8 Nora J’ai la tête vide, sans la moindre pensée en regardant Julian. J’ai vaguement conscience qu’il est encore en moi, mais c’est tout ce que je suis capable d’assimiler en ce moment. Je me sens brisée, anéantie, la douleur physique est amplifiée par la souffrance qui fouaille mon âme comme des coups de poignard. Je ne sais pas pourquoi j’ai ressenti cette brutale séance de sexe comme un véritable viol. Pourquoi cela m’a-t-il rappelé les premiers jours sur l’île quand Julian était mon cruel ravisseur et non celui que j’aime ? Pourtant et pas plus tard qu'il y a deux jours, quand il m’a torturée en me fouettant et en me mettant des tenailles aux tétons je m’y suis délectée, en demandant toujours davantage. Aujourd’hui aussi, je l’ai supplié, mais pas pour en demander davantage. Je n’a


