Les lueurs, en vacillant, jetaient des clartés intermittentes sur les ors clairs de l’autel, sur la moire rouge de la chasuble, sur les fidèles du premier rang. Le regard de Madel fut attiré par un visage de femme, tout mince, un peu flétri, joli encore cependant sous le tulle léger de la voilette noire. Ce visage, les cheveux blonds et toute la petite personne menue n’étaient pas inconnus de Madel. Elle pensa : – Ce doit être Mme Marsy. Bernard et sa mère n’étaient plus revenus à Bargenac ; mais ils continuaient d’entretenir par écrit des rapports avec leurs parents. Mme Marsy demandait souvent des nouvelles de Madel. Quand il fut décidé que celle-ci partirait pour Paris, le docteur Nisse lui dit : – Vous rencontrerez probablement là-bas nos cousins Marsy. Ils sont logés rue du Sommera


