IX - La défaite

1980 Mots

IX La défaiteRien n’est sûr ici-bas qu’un humide b****r, Que le rayon tremblant d’une prunelle noire, Que de sentir un sein sous la main s’apaiser, Rien n’est sûr ici-bas, rien n’est bon que d’aimer. SAINTE-BEUVE. Cher ami ! je t’aime du fond de mon cœur. GOETHE. Je conviens sans hésiter que l’octogénaire planteur de La Fontaine aurait souri de pitié en voyant Samuel, dans une extrême agitation, comptant les minutes en attendant l’heure fixée pour aller à son rendez-vous amoureux, et pourtant je vous assure que j’aurais donné toute la plantation, et l’octogénaire par-dessus le marché, pour être à la place de notre héros. – On me croira si l’on veut. Dix heures venaient de sonner. – Je pense que je ferais bien de partir, dit l’homme actif, renonçant à cacher son impatience. – Veu

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