais pas malheureuse enfant. Je me sentais juste seule par moment. Mais j'aimais lire ! Je jouais et discutais avec les personnages de mes lectures. Avec Anne Frank, je devenais une fille gentille de commandant SS qui la sauvait. À Tom Sawyer, je montrais qu’une fille pouvait être aussi intrépide qu’un garçon. Devant M. Luther King, je marchais en donnant la main à deux amies noires pour affronter les chiens policiers… L’Histoire et la fiction habitaient mon imaginaire enfantin. Les livres étaient mes parents, ma famille. J’y puisais affection et conseils. Je leur dois mon salut. Bisou Nana Posté le : Jeu 21 Aoû – (2014) Sujet du message : Re : dialogue Tu as perdu ta virginité à quel âge ? Ton amant-mari te satisfaisait au lit, hormis son incapacité à te fesser ? C'est toi qui as décidé de rompre ? Il te trompait ? Quel âge a ta fille ? Et le petit cousin ? Tu ne les as donc jamais fessés ? Un seul bisou, radine ! BisouS à toi. Daddy Posté le : Jeu 21 Aoû – (2014) Sujet du message : Re : dialogue J'ai perdu ma virginité alors que je commençais à le fréquenter, à dix-sept ans. Perdre sa virginité : quelle formulation mélodramatique ! Hi ! Hi ! Où est-elle ? Où est-elle, ma pureté de jouvencelle ? Dans une de ces cliniques qui refont des hymens tout neufs… (Morte de rire) Mon ex ? Je l'aimais beaucoup : un grand amour en vérité. Nana Posté le : Jeu 21 Aoû – (2014) Sujet du message : Re : dialogue Pourquoi mélodramatique ? Tu étais très amoureuse ? Comment s'est passée ta première fois ? Douloureuse ? Il était plus âgé que toi ? Vous étiez vraiment mariés ? Dis-moi tout, belle jouvencelle. Désolé de retourner le couteau dans la plaie, Nathalie. S'il t'avait fessée chaque fois que tu fautais, tu serais encore avec lui ? Daddy Posté le : Jeu 21 Aoû – (2014) Sujet du message : Re : dialogue J'étais très satisfaite au lit avec lui. Nous avions dix ans d’écart. Sa domination était naturelle et inconsciente. Malheureusement, ça a mal tourné : lorsqu'il s'irritait de mes défauts, il me rejetait. Ça m’a blessée. Je sais que j’ai failli recevoir la fessée plus d’une fois. Je pense que c’est la crainte de ressembler à ces hommes qui frappent leurs femmes pour vrai qui l’a retenu. Il aurait voulu me claquer les fesses. Oui. Mais pas me blesser réellement. Ça n’aurait été qu’un jeu, comme jouer à maman et papa, mais en plus hard. Un soir, au début de notre relation, nous étions chez ses amis pour la fin de semaine, je me suis enflammée dans une discussion et j’ai insulté tout le monde, lui y compris. En colère, il a quitté la pièce pour aller se coucher. Mal à l’aise, je suis allée le rejoindre. Je me suis blottie contre lui sous les couvertures. Il m’a retournée et obligée à me mettre à quatre pattes sur le lit. Stupéfaite, je recevais mes premières claques en levrette. C'était d'ailleurs la première fois qu'il me prenait ainsi. Lorsqu'il en a eu terminé, il m'a dit de ne plus jamais recommencer ça et que j'avais failli recevoir une grosse fessée. J'étais confuse, ahurie, devant cette facette de la passion amoureuse. Plus tard, lorsqu’il était en colère contre moi, il me rejetait. Ça m’a rendue très amère et hargneuse. Ce qui l'a poussé à me tromper avec une autre femme très laide et même pas gentille ; il voulait se venger de la harpie que je semblais être devenue. Mes larmes, mon désespoir l’ont laissé froid. Ce qui l’énervait l’a emporté sur ce qu’il aimait de moi. Cette ambivalence de ses sentiments à mon égard avait toujours existé, mais l’amour avait triomphé dans un premier temps. Je me flattais qu’un homme éprouve tant d’amour pour moi, presque malgré lui. Je m’amusais qu’il ne puisse s’empêcher de m’aimer. Je ne savais pas que cette ambivalence sentimentale pouvait finir si mal. Je croyais qu’elle était inhérente au véritable amour. S'il m'avait donné la fessée lorsqu'il était irrité, nous nous serions épargné bien du chagrin. Nana Posté le : Jeu 21 Aoû – (2014) Sujet du message : Re : dialogue. Cette virginité m’embarrassait ; je l’ai même cachée à mon mari. La perdre m’a fait mal, et j’en étais frustrée : cette douleur contrecarrait mon désir. C’est incrédule et bouleversé qu’il m’a vue fondre en larmes et crier. Heureusement, il a compris ce qui se passait. Il a alors fait preuve d'une grande douceur. Je lui en serai toujours reconnaissante. Votre expression : perte de virginité me fait rire ! Je ne l’ai pas vécue comme une perte, mais plutôt comme un gain : j’étais enfin une vraie femme. Ce que j’ai trouvé douloureux, c’est la passion. Je ne savais qu’en faire ; les cours de sexualité donnés à l’école ne m’avaient appris à me protéger que contre les MTS. BisouSSSS Nana Posté le : Jeu 21 Aoû – (2014) Sujet du message : Re : dialogue J'apprécie les SSSS à tes bisous. Je comprends mieux la teneur de tes rapports conjugaux. Tu ne m'as pas répondu pour tes enfants. Moi, j'ai une fille de vingt-trois ans et un garçon de vingt. Daddy ________________________________________________________________________ Pourquoi poursuivais-je cette correspondance ? Mon donjon secret, l’écriture-refuge… Vraiment ? Et pourquoi aurais-je besoin de me protéger ? Des larmes me montèrent aux yeux, le passé m’aspirait. Si seulement Bilal m’avait exprimé son amour lorsque je portais les saris traditionnels, lorsque j’absorbais sa culture pour la faire mienne. Les souvenirs s’entrechoquaient, dévalaient ma gorge, arrachaient mon cœur. Il y avait Mother’s center, un projet commencé en 2005. Il m’avait demandé des trésors d’habiletés communicatives ; trouver les mots qui ne heurtent pas les traditions mais qui permettent le progrès. Je suis fatiguée de faire le pont entre les deux cultures. De toujours trouver le compromis pour m’adapter sans perdre mon âme... J’aurais eu besoin du soutien de Bilal ; qu’il s’émeuve de mes efforts, mais il restait aveugle et sourd. Toujours si seule pour me consoler des drames quotidiens auxquels j’assistais. Aïsha, à l’hôpital d’avoir déchiré sous les assauts de son mari la nuit de ses noces, les complications d’accouchement de Nazma, le manque de médicaments, d’argent, et mon neveu… Stop ! Camilla ! Je m’accrochai à l’ordinateur comme à une bouée de sauvetage. Raphaël serait ma poésie dans un pays de souffrance. Je ne pensai même pas à donner un rôle à Bilal. ________________________________________________________________________ Posté le : Ven 22 Aoû – (2014) Sujet du message : Re : dialogue Bonsoir, Je vais profiter de ce que vous ne me bombardiez pas de nouvelles questions pour répondre à toutes celles que j'ai laissées en suspens. Sur mes enfants J'ai une fille de treize ans. Un petit cousin de mon mari est aussi sous ma tutelle. Je ne suis pas une mère parfaite, mais je les aime beaucoup. Je n'ai jamais levé la main sur eux. Sur mon envie d’être paternée Il est évident que d’être questionnée sans fin et menacée de fessée à la moindre faute ferait de moi une victime d'attitude paternaliste : je ne comprends pas ce que vous voulez dire par paterner. Sur ma façon de réagir à l’annonce d’une fessée Je ne viendrais pas docilement sur tes genoux me faire punir... Je pleurerais, j'argumenterais, j'essaierais de me faire pardonner autrement. J’adorerais faire l’amour après avoir reçu ma correction. Comme une caresse pour me consoler, me dire que je suis aimée. Encore. (Souriante) Sur mon origine Je viens de la capitale et non de Montréal. J'en ai d'ailleurs conservé le parler facile avec tous les gens, la simplicité des manières et l'accent. Commentaires sur vos goûts en matière de femmes Je suis surprise qu'un Français aime les rondeurs féminines. Les Françaises ont l'air horriblement anorexiques ! Pour moi, la France, c'est la passion des rayons X sur pattes. Sur mon apparence physique Mon apparence est plutôt soignée, à moins que des préoccupations m’en distraient. Pour déplaire à mon mari lorsque j'étais fâchée, je me négligeais devant lui et m’habillais toute belle pour sortir ! Même attitude s'il ne voulait pas que je porte tel vêtement qu'il jugeait trop écourtiché. Un peu puéril lorsque j'y songe aujourd'hui. Je suis collants en hiver et sandales en été. Je porte des jupes et des robes, rarement des jeans et des pantalons, même chics. J’enfile des joggings seulement pour m'entraîner. Je mets des talons plats ou des talons hauts, selon les circonstances. Comme j'aime cuisiner et jardiner, je ne suis pas une adepte de manucure, mais je ne me ronge pas les ongles. Pour les occasions où je veux vraiment être féminine, je me les fais soigner et vernir au salon de beauté. Je ne porte pas de lunettes et j'adore la belle lingerie, surtout celle de France ou d'Italie. Sur mes habitudes sexuelles Une étrange pudeur d'une autre époque m'habite sur le plan sexuel. Ça ne m'empêche pas d'aimer faire l'amour, mais je peux être longue à dégeler et à oser des gestes intimes. Mais, une fois rassurée, je me laisse aller. Disons que je me vois mal coucher avec un homme au premier rendez-vous, même si ce n'est pas tout à fait impossible. En revanche, IM-PEN-SA-BLE que je me laisse aller à toutes les caresses intimes, qu'il est possible de faire en amour, à un premier rendez-vous. Avec mon ex, ça m'a pris du temps, bien que je pense qu'il était plus heureux que la plupart des hommes sur ce plan-là : je suis loin d'être frigide ! J'adore être prise en levrette ; j’aime me sentir vulnérable avec un homme que j’aime. Je pense que je suis plus sensuelle que coquine bien que j'aime bien rire et que je puisse être moqueuse. J’aime aussi les mots d'esprit. Sur mes trucs de séduction J’ai peur que vous me jugiez ennuyeuse si je vous les révèle. Sinon, je pense vous avoir bien répondu dans l'ensemble. Pourquoi vous intéressez-vous autant à moi ? Remarquez que ça me plaît. Bonne nuit ! Plein de becs ! Au Québec, nous disons becs pour bisous. Nana
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