Les deux jours suivants passent à une vitesse alarmante sans que Gabriel ne me lâche d’une semelle, j’ai toutes les peines du monde à faire patienter James pour la visite du domaine viticole et je suis presque sûre qu’Adena le presse pour qu’il insiste autant. Gabriel m’a encore traînée au bar ce matin, nous y avons effectué le service toute la journée. Je suis de moins en moins triste, en grande partie sûrement parce que je n’ai plus l’occasion de me complaire dans la douleur, je suis savamment entortillée dans toutes mes nouvelles prérogatives et je m’en réjouis. Cela fait une éternité que je n’ai pas eue ne serait-ce qu’une simple sensation de paix. Nous rentrons à son appartement tard dans la soirée et après une douche chaude, je m’écroule de fatigue sans demander mon reste. Je suis


