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Alessia
— Enlève-moi ça, gémis-je quand je me réveillai.
Mes bras étaient douloureux d’être restés trop longtemps dans la même position.
Je tendis mes poignets à Vlad, sans grand espoir qu’il s’exécute. J’étais sa prisonnière, après tout.
Mais il n’était pas non plus un tyran. Je le voyais déjà. Il avait protégé mes poignets, la veille, quand il avait vu que la corde irritait ma peau. Et il m’avait massé la tête jusqu’à ce que je m’endorme le soir. Avais-je déjà ressenti quelque chose d’aussi merveilleux dans ma vie ?
Je n’étais pas sûre qu’il ait dormi.
Il était assis sur le lit, portant encore ses vêtements, ses doigts volant sur le clavier de son ordinateur portable. C’était drôle, je l’aurais catalogué comme étant du genre à taper avec deux doigts. Je supposai que je l’avais s
