Un contrat-un mariage

journée difficile.

Chapitre 6 :

Herman est arrivée chez lui. En chemin Sandra n’a pas arrêté de lui envoyer des messages, quand il jeta un coup d’œil et réalisa qu’il s’agissait d’elle, il l’ignora. Dès qu’il entra dans l’appartement, il jeta le téléphone sur le canapé et se dirigea direct vers le bar où il a pris un verre avant de se rediriger vers le canapé. Il pris la télécommande, mis la télévision en marche avant de récupérer son téléphone qu’il avait balancé sur le canapé en entrant. Il commença à consulter les messages de Sandra. Les premiers l’amusaient mais en découvrant combien elle l’avait assené de message, il commença à se sentir un peu agacé.

Message 1

“ mon chéri je suis vraiment désolé pour tout à l’heure . Je ne sais pas ce qui m’a pris de te sauter dessus de la sorte. C’est juste que quand je suis près de toi mon cerveau ne m’obéit plus. ”.

Message 2

“ bb j’espère que je n’ai pas tout gâcher, s’il te plaît répond moi. Je ne veux pas te perdre. Le destin a permis que je tombe encore sur toi. S’il te plaît Herman ne reste pas silencieux. ”

Message 3

“ bb je t’aime vraiment ce n’est pas de la blague, tu n’as pas idée de ce qui se passe en moi quand tu es dans les parages, ou même juste quand je pense à toi. Je te promets que je peux te rendre heureuse. Je saurais prendre soin de toi mieux que quiconque. ”

Message 4

“…………………. ”

Message 5

“………………………. ”

Message 6

“ allô bb ? Répond moi s’il te plaît je commence à m’inquiéter. Je ne supporterai pas qu’il t’arrive quelque chose ”

Message 7

“ tu dois sûrement être encore en chemin, ou même t’être arrêté quelque part et je suis là à m’inquiéter pour rien. Fais moi juste signe quand tu es déjà chez toi”.

Message 8

“ Allô bb ! Là je commence vraiment à m’inquiéter. S’il te plaît dis moi juste que tu vas bien.”

Après les avoir tous lu, Herman lui fit un message :

“ je viens d’arriver chez moi. Porte toi bien Sandra ”

Elle lui répondit directement :

“ D’accord mon chéri. Passe une excellente nuit. Je t’aime ”.

- “ non mais sérieux, cette fille est… ll en avait tellement marre que les mots ne sortaient pas de sa bouche. Il avait l’impression que son espace vitale était entrain d’être envahit.

- Herman calme toi… se dit-il. Tu as juste besoin de la supporter pour maxi un an. Même si avec elle je ne crois même pas être capable de tenir deux jours.

Il fut interrompu par la sonnerie de son téléphone. C’était Jordan.

- Allô mec

- Salut Jordan ! Tu tombes à pic, j’avais vraiment besoin de parler à quelqu’un .

- Quoi ? Raconte.

- Mec ça fait à peine deux jours et je ne supporte déjà plus cette fille. Je me sens étouffé. On a terminé au restaurant et je l’ai ramené chez elle. Juste le temps d’arriver à la maison elle m’avait déjà envoyé huit messages. Non mais sérieux…

- Hahaha Jordan éclata de rire avant de poursuivre. Quoi tu es déjà fatiguée ? Tu m’as pourtant dit que tu gérais… il continua de rire.

- Non sa capacité à m’agacer à été multiplier par dix cette fois je t’assure .

- Tu es marrant toi, cette fille est folle, non mais vraiment folle de toi donc je crois que finalement elle est bien pour ce jeu.

- Oui c’est vrai mais elle en fait un peu trop

- Non mec, elle n’en fait pas trop. Cette fille est instable émotionnellement, tu devrais même penser à lui prendre un psy.

- Mec je suis sérieux, ce n’est pas le moment de faire des blagues.

- Herman je suis très sérieux, cette fille est incontrôlable. Tu dois faire très attention à elle.

- Jordan tu exagères un peu

- OK mec c’est toi qui voit, mais je t’aurai prévenu.

- Elle est juste très collante, c’est tout. Il faut juste que je trouve le moyen de gérer ça.

- Oui mec trouve ce moyen, tu en as besoin et urgemment.

- Elle est parfaite pour le job.

- Bon c’est comme tu veux. En attendant ma voiture a un problème donc s’il te plaît passe me prendre demain matin.

- D’accord mec. Pas de soucis.

- Cool à demain alors.

- Ouiai.

Alma s’est levé en forme ce matin, elle s’est directement mise au ménage. Elle a laissé son téléphone sur la table et a continué son nettoyage jusqu’à sa chambre. Paule est sortit de sa chambre et le téléphone de Alma n’arrêtait pas de vibrer sur la table.

- Oh la la la où est ce qu’elle est passée celle là ?... Elle regarda l’écran et c’était écrit Martin, Alma ne lui avait jamais parlé d’un Martin alors elle se décida à décrocher.

- Alloooooooooo

- Salut Alma. Comment était la nuit ?

- Salut Martin ! Oui c’est Alma. Euh j’ai très bien dormi et toi ? balbutia t’elle avant de se rendre compte que le mec et Alma ne se connaissaient pas au point où il reconnaisse sa voix.

- Je vais bien également.

- Cool.

- Pas trop déçu par rapport à hier j’espère .

- Euh non ça va t’inquiète, tout va bien.

- Tu sais certains réalisateurs sont sans scrupule, et malheureusement certaine fille assoiffée de célébrité acceptent leurs avances.

- Non ce n’est vraiment pas mon genre. Elle fut surprise de savoir qu’Alma avait reçu des propositions indécentes et ne lui en avait pas parlé.

- Oui et je m’en suis bien rendu compte. Tu sais ne prends pas ses menaces au sérieux, il n’a pas le bras aussi long qu’il veut le faire croire dans ce milieu. Il le fait croire juste pour intimider ceux qui s’opposent à lui.

- D’accord mais ne t’inquiètes pas je suis pas intimidable… Paule était furieuse de savoir que ce type avait menacer son amie.

- Merci d’avoir accepter mon invitation hier.

- Merci à toi de m’avoir invité.

Alma était tenu devant la porte de sa chambre et souriait en voyant Paule se faire passer pour elle. Paule le remarqua et lui rendit son sourire. Pendant ce temps à l’autre bout du fil Martin poursuivait.

- Tu m’as dit hier que tu bossais dans un petit restau, peux tu me dire où c’est comme ça j’y ferai un petit tour tout à l’heure ?

- Ha d’accord pas de problème, je n’y suis pas encore mais je t’enverrai l’adresse par message.

- D’accord … bon beuh je ne vais pas t’embêter plus longtemps.

- Non mais tu ne m’embête pas du tout.

- D’accord. J’attends l’adresse et on se dit à tout à l’heure dans ce cas.

- D’accord Martin. À tout à l’heure.

Paule raccrocha le téléphone et fit un grand sourire à son amie.

- Quoi tout à l’heure ? Quel tout à l’heure ? Qui tout à l’heure ? Il ne s’agit pas de mou j’espère … enchaîna Alma avec les questions.

- Beuh Martin passera te voir tout à l’heure au restaurant, surtout n’oublie pas de lui envoyer l’adresse.

- Non mais tu n’es pas croyable, tu m’as arrangé un rencard avec ce mec sans même me demander mon avis

- Ma chérie il était tellement craquant que je n’ai pas pu m'en empêcher et de toutes les façons ce ne sera pas un premier rencard vu que tu as déjà eu un rencard avec lui hier.

- Ce n’était pas un rencard, j’étais un peu troublé et il a décidé de me changer les idées.

- Et depuis quand tu joues les cachotières ?

- Je ne t’ai rien caché Paule. Je ne peux d’ailleurs rien te cacher, c’est juste que j’étais encore sous le choc.

- En parlant de ça viens par là, tu vas tout me raconter. Elle pris Alma par la main et t’emmena vers le canapé, et Alma aussi se laissa docilement entraîner. Elles s’assirent en tailleur l’une en face de l’autre .

- Vas y je t’écoute

- En fait je suis allé au Casting hier à Douala Bercy. Quand je suis arrivée je suis tombée sur Cathy.

- Cathy la Cathy de ta première année.

- Oui et en fait elle a été super sympa, elle m’a dit qu’après avoir lâché l’université après être tombé enceinte, elle a pris des cours de théâtre dans une école ano et elle s’est lancé dans les castings et les petits rôles.

- Waouh qui l’aurait cru. Vu comment les mecs du campus se sont acharnés sur elle en la traitant de tous les noms, je ne pouvais pas m’imaginer que cette fille aurait pu encaisser et surmonter ça. Vu comment on était jeune à l’époque .

- Oui je t’assure se faire prendre par presque tous les mecs de la classe en plus avec une vidéo à l’appuie. Franchement moi-même je veux son mental d’acier.

- Vas y laisse Cathy et raconte moi ce qui s’est passé avec ton fameux producteur.

- OK. Bon je tombe sur Cathy qui se montre très sympa envers moi, connaissant beaucoup de monde, elle commence à me présenter en disant que je suis super talentueuse, qu’ils seront juste scotché en me voyant.

- Waouh

- Donc après elle me présente à Martin qui est un très bon ami à elle, et ce n’est pas seulement Martin, c’est le Martin Ndiki.

- Non sérieux ?

- Oui oui c’est lui-même, il paraît qu’il à été appelé pour le rôle principal masculin.

- Wow donc le Martin Ndiki a des vues sur toi. Aaaaaaaaah ! criat-elle toute excitée. S’il te plaît invite le à dîner je veux juste faire une photo ou une vidéo avec lui pour mes pages tik-tok et i********: s’il te plaît ma Alma chérie.

- Ça y est tu as déjà encore tout ramenée à toi.

- Non non ça va excuse moi, vas y je t’écoute .

- Donc après avoir fait le tour avec Cathy. Les auditions ont commencé, chacun passait à tour de rôle et puis c’était mon tour. Je suis montée j’ai fait ma scène, tout le monde a adoré. J’étais super contente jusqu’à ce qu’on me dise que le producteur voulait me voir dans son bureau. Je l’ai dit à Cathy qui était super contente et elle m’a dit qu’elle savait que je ne pouvais pas passer inaperçu.

Paule l’écoutait attentivement sans l’interrompre. Alma poursuivi

- Donc on m’a indiqué que je où je devais me rendre, j’y suis allé, j’ai toqué à la porte, il m’a demandé d’entrer, je l’ai fait. Quand je suis entrée il m’a dit qu’il avait apprécié ma prestation, que j’ai beaucoup de talent, qu’un jolie avenir m’attend dans cet univers. Je lui ai dit merci, j’étais vraiment ému d’entendre un grand de ce milieu me complimenter de la sorte et apprécier mon jeu de la sorte. Jusqu’à ce que je l’entende me dire : “ déshabille toi”.

- Quoi ? Non mais tu es sérieuse ?

- Oui, et je te promets que moi-même j’ai cru avoir mal entendu la première fois. Mais il a insisté et me l’a encore redemandé, j’étais vraiment choquée. Mais monsieur en avait l’habitude on dirait parce qu’il s’est levé et s’est Avancer vers moi en me disant :

“ tu es timide on dirait, c’est pas grave ” et il avait un sourire maléfique.

Je lui ai crié “ ne me touchez pas ”.

“ quoi tu veux jouer les saintes on dirait. Il étouffa de rire avant de poursuivre. Okay laisse moi t’expliquer une petite chose, Dans ce monde c’est comme ça que ça marche, si tu n’es pas capable de te montrer nu devant ton producteur ma chère tu n’auras jamais de premier et chez moi-même le second je ne te le donnerai pas. Des talentueuses comme toi il y’en a des tas de et on ne va pas s’embarrasser d’une qui ne peut même pas se déshabiller en publique.

J’étais tétaniser, l’homme que je respectais le plus dans ce milieu était juste un gros monstre, je n’en revenait pas. Je lui ai dit que je voulais partir. Il m’a dit que si je sortais je pouvais oublier le film et qu’il me signalerai auprès de ses collègues et qu’à ma place il oublierai même le monde du cinéma.

- Oooh ma chérie. Je suis vraiment désolée

- Non ça va t’inquiète, de toutes les façons ça m’a permis d’apprendre comment ça marche dans ce milieu.

- Et donc après tu es aller manger avec Martin ?

- Oui mais c’est parce que, Martin lui aussi avait apprécié ce que j’avais fait, et il est aussi tombé sous mon charme, du coup il me cherchait quand Cathy lui a dit que j’étais dans le bureau du producteur et connaissant le personnage il est direct monté voir ce qu’il se passait. Quand il est arrivé j’ai été terriblement soulagé, je me suis précipité à l’extérieur. Je l’ai juste entendu dire à l’autre

“ tu n’as pas pu t’en empêcher hein, il fallait que tu le fasse. Tu es un gros malade, tu devrais te faire consulter.”

“ et toi tu es qui pour me parler de la sorte, ou même me dire ce que j’ai à faire ? Dépêche toi de dégager de mon bureau.“

“tu es un malade en plus d’être un gros con.”

- Il m’a retrouvé dehors je tremblait comme une feuille, je n’arrivais pas à croire ce qui venait de se passer. On a beaucoup parlé, il m’a dit de ne pas croire que tous sont comme ça, on a beaucoup discuter ensuite il a proposé qu’on aille manger. Vu comment il avait été gentil je n’ai pas pu dire non.

- Tu as eu journée bien difficile hier, mais on dirait qu’elle s’est plutôt bien terminé.

- Hein ?

- Alma, tu es célibataire depuis combien de temps déjà ?

- Arrête Paule.

- Non je n’arrêterai pas. Je suis désolée que tu sois tombé sur un producteur sorcier et DIEU sait combien j’ai envie de lui faire recevoir une bonne raclé.

- Non !

- T’inquiète pas je savais déjà que tu n’allais pas être d’accord .

- Merci

- Je disais donc que... Elle fit une petite pose pour capter toute l’attention de son amie. Cette histoire s’est plutôt bien fini.

- Ha oui ?

- Oui, tu es même sérieuse le Martin Ndiki te courtise et tu vas le voir aujourd’hui.

- Parce que tu as tout fait pour.

- Oui parce que tu n’as personne de mieux à voir.

- Les personnalités publiques c’est pas trop mon truc.

- Chérie personne n’est ton truc, et toi-même tu es future personnalité publique ma belle.

- Si on veut. Dit elle en se levant. À cause de toi je serai en retard au restaurant.

- N’oublie pas d’inviter Martin à dîner.

- Dans tes rêves.

Herman de son côté à récupérer Jordan et ils sont allés au boulot. A la pose Jordan qui travail à l’étage supérieur est descendu voir son ami pour qu’il aille à la pose ensemble.

- Bonjour Élisabeth

- Bonjour monsieur

- Ton patron est là

- Oui monsieur.

- D’accord merci.

Jordan est entré et a trouvé son ami au téléphone. Il s’est installer dans le canapé pour lui laisser le temps de terminer. Quand la voix d’Elisabeth la secrétaire de Herman se fit entendre. Elle essayait d’empêcher quelqu’un d’entrer dans le bureau de son patron.

- Madame je suis désolée mais monsieur ANAN est occupé et sans rendez-vous vous ne pouvez pas le voir.

- Pardon vous êtes sérieuse là ? Vous savez qui je suis ? Sandra n’arrêtait pas de crier.

- Madame je suis désolée, mais sans rendez-vous vous ne pouvez pas voir monsieur ANAN.

Sandra essayait de bousculer Élisabeth qui visiblement ne voulait pas se laisser faire. Dans le bureau, Herman toujours au téléphone fit signe à Jordan de voir ce qu’il se passe. Jordan se leva et dès qu’il ouvrit la porte et vit Sandra, il ne pu s’empêcher de sourire.

- Mademoiselle je pourrais vous faire perdre votre travail. Vous ne me connaissez pas. Lança Sandra

- Madame je suis désolée, mais vous devez prendre rendez-vous.

Aucune d’elle n’avait encore remarqué la présence de Jordan jusqu’à ce qu’il intervienne.

- Élisabeth, laissez je vais m’occuper de la dame.

- Jordan ! Bonjour ça fait un bail. Elle se jeta sur Jordan et lui fit la bise en toisant Élisabeth du regard.

- Viens c’est par ici. Lui dit Jordan en l’entraînant dans le bureau.

Sandra avait les mains chargés, dans une main elle tenait son sac à main et dans l’autre main un jolie petit panier en rotin contenant deux assiettes et des couvert. Visiblement elle avait fait à manger pour son chéri. Elle avait revêtu une robe ultra moulante qui lui donnait une allure de fille vulgaire et une paire de compensé très haute. Dès qu’il la vit, Herman mit directement fin à sa conversation téléphonique. Et s’exclama .

- Non mais qu’est ce que tu fais là ? Demanda t-il en se levant de son bureau.

- Bonjour mon chéri. Elle voulut lui donner un b****r mais il la repoussa.

- Qu’est ce que tu fais là ?

- Je je je voulais juste t’apporter de quoi manger. En fait je me suis dit que tu devais avoir faim avec tout le travail que tu as. Dit-elle un peu tremblante vu l’aspect sur le visage de Herman qui ne laissait rien présager de bon.

- Cool de la bouffe au bureau. Dis Jordan en s’approchant d’elle pour prendre le panier mais il fut interrompu par Herman.

- Jordan, il n’y a aucune bouffe qui va se manger dans ce bureau. D’ailleurs elle va s’en aller avec.

- Mais mon bb, qu’est ce qui te prend ? Demanda Sandra visiblement très mal à l’aise .

- Tu débarque dans l’on bureau, tu fais un tapage terrible, tu ne daignes même pas m’appeler pour m’informer de ton arrivée et après tu débarque avec un panier de nourriture ? Non mais pour qui tu te prends au juste ?

- Herman, calmes toi elle voulait juste te faire une surprise. Intervint Jordan en voyant combien Sandra était déjà mal à l’aise.

- Surprise ? Demanda t-il .

- Oui mon bb je voulais juste te faire une surprise et prendre soin de toi.

- Sandra tu peux y aller. Dit Herman.

- D’accord bb si c’est ce que tu veux, je vais partir.

- Merci

Elle voulut laisser le panier mais Herman lui demanda de le prendre.

- N’oublie pas ton panier s’il te plaît.

- Mais c’est pour toi que je l’ai préparé.

- Oui elle l’a préparé pour toi mec, on devrait le faire garder. Intervint Jordan.

- Non je n’ai pas faim, Sandra emporte ton panier s’il te plaît, il n’y a pas de place pour ça ici. Insista Herman.

Sandra prit son panier et sortit toute triste. Dès qu’elle sortit Jordan qui s’était empêché de rire depuis qu’elle est arrivée, éclata de rire.

- Qu’est ce qui t’amuse même ? Cette fille est une vraie folle.

- Ha bon ? Jordan était toujours entrain de se moquer de son ami.

- Vas y moque toi de moi.

- Quoi ta future femme n’a pas le droit d’apporter à manger à son bb ? Il n’arrêtait pas de rire.

- Toi tu es un gros c*n.

- Pourquoi ? Je t’ai prévenu mec. Mais tu n’as pas écouté, cette fille est une vraie cinglée. Elle a rempli son compte i********: et f*******: de plein de photos de vous deux, elle a même fait des collages. Tu devrais voir ça. Il lui tendit son téléphone. Herman fut étonné de voir tout ce que Sandra racontait sur les réseaux sociaux.

- Non mais cette fille est vraiment folle.

- Ha bon ? Je t’avais pourtant prévenu et là tu as vraiment été dur envers elle.

- Mec elle m’a laissé des messages toute la journée. Je lui ai dit que je suis occupé et elle ose se pointer ici avec un panier de nourriture ?

- Beuh tu feras comment quand elle sera ta femme ? Elle voudra certainement te suivre partout.

- Non non non. C’est bon je vais trouver une autre fille, je ne vais pas supporter de me faire harceler comme ça.

- Moi je la trouve bien ta future femme, elle va bien s’occuper de toi.

- Arrête mec, c’est bon j’aurai dû t’écouter .

- Ha tu le reconnais finalement.

- Bon là j’ai vraiment faim.

- On va au restaurant où travaille Alma ?

- Comme tu veux mec, moi tout ce que je veux c’est manger.

- Allons-y.