XI-2

2009 Mots

– Dites donc, vint-il murmurer enfin à l’oreille du conseiller, si l’on avertissait le notaire... Papa peut vouloir changer ses dispositions. Duveyrier n’entendit pas d’abord. Comme il s’ennuyait beaucoup dans cette chambre, il avait laissé toute la nuit sa pensée retourner vers Clarisse. Décidément, le plus sage serait de se remettre avec sa femme ; mais l’autre était si drôle, quand elle envoyait sa chemise par-dessus sa tête, d’un geste de gamin ; et, les yeux vagues, fixés sur le moribond, il la revoyait ainsi, il aurait tout donné pour la posséder encore, rien qu’une fois. Théophile dut répéter sa question. – J’ai interrogé M. Renaudin, répondit alors le conseiller effaré. Il n’y a pas de testament. – Mais ici ? – Pas plus ici que chez le notaire. Théophile regarda Auguste : étai

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