Lorsque les premières lueurs du jour percent à travers les fenêtres, je m’enfouis sous les oreillers pour fuir la lumière. Gabriel bouge à son tour et m’enserre la taille dans son sommeil. Je le laisse faire puis je me tourne vers lui, trace un chemin de son torse jusqu’à sa nuque, entortillant mes doigts dans ses cheveux, démarquant les courbes de ses veines saillantes sur ses muscles bombés.
Sans parler, il enfouit son nez contre ma gorge, commençant à répondre à mes caresses.
- Quel réveil parfait, murmure-t-il contre ma peau, décidément, j’en ai de la chance…
- Tu ferais mieux de la saisir alors, suggéré-je doucement.
- Hum, que faudrait-il que je fasse ?
- Que tu profites de ma disponibilité, réponds-je timidement, je vais travailler à distance aujourd’hui.
- Une bonne nouvelle
