Épisode 3

1754 Mots
Mon père : Stéphanie s'il te plaît, je pense que ce serait mieux de laisser tomber cette affaire. Tu dois oublier le passé et aller de l'avant. Moi : Pas tant que l'homme qui m'a v***é ne sera pas derrière les barreaux. Mon père : Oublie cette histoire de vengeance Stéphanie. Et laisse Dieu s'en charger. Moi : Comment tu peux me dire ça papa? Donc je dois oublier tout le mal que ce type m'a fait ? Il m'a v***é papa. Tu comprends ça ? Il m'a arraché ce que j'avais de plus chère. Alors ne me demande pas d'oublier ça. Mon père : Si je te demande de laisser tomber c'est justement parce que je ne veux pas qu'il t'arrive quelque chose de mal Stéphanie. Ces gens là sont dangereux et tu es tout ce que j'ai. Moi : Si je dois mourir afin de faire payer ce type, je mourai sans hésiter. Mon père : Non! Je t'interdis de penser à cela. Dit-il en se levant. Je me lève aussi. Moi : Je vais retrouver mon violeur et me venger de lui et rien ni personne ne m'arrêtera. Je quitte la salle à manger en courant. J'ai perdu l'appétit tout à coup. Je suis allée m'enfermer dans ma chambre. Comment mon père peut-il me demander de renoncer à ma vengeance ? Il n'a aucune idée du mal que ce type m'a fait. Du traumatisme qu'il a laissé dans ma vie. À cause de ce viol, je n'arrive plus à aller au sexe avec les hommes. J'ai constamment peur. Toutes mes relations se sont vouées à l'échec à cause de ça et il me dit de laisser tomber ? Jamais! (...) Mon père est passé toquer à ma porte tard dans la nuit mais je ne lui ai pas ouvert. J'ai envie de rester seul. C'est en contemplant la photo de ma mère que je me suis endormie. *****Le lendemain matin C'est la fin des cours pour aujourd'hui. On a fait un seul cours aujourd'hui. J'ai donc le reste de la journée de libre. Je n'ai pas envie de rentrer à la maison immédiatement. Je vais passer faire un tour à mon association pour voir comment les choses se passent là-bas. Pendant que je me dirigeais vers ma voiture, j'ai entendu quelqu'un m'appeler. Je me suis donc retournée et j'ai vu Roland, un camarade à moi et aussi mon ex copain. Il marchait vers moi. Il arrive à mon niveau. Roland est mon ex petit ami comme je vous l'ai dit. On a rompu à cause de plusieurs facteurs. C'est un gosse de riche comme moi. Et aussi une meuf à nanas. Je n'ai pas supporté le fait qu'il soit constamment entouré de filles et aussi je n'étais pas prête à aller au sexe avec lui. Du coup, on a cassé ensemble. Mais il veut qu'on se remette en couple. C'est moi qui ne veut plus. Moi : Salut Roland. Roland : Salut Stéphanie. Tu rentres? Moi : Non, je me rends à l'association. Pourquoi ? Roland : J'ai organisé un goûter à la maison pour nous deux et je voulais savoir si tu veux bien venir ? Moi : Oh! Roland : Tu vas aimer tu verras. Moi : Bon c'est d'accord. Je viendrai. Roland : Cool. Merci Stéph. Sois là aux environs de 15h. Moi : Ok. Bye. Roland : Bye. Je lui tourne dos et marche vers ma voiture. Je pouvais sentir son regard sur moi. Je lui fais un aurevoir de la main à travers les vitres baissées de la voiture. Le chauffeur démarre. Il m'a conduit à l'association. *****Bradley IFEANI Mon téléphone en mains j'étais concentré à contempler la photo de Stéphanie lorsque Kévin a surgi dans mon dos. J'ai vite fait de ranger le téléphone. Kévin : Yo mec, qu'est ce que tu faisais ? C'était qui la nana sur l'image? Je me rends compte qu'il a tout vu. Il prend le téléphone. Kévin : Allez montre-moi. C'est qui? Il regarde la photo puis me regarde. Kévin : Mais c'est la fille que nous avons raquetté la fois dernière. Tu fais quoi avec sa photo ? Tu prévois encore un coup contre elle ? Moi : Non mon vieux. Kévin : Alors c'est quoi? Oh non. Ne me dis pas que tu veux la pécho. Moi : Non. Tu te rappelles de ce que je t'avais dit.? L'histoire que je t'avais raconté entre temps. Kévin : Oui oui. Moi : Eh bien la fille que j'ai v***é, c'est elle. Stéphanie. Kévin : Quoi!!! Nooon! Moi : Si c'est bien elle. Il sifle. Kévin : Waouh elle est canon. Attend une seconde, tu crois qu'elle t'a reconnu ? Moi : Non. Il n'y a aucune chance qu'elle me reconnaisse. J'avais le visage couvert lors du drame. Kévin : Je vois. Que comptes-tu faire maintenant que tu l'as retrouvé ? Moi : J'ai toujours su que c'était elle. Seulement, je n'ai jamais osé l'approcher mais la dernière fois, il y a eu le contact physique et je te jure que je ne savais plus ce qui m'arrivait. Kévin : Tu l'aimes toujours ? Moi : Je l'ai toujours aimé. C'était avec elle que j'ai eu ma première fois et un truc spécial était né ce jour là en moi. Cependant, je dois arrêter de rêver parce que je n'ai aucune chance avec elle. Je suis un criminel et par dessus tout je suis l'homme qui l'a v***é. Celui qu'elle déteste certainement plus que tout. Kévin : C'est triste. Je suis désolé mon pote. Moi : Ce n'est rien. Kévin : Mais si tu changes d'avis, n'hésite pas à me le dire et j'irai l'enlever pour toi. Je vais la contraindre à t'épouser. J'eclate de rire. Sacré Kévin. Moi : L'amour ne marche pas comme ça mon vieux. Kévin : Ah bon? Malheureusement, je n'ai jamais été amoureux. *****Stéphanie WILLIAMS 14h45. Je suis à l'heure pour le goûter de Roland. J'ai fait mon entrée dans leur résidence. Leur gouvernante m'a reçu et m'a conduit dans le salon. Je patiente pendant qu'elle est allée appeler Roland. Celui-ci arrive après un moment. On a rejoint la terrasse à l'extérieur pour manger. Tout ce qui se trouvait sur cette table était succulent. Surtout le jus de raisin fait maison de leur domestique. Après avoir mangé, il m'a proposé qu'on monte dans sa chambre pour digérer le tout. Ce que je n'ai pas refusé. Ce n'est d'ailleurs pas la première fois que je vais dans sa chambre. Une fois dans sa chambre, j'ai grimpé sur le lit et il a allumé la télévision. Il m'a rejoint ensuite sur le lit. Roland : Je t'aime toujours Stéphanie tu le sais ? Me demande t-il en balayant une mèche de mes cheveux sur le côté. Moi : Ro je.. Roland : Chuttt! Ne dis rien. Il m'embrasse tendrement. Je réponds à ses baisers. On se caresse et s'embrasse avec rage et passion. On enlève les vêtements de l'un et de l'autre. Il est couché au dessus de moi et m'embrasse de plus belle. Je me suis laissée aller jusqu'à ce qu'il m'a complètement déshabillée. J'étais à présent nue en dessous de lui. Et lui, nu au dessus de moi. Au moment pour lui de s'introduire en moi, je l'ai repoussé puis me suis levée. Moi : (en panique) Non. Non je ne peux pas. Non! Ne me touche pas. J'ai commencé à me rhabiller. Roland : (calmement) Stéphanie s'il te plaît, je sais que tu as été violée et que tu es traumatisée mais je ne suis pas ton violeur alors laisse toi aller. Tu vas aimer. Il me touche mais je le pousse brutalement. Moi : (terrorisée) Ne me touche pas j'ai dit. Ne me touche pas. Je me suis rhabillée dans la hâte et j'ai pressé les pas pour m'en aller de cette maison. Je suis rentrée chez moi dans tous mes états. Heureusement que mon père n'était pas à la maison. Je m'effondre sur le lit après avoir fait mon entrée dans ma chambre. Le visage enfoui dans le matelas, je pleure de toutes mes forces. Jusqu'à quand ça va durer ? Qu'est ce qui cloche avec moi? Pourquoi je n'arrive pas à passer à autre chose après toutes ses années ? Pourquoi ? C'est injuste. Si injuste. (...) Deux jours sont maintenant passés depuis l'incident chez Roland. Depuis lors, il m'a contacté pour s'excuser et j'ai accepté ses excuses tout en lui faisant savoir que lui et moi, ça ne peut pas fonctionner comme il le souhaite. Ce soir, une de mes amies fête son anniversaire et j'ai été invitée. Malheureusement la fête ne va commencer qu'à 00h et tel que je connais mon père, il ne va jamais me laisser sortir à cette heure de la nuit. J'ai donc attendu qu'il s'endorme avant de ressortir en douce de la maison. Le gardien est déjà au courant et il m'a ouvert le portail. «Soyez prudente mademoiselle» me dit-il. Moi : Ne t'inquiète pas. Le rassurai-je. Je serai de retour à 5h. N'oublie pas. «D'accord mademoiselle» Je suis partie. Il a refermé le portail. J'ai marché vers la voiture qui est là pour me conduire à la fête. Nous sommes trois filles à bord de la voiture. Celle qui conduit n'a pas tardé à démarrer. Cette fête sera ouf. Je le sens. On emprunte une von qui est très sombre. Il n'y avait aucun lampadaire qui éclairait les parages. «Cette von me file les chocottes» a dit l'une des filles, visiblement paniquée. Moi : Ne t'inquiète pas. «C'est le seul raccourci» a dit celle qui conduit. «Nous arriverons bientôt» La voiture continue d'avancer puis tout à coup, les phares allumés du véhicule nous ont permis d'apercevoir des silhouettes étranges au loin. «Oh non. Qui sont ces types?» panique la première fille. Moi : Demi-tour. Demi-tour. La conductrice a voulu faire demi tour avec la voiture mais malheureusement d'autres personnes nous entouraient aussi de l'autre côté. Un coup de feu a raisonné. Les autres filles ont hurlé, terrorisées. «DESCENDEZ» nous a ordonné ces gens. On tarde à le faire. Ils sont donc venus nous tirer de la voiture. Les autres filles ne cessent de pleurer en les suppliant. Moi je cherche juste un moyen de nous tirer de là. Pendant que je réfléchis, un homme s'est approché de moi. «Encore toi?» s'est-il exclamé en me voyant. Je le reconnais. C'est le même type de la dernière fois. Décidément, il me traque ou quoi?
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