Le ciel va aussi mal que mon âme en ce premier jour d’octobre, et je suis contrariée que le temps ne colle pas à l’emploi du temps qui m’attend ce jour-là.
Nous nous levons pour faire du café, je reste silencieuse. Gabriel m’imite, en manifestant une plus grande douceur, me caressant le bras, se montrant attentionné lors des rapprochements inévitables dus à l’étroitesse de sa cuisine. Je suis complètement absente, murée quelque part au fond de mes pensées, embrumée dans des labyrinthes perdus au plus profond de mon être, complètement déconnectée. Nous nous installons dans les fauteuils, le café chaud serré contre ma poitrine. Il commence à rouler.
- Est-ce que tu veux faire quelque chose aujourd’hui ? Demande-t-il.
- Oui, avoué-je la mine basse, je dois partir aujourd’hui.
- Je m’en do
