Chapitre 9-3

1946 Mots

Je me mis à bouger, à me servir de lui pour me faire du bien. Je n’en aurais jamais assez. Mais une nuit allait devoir suffire. Alors je posai les mains sur son torse large et je le baisai. Je m’en remis à ce moment. À lui. Je donnais à Angh et à sa bête exactement ce qu’ils voulaient. Quand nous fûmes tous les deux épuisés, je fis une sieste, allongée sur son torse, son sexe toujours en moi. Ni lui ni moi ne souhaitions que ce moment prenne fin. Il tira les draps sur nous, et je m’assoupis, amoureuse, en écoutant les battements de son cœur alors qu’il caressait mon corps comme s’il ne pouvait pas s’empêcher de me toucher. Bon sang, j’étais tellement amoureuse de lui que s’en était douloureux. C’était de la folie. J’étais folle. Sur Terre, il y avait des rencards. Un dîner et un film. D

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