Chapitre 6.

939 Mots
-Oh, Jay, tu t’es laissé emporter par l’action. En effet, Jay a une érection. J’ouvre plusieurs fois la bouche, puis la referme. Mais qu’est-ce qu’ils ont tous ce soir. Je m’éloigne rapidement de Jay qui me lance un petit « désolé ». Jay Merde… qu’est-ce qui m’a pris de b****r comme un mec en manque pour un simple b****r. Angélique est certes ma meilleure amie mais je la trouve extrêmement attirante. La preuve ? Je lui ai demandé de m’embrasser.  Mais je ne veux pas faire tomber à l’eau notre amitié. Bref, on continue à jouer mais sans Angélique qui trouve ce jeu trop vulgaire et gênant. Nous finissons de jouer vers 2h30 du matin et nous allons nous coucher. Brandon et Kenny se mettent ensemble pour leur petite séance de bisous et de câlins tandis que je vais dans la chambre d’Angélique pour lui demander si elle veut bien partager son lit avec moi. Je tape à la porte. -Entrez ! dit Angélique d’une voix forte. J’entre. -Salut Angie, lui dis-je, Kenny et Brandon sont en train de te faire des neveux, alors est-ce que je peux dormir avec toi ? -Oui bien sur Jay. Elle se pousse et me fait une place sur le lit ou je me couche. -Merci Angie. Je la remercie en souriant. -Mais je t’en prie ! Angélique Je vais enfin pouvoir lui poser la question qui me trotte dans la tête depuis un bon bout de temps. -Jay ? David Il est à peu près 3h du matin et je reçois un appel. C’est certainement Dani, mon épouse. Elle n’a pas dû se rendre compte du décalage horaire. Je prends mon téléphone et regarde le numéro qui m’appelle. Ah non, je ne connais pas ce numéro. -Allo ? Je réponds. -Allo David ? Mon Dieu… -Patrick ? Patrick Ritz ? -Oui c’est moi. Me répond la voix. J’ai pas beaucoup de temps David mais j’ai un énorme service à te demander. -Qu’est-ce qu’il y a Patrick ? Tu me fais peur. -Je suis en prison. Ah ! -Quoi, encore ? -Roh, tais-toi Miller, je t’en prie tais-toi et écoute-moi. Comme je te le disais, je suis en prison, j’ai pris deux ans pour une sale histoire… De t**************e. J’aimerais que tu t’occupes de Zack et de Maddie. -De Zack et de Maddie ? Je l’interroge. -Oui, de Zackary et de Madison. Mes deux enfants, je t’en conjure Miller, aide-moi. -Patrick, et leur mère ? Ou encore tes sœurs ? Je demande un peu surpris. -Olivia est morte… L’année dernière et j’entretiens de très mauvaises relations avec mes sœurs. Je t’en prie Miller. Je sais que ça fait un moment qu’on ne s’est plus parlé mais tu es le seul qui pourrait m’aider. Je ne veux pas que mes enfants passent de foyer en foyer Quelle histoire de dingue. -Parfait, je cède, je vais les garder Patrick. Dans quelle prison te trouves-tu ? Je pense que j’aurais besoin de ta signature sur quelques papiers pour prouver que tu m’autorises à garder tes enfants pendant deux ans. -Ouais, je suis au 46 rue de Rings, à New-York. -D’accord, je prendrai le prochain vol. -Merci infiniment Miller. Je n’ai pas le temps de répondre que l’appel se coupe. Je viens d’accepter la garde de deux enfants sans même en parler à Dani. Il faut que je l’appelle. Au bout e deux sonneries, Dani décroche. -David ? -Mon cœur, comment tu vas ? -Je vais bien chéri, et toi ? Je suis un peu inquiète que tu m’appelles à cette heure. -Ouais, Dani, il faut que je prenne le prochain vol pour New-York. Je raconte à ma femme toute ma conversation téléphonique avec Patrick. A la fin, elle reprend. -Oh, vas-y David, on ne va pas les abandonner les pauvres. Ils seront toujours mieux ici que ballotés d’une famille d’accueil à une autre. -Oui, j’imagine. Je cherche le prochain vol et je t’enverrai les références. Je t’appellerai une fois là-bas. -D’accord, je t’aime. -Je t’aime encore plus. Sur ce je raccroche et appelle la compagnie aérienne. Une voix féminine me répond. -Compagnie Allas Bonjour. -Bonjour, je réponds. -Mon nom est Sarah, que puis-je faire pour vous ? -Alors Sarah, je voudrais savoir pour quand est le prochain vol pour New-York. -Laissez-moi regarder ça, hum… le prochain vol est dans trois heures. -Parfait, je le prends. Je reste au téléphone quelques minutes pour faire toute la paperasse concernant l’achat de mon billet. -Voilà, c’est fait. Me dit Sarah. -Je vous remercie. Je raccroche. Ma valise est déjà faite vu que je rentre tout juste de voyage. Il ne me reste plus qu’à prévenir les enfants. Angélique -Jay ? -Ouais bébé ? - Pourquoi tu voulais que je t’embrasse tout à l’heure ? J’entends Jay soupirer bien trop fort dans mon dos. -Je n’en ai absolument aucune idée Angélique. Est-ce que tu m’en veux de t’avoir demandé ça ? -Non, ne t’en fais pas. Non, je ne suis pas en colère contre Jay, je suis juste déçue qu’il n’ait pas pu me répondre. Le bruit de la porte m’enlève de mes pensées. -Entrez, dis-je. Mon père ouvre la porte et entre sa tête dans ma chambre. -Angélique, descends s’il te plait. Il me dit ça et il referme la porte. Mais qu’est-ce qu’il se passe ? Je sors du lit et descends rapidement dans le salon, talonnée par Jay. Brandon est déjà en bas. -Parfait, tout le monde est là, dit mon père. Bon, les jeunes, je dois aller à New-York tout à l’heure. Pour aider un ami. C’est une longue histoire, mais en bref on va héberger les enfants de cet ami un certain temps. Je vous expliquerai tout en détail à mon retour. Vu que j’aurai certainement vous contacter, je lève votre punition. Il nous rend nos téléphones et les clés de la voiture de Brandon. -Brandon, j’aurais besoin que tu m’accompagnes à l’aéroport. -Oui bien sûr, on y va. Mon père nous prend, Jay et moi dans ses bras et s’en va suivi de Brandon. Je m’apprête à monter dans ma chambre quand je vois le bazar monstre qu’on avait fait dans le salon pendant la fête. -Jay, je commence, on a du ménage à faire.
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