Je retrouve l’ambiance familière et chaleureuse de l’appartement de Gabriel avec bonheur. Je me rends compte que tout m’a manqué, bien que la dernière fois que je m’y sois trouvée, j’avais eu une autre peur que je puisse classer comme parmi « les plus belles de ma vie », quelle expression à la noix…
Il jette sa veste sur le porte-manteau situé derrière l’entrée, s’installe dans son fauteuil préféré et commence à rouler. Je pose l’ensemble de mes affaires près du lit et reviens m’asseoir dans le fauteuil qui lui fait face, séparé par la table basse.
- Est-ce que tu comptes rester muet longtemps comme ça ?
- Non, je réfléchis.
- A quoi ?
- À tes exigences, Mademoiselle Dangereuse.
- Ah…
Je garde le silence les minutes suivantes, le jaugeant attentivement, examinant chaque détail de
