partie 4

4115 Mots
Nous marchons vers une porte rectangulaire en bois avec une poignée presque cassée. Une voix retentissante est faiblement audible du côté opposé. « Tu es prêt ? » je questionne en tendant mes doigts tendres vers le bouton. Il hoche la tête avec confiance, exactement le contraire de ma forme timide. Je me demande, un instant, comment il fait pour trouver toute cette assurance, sachant que tout va bien se passer. Il n'y a aucun doute dans ses traits alors qu'il attend que la porte s'ouvre. Charme et charisme émanent de lui alors qu'il se prépare à rencontrer les visages de ses nouveaux camarades de classe. "Bien sûr," dit-il, sa voix douce et soyeuse, les mots coulant comme du beurre de ses lèvres désirables. Je prends une profonde inspiration, mes yeux se plissent légèrement, et je tire sur le bouton, nous exposant tous les deux à la mer de requins. Je tremble en examinant leurs yeux froids et jugeants, détestant l'attention que je reçois. Ils me parcourent une fois, m'absorbent, puis tournent immédiatement leur regard vers l'homme magnifique et séduisant derrière moi. Les yeux de chaque élève s'écarquillent alors qu'ils contemplent sa splendeur, ses yeux verts étincelants et ses beaux cheveux azur. "Bonjour monsieur," Xavier s'adresse au professeur en s'inclinant légèrement. Sa voix est tout aussi séduisante que son visage, faisant soupirer de crainte certaines filles et bouillir d'envie des garçons. "Je suis Xavier, un étudiant transféré. Mona m'a fait visiter," il fait un geste vers mon formulaire. Des cris éclatent dans la classe. "Tu es mignon!" « Comment as-tu eu ces cheveux bleus ? "J'AIME TES YEUX!!" "Où as-tu trouvé cet accent, mec ? Tu dois me l'apprendre." « Pourquoi laisses-tu un perdant comme Mona te faire visiter ? » Le dernier commentaire est à prévoir, en fait, je pensais qu'il y en aurait plus. Xavier semble agacé, ses yeux s'illuminent, sa bouche s'ouvre pour me défendre. "Non," je murmure, touchant légèrement sa main, "ça n'en vaut pas la peine." À contrecœur, il s'arrête, même si le feu dans ses yeux demeure. Alors que je scanne la pièce, je peux espionner presque toutes les filles de la classe en train de baver devant lui. Leurs regards envoûtés tentent d'accrocher le regard de Xavier, espérant qu'il la sortira de la foule. Une fille en particulier, Sidney, fait des yeux de biche à sa forme. Ian, son copain depuis deux ans, regarde Xavier avec curiosité. Sidney Richards est la reine des abeilles de notre école moyennement grande. Avec une tête de cheveux blonds platine qui descend jusqu'à sa taille et une bouche incroyablement grande qui jaillit constamment des insultes et des commérages chauds, elle est la personne qui nous mène tous. N'épargnant qu'un second coup d'œil aux jocks super populaires et à ses "filles", elle est une célébrité incontournable, ne pouvant être admirée que de loin. Elle est certainement assez jolie, avec un visage en forme de cœur et d'immenses yeux bleus, associée à une silhouette stellaire et une hauteur d'environ 5'6". Elle est un ange autour des professeurs, mais une renarde autour des garçons, charmante en moyenne. d"environ deux par semaine. Cependant, elle parvient toujours à garder son petit ami, Ian. Honnêtement, je n"ai aucune idée de pourquoi il la supporte. Le professeur s'éclaircit bruyamment la gorge, essayant d'étouffer les cris et les cris remplis de désir. Il y a quelques reniflements, mais finalement le bavardage s'éteint. "Xavier, prends place près de Mona puisqu'elle est ton guide pour aujourd'hui," ordonne-t-il, et nous nous dirigeons tous les deux vers l'arrière. Xavier penche la tête vers la mienne, le visage penché d'inquiétude. « Ça va ? Tu es renfrogné, » murmure-t-il, ses yeux plongeant dans les miens. "Je vais bien," je murmure doucement, toujours déconcertée par la façon dont toute la classe nous regarde. Il secoue la tête, "Non tu ne l'es pas. Je peux le dire." Nous atteignons nos sièges, au fond de la classe, et nous nous asseyons tranquillement. Je le regarde, mon regard trahissant les émotions sous-jacentes. "Ne t'inquiète pas." J'essaie de m'en débarrasser. "Je peux le faire." Ses yeux se plissent en signe de protestation. "Mona, tu n'es pas obligée." "Je sais," dis-je, mes mots un soupir. Avec précaution, je sors mon classeur d'études sociales de mon sac à dos et le lui donne. "Voici ce que nous avons appris jusqu'à présent." Je peux sentir le regard curieux de Sidney alors qu'elle se tord sur son siège. De son perchoir à environ trois chaises, elle s'abreuve à nouveau de l'apparence aguichante de Xavier, de son expression de faim. Elle lui lance un regard sensuel. Xavier la voit, admirant son sourire invitant, et se détourne aussitôt. Même Ian revient de surprise alors qu'il me regarde et chuchote : "Cette fille... fait-elle partie de ces enfants ayant des besoins spéciaux ? Elle n'a pas arrêté de me regarder depuis que je suis arrivé ici." J'éclatai de rire, mon sourire illuminant la pièce sombre. Les yeux de chaque élève se tournent vers moi, mais je le remarque à peine, consumé par le plaisir de ses paroles. Le professeur fait une pause, ses sourcils relevés alors qu'il examine ma forme joyeuse. « Y a-t-il quelque chose que tu aimerais nous dire à tous, Mona ? demande-t-il dangereusement. "Non monsieur," je crachote, le rire s'éteignant rapidement. Les étudiants se détournent bientôt à l'exception de deux personnes, l'une me regardant avec fureur, l'autre avec une expression inconnue que je ne peux pas distinguer. "Elle n'a pas de besoins spéciaux," je murmure à l'oreille de Xavier, mon visage toujours déformé par le rire. Il hoche la tête, absolument sérieux. Reliant les regards à Sidney, il lui lance un sourire. "Faites attention", dit-il en désignant le tableau. Je ris doucement alors qu'elle retire de moi son regard électrisant pour absorber les paroles de Xavier, puis se tourne avec un souffle abattu vers l'avant. Ian, d'un autre côté, me regarde d'un air absent, me fixant jusqu'à ce que je commence à rougir. Je regarde précipitamment mon cahier, gribouillant des visages de dessins animés et des gribouillis au hasard. Pendant toute la période, les filles ne cessent de lancer des regards vers Xavier, et il semble tout à fait à l'aise avec l'attention. Il regarde droit devant lui, consacrant son attention au professeur, absorbant tout ce que l'homme dit. Du coin de l'œil, j'observe son profil. De longs cils encadrent des yeux émeraude, menant à un nez droit et à des lèvres rouge clair qui se tordent en un léger sourire narquois alors que je lui jette un coup d'œil furtif. Il tourne la tête, ignorant les minauderies amoureuses de la fille, et me sourit encore plus audacieusement. "Aimez ce que vous voyez?" demande-t-il sournoisement, souriant gentiment à mon air renfrogné. Ma rougeur se reproduit, se répandant sur mon visage comme une traînée de poudre. "Non, en fait," je me moque, bien que le rouge qui décore mes traits trahisse la vérité. Il rit doucement, amusé par mon désarroi. Des filles me lançaient des regards haineux, dont Sidney, qui s'était retourné pour attirer à nouveau l'attention de Xavier. De toute évidence, personne n'aime à quel point je suis proche de ce bel homme. Si seulement ils savaient à quel point il est psychopathe. Lorsque la cloche sonne enfin, et que nous sortons enfin de la salle de classe, une foule de gens stupéfaits, la plupart d'autres classes, l'entoure. Je lève les yeux au ciel alors qu'il est immédiatement enterré par son nouveau fan club, filles comme garçons. Xavier croise mon regard avant d'être avalé par ses admirateurs qui articulent : « Je reviens bientôt. Attendez-moi ! Je cache mon sourire jusqu'à ce qu'il soit complètement submergé, puis il se force à la surface, montré au monde entier.   ***   Je suis épuisé, physiquement et mentalement, à l'heure du déjeuner. Xavier a été harcelé par tant de gens que même lui est fatigué maintenant, soufflant à côté de moi comme une voiture qui vient de tomber en panne d'essence. "C'est ça," dit-il, passant un cheveu dans ses cheveux bleus parfaits, "c'est pourquoi je ne suis pas allé à l'école depuis trente-deux ans." Je cligne des yeux, me demandant si je l'avais bien entendu. « Trente-deux ans ? Je couine, ma voix à peine au-dessus d'un murmure. Même maintenant, alors que nous marchons avec désinvolture dans le couloir, les gens le regardent, bavardant sur le nouveau senior qui est brûlant. "Ouais. Je suis né il y a cinquante-cinq ans, le 4 mars 1955, pour être exact, et tu n'as pas le droit d'aller à l'école avant d'avoir cinq ans. Donc, ça fait environ trente-deux ans que je n'y suis pas allé. Je seulement terminé le lycée et n'est pas allé à l'université », dit-il simplement. Mes yeux s'écarquillent de surprise alors que j'absorbe ses paroles. "Alors tu as cinquante-cinq ans," dis-je d'un air dubitatif. Quelque part, c'est difficile à croire. Il ressemble à un garçon de dix-huit ans normal... incroyablement sexy, je dois l'admettre. "Pas vraiment," dit-il doucement, regardant le sol en émettant ces mots suivants, "un loup-garou n'a ni début ni fin. Nous sommes nés de la mort, et la mort nous resterons." Je croise les bras, essayant de dissimuler le fait que je suis confus. J'ai du mal à comprendre le sens de sa déclaration. "Qu'est-ce que tu veux dire… pas de début ni de fin ?" je questionne, ma voix emplie de curiosité. "Je te le dirai plus tard," il hausse les épaules, "cela prendra un peu de temps pour s'expliquer, et nous n'avons pas le temps." Son insouciance signifie que ce n'est pas grave, alors je me détends un peu. Puis je me raidis une fois de plus en réalisant que je m'échauffe avec lui. C'est comme si je menais constamment une guerre contre une attirance indéniable, et le sentiment de mort prend le dessus. Cependant, je ne le laisserai pas gagner. Je ne tomberai pas amoureux de Xavier. "Très bien," dis-je alors que nous atteignons enfin les doubles portes. Il se place devant moi en ouvrant la porte. Il me lance un beau sourire, le tenant pour que je puisse entrer dans la salle à manger. Je m'émerveille de voir à quel point il est un gentleman, à quel point il se comporte avec respect et démodé. Oh oui. Il est né il y a cinquante-cinq ans. La salle à manger abrite des tables pour quatre, deux et huit. Ils sont disséminés dans la salle, avec un buffet côté cuisine. A l'opposé, il y a une scène. Une salle plutôt terne dans l'ensemble, assortie au reste insipide de l'école. Nous marchons jusqu'à la longue file d'attente, entourées de filles qui se pressent autour de l'idiot aux cheveux bleus. Des cris et des appels éclatent, tous dirigés vers Xavier. Moi, sans expression, j'attrape une serviette et un plateau, le plaçant sur le buffet pour que je puisse obtenir ma portion quotidienne de bouillie insipide. Xavier suit mes actions, grimaçant de dégoût alors qu'il examine la sélection de ce que l'école aime appeler "nourriture". "C'est une autre raison pour laquelle je ne suis pas allé à l'école," marmonne-t-il en empilant le désordre sur son plateau. Je regarde le plateau en évitant son regard. "Je m'en occupe tous les jours," je soupire en apportant le plateau à la caissière. Robotiquement, je compose mon code PIN et paie la nourriture. Chaque mois, l'orphelinat me donne vingt dollars pour mon compte cafétéria. Le déjeuner, cependant, coûte un dollar, ce qui me laisse sans déjeuner pendant quelques jours. Xavier sort un tendre billet vert qu'il tend au vieux caissier flétri. Elle le prend, ses cils battant alors qu'elle lance un sourire affectueux à Xavier, et examine le mince morceau de papier. Soudain, ses yeux s'écarquillent et elle agite la facture vers lui. « Un billet de cent dollars ? demande-t-elle, surprise. Il lui fait signe de partir, "garde la monnaie". Ses yeux sortent presque de son crâne. "Mais le déjeuner c'est un dollar..." dit-elle, incrédule. "Oh vraiment?" demande-t-il en regardant l'horreur qui fait des folies sur son plateau, "Je pensais que ce serait moins. Cela a l'air absolument dégoûtant." Les rires explosent dans la salle à manger, toute l'attention étant concentrée sur le bel homme. Le plus drôle, c'est que Xavier est totalement sérieux quand il parle à la caissière. Il veut dire le plus grand respect. Même moi, je ne peux pas empêcher un rire de jaillir. " Prends-le ", lui dit-il, plutôt décevant, " utilise l'argent pour améliorer ta nourriture afin que les élèves la mangent vraiment ". Avec un dernier regard dédaigneux, il marche à mes côtés. Des acclamations s'ensuivent, l'ensemble du corps étudiant étant d'accord avec ses paroles. "Allez, Mona," exige-t-il, l'autorité suintant de lui. Il ouvre la voie vers une table pour deux dans le coin de la salle à manger, inconscient des regards émerveillés qui lui collent comme de la colle. Il sort la chaise rouillée, elle grince en se conformant à sa volonté. Je me tiens debout, attendant qu'il s'assoie, ma forme s'attardant maladroitement à ses côtés. Il fait un geste vers la chaise, réalisant en moi quand je découvre qu'il veut vraiment que je m'assoie. En rougissant, j'obéis à son ordre, flatté qu'un garçon fasse ça pour moi. Xavier souffle sur l'autre chaise. Me regardant, il demande doucement, "pourquoi tout le monde nous regarde ?" "Parce que tu viens juste d'exprimer leur opinion," je murmure en retour. "Je suis surpris que personne d'autre ne l'ait fait," renifla-t-il en examinant la nourriture devant lui, "c'est dégoûtant." Je prends ma cuillère, la plonge dans la nourriture, la porte à mes lèvres. Avec une déglutition forcée, je bâillonne le morceau de nourriture, soupirant de soulagement alors qu'il orne mon estomac terriblement vide. Peu importe à quel point la nourriture est dégoûtante, je dois l'étouffer. Xavier me regarde pendant que je mange, une grimace ornant son visage. « Pourquoi est-ce que tu manges ça ? demande-t-il, pur dégoût dans ses traits. Je hausse les épaules, même si la vérité est que c'est presque tout ce que je mange tous les jours. Si je dis ça à Xavier, il va faire une crise. Il incline légèrement la tête alors qu'il m'examine, me regardant avaler la catastrophe. "Tu dois le manger, n'est-ce pas ?" devine-t-il correctement alors que je savoure chaque morceau, chaque morceau allégeant l'horrible sensation dans mon estomac. Je hoche la tête, prenant une gorgée de mon lait avec des doigts tendres. Après un autre silence, je finis enfin mon déjeuner, me sentant comme un porc pour l'avoir englouti si vite. « Puis-je avoir ton lait, Xavier ? je questionne en regardant ostensiblement son carton non ouvert. "Bien sûr, pourquoi pas?" répond-il, tirant de l'humour du fait que je veux vraiment sa nourriture. Le coin de sa bouche se relève alors qu'il pousse tout son plateau vers moi, mes yeux s'illuminent alors que je réalise que j'aurai peut-être assez à manger aujourd'hui. Je commence ce nouveau morceau de nourriture, en me concentrant sur la chaleur qu'il va donner dans mon estomac, pas sur le mauvais goût qu'il offre. Je me sens méprisable. J'ai même dû demander à manger au wolfboy. "Merci," j'incline légèrement la tête, sachant que j'ai l'air d'un animal affamé. L'attraction pour la nourriture, cependant, est plus puissante que toute autre force, et c'est celle qui me motive en ce moment. « Est-ce que cet… orphelinat ne vous donne pas de nourriture ? demande-t-il, un peu en colère. Je le fixe, ne voulant pas lui dire la réponse. Une lueur furieuse est dans ses yeux, de la colère dans son ton. "Mona," dit-il fermement, "ne mange pas ça." Il attrape les deux plateaux, se lève et les met à la disposition. Alors qu'il revient vers moi, des dizaines d'yeux affamés le suivent, m'agaçant énormément pour une raison étrange. Je peux aussi sentir des tonnes de regards dans mon dos. De nombreux chuchotements éclatent autour de moi, probablement du type "le perdant ne devrait pas être assis à côté de ce mec sexy" ou "parions pour voir combien de temps il faudra avant qu'il ne la laisse tomber". Inconsciemment, je m'effondre un peu, espérant que leurs regards finiront par me quitter. Mais ils s'attardent, attisant mon malaise et leurs quolibets. Xavier me dépasse et disparaît par les portes, me laissant bloqué sur notre île pour deux. Je réalise soudain que je me sens maintenant terriblement seule, plus que je n'aurais pu l'imaginer. Est-ce ainsi que je me sens habituellement lorsque je mange seul dans la salle à manger ? Il y a deux jours, avant que tout cela n'arrive, c'est presque comme un lointain souvenir. Après quelques minutes angoissantes, Xavier entre à nouveau dans la salle à manger portant deux plateaux de steak chaud fumant. Il marche à mes côtés, plaçant un plateau devant moi et un devant son siège. Ma bouche touche mes genoux alors que j'examine la nourriture. Le steak est mon type de nourriture préféré - une délicatesse pour laquelle j'ai développé un goût dans l'enfance - et celui-ci a l'air particulièrement délicieux. "Merci beaucoup," dis-je avec enthousiasme, en esquissant un sourire. Je prends le couteau en argent à côté du steak et creuse, me demandant comment il a réussi à obtenir cette délicieuse nourriture. Il me fixe juste alors que j'avale la délicieuse viande, un petit sourire sur le visage. "Ne me remercie pas," dit-il tranquillement, "sois juste heureux." "Oh, je le suis," je le rassure en plongeant ma fourchette plus profondément dans le délicieux plat principal. "Évidemment, le chemin vers le cœur passe par la nourriture", commente Xavier en riant. Dans un moment de vulnérabilité, je ris avec lui, ma voix portant à travers la pièce. Puis je me rappelle que je ne dois même pas sourire en présence de Xavier. Cependant, je n'ai pas le temps d'effacer mon sourire, car le plus gros poisson de la mer nage vers nous. En d'autres termes, Sidney Richards, deux de ses filles la suivant en renfort. Je ne connais même pas leurs noms, pas plus que la plupart de la population de l'école. Elles sont juste connues comme les filles de Sidney, seulement bonnes pour les faux rires et les compliments. Exactement ce dont Sidney a besoin. Elle se dirige vers nous depuis son trône royal, rejetant ses cheveux blonds de son visage toutes les quelques secondes, se pavanant avec confiance dans ses escarpins dorés de cinq pouces de hauteur. Avec une jupe d'environ cinq pouces au-dessus des exigences du code vestimentaire et un chemisier avec un peu trop de boutons défaits, elle a réussi à attirer les regards de tous les garçons de l'école. Arrivant enfin à notre table, elle lança à Xavier un sourire semblable à celui qu'elle avait utilisé il y a quelques heures. "Hey," elle essaie de rendre sa voix douce et douce, "je suis Sidney, et ce sont deux de mes filles." Je ris presque quand je remarque que même Sidney ne dit pas leurs noms. Xavier prend une autre bouchée de son délicieux steak, puis lève les yeux vers le visage probablement modifié de Sidney. "Vous connaissez probablement mon nom," dit-il clairement, clairement indifférent. Sidney a l'air surpris, mais elle se remet rapidement, atteignant le bout de sa mini-jupe et la doigtant, essayant d'attirer son attention sur ses cuisses bronzées qui sont musclées, mais minces. Il ne remarque pas ses efforts, regardant vers le plafond, puis de nouveau vers son délicieux steak. « Voulez-vous vous asseoir avec nous ? propose-t-elle rapidement, "loin de ce rejet?" Je grimace au mot rejeter, à la façon dont elle ne me regarde même pas, comme si je ne valais rien. Loin en arrière-plan, je vois trois places laissées ouvertes, une pour Sidney et deux pour ses filles. "Il n'y a pas de taches", essaie-t-il d'éviter une réponse directe, mais cela n'arrête pas Sidney. En un claquement de doigts, une jock a-list est immédiatement licenciée, dégradée au statut d'ab. Maintenant, il y a Ian, deux autres sportifs et une de ses filles assis à table. "Pour toi," lui dit-elle, une expression séduisante ornant ses traits, "il y a toujours une place." "Je refuse," dit-il brusquement, reprenant sa viande. Sidney se tient juste debout, sa bouche dans un "o" parfaitement brillant à lèvres. "M-mais-t," bégaye-t-elle, "personne ne refuse jamais!" Ses mots sont forcés, la gaieté s'évapore. Je vois une lueur de doute entrer en elle, une goutte de basse estime se glisser dans son sang. "Eh bien," dit-il après s'être essuyé la bouche avec une serviette, "je ne suis personne. Je peux faire tout ce que je veux. Et pour l'instant, je ne veux pas m'asseoir à votre table." Ses yeux s'écarquillent, sa voix tendue. Toute la salle à manger nous regarde, et j'ai soudain l'impression que nous sommes sous un projecteur, incapable d'y échapper. « Alors tu vas juste t'asseoir avec ce perdant ? elle jette finalement un regard rempli de haine sur ma forme. Brusquement, je commence à frissonner alors que je suis glacé par son regard. Je peux dire, à ce moment-là, qu'elle me veut complètement et totalement mort. Xavier regarde son visage sans hésiter une seule fois. "S'il vous plaît, Cindy-" « Sidney », corrige-t-elle sèchement, probablement une première pour elle. "Désolé," s'excuse-t-il, puis continue, "C'est juste que Mona sera seule si je la laisse partir avec toi, et je ne peux pas permettre ça." Il parle calmement et courtoisement, respect maintenant dans son ton. Je rougis à ses mots, la rougeur apparaissant sur mes joues légèrement pâles. Sidney me regarde, comme si elle me regardait vraiment pour la première fois. "Mona," murmure-t-elle pour elle-même, comme si elle essayait de se souvenir de mon nom. Puis elle se redresse et sourit une fois de plus à Xavier. "D'accord alors," dit-elle, "peut-être une autre fois." Avec un autre claquement de doigts, elles se retournent toutes les trois et commencent à se pavaner vers la table royale. Cependant, quand la tête de Xavier se tourne, elle se retourne et me lance un regard de pure répugnance. Les frissons reprennent ; rampant de haut en bas de mes épines, me glaçant jusqu'aux os. Je retourne enfin mon regard vers Xavier, ma fourchette s'attardant sur la dernière bouchée de steak. "N'êtes-vous pas faim?" demande-t-il curieusement. Je secoue à peine la tête, la froideur me fige dans le silence. Je mange le dernier morceau, le mâchant robotiquement. Soudain, une main chaude entoure la mienne, m'apportant une chaleur éternelle. Xavier propulse ma main vers sa viande, piquant un morceau juteux avec ma fourchette. "Essayez ça," suggère-t-il doucement. Attirant ma main et ma fourchette vers mon visage, il m'incite à le manger, réveillant des papillons dans mon estomac. Je suis maintenant une tomate rouge géante, aux joues aussi rouges qu'un camion de pompiers. "Est-ce bien?" demande-t-il en souriant, libérant doucement mon bras de son emprise. Les filles partout dans la salle à manger regardent avec envie et dégoût ma forme, le fan club de Xavier prépare probablement déjà une embuscade. "Oui," je murmure, distrait par la façon dont ses yeux scintillent dans la lumière. Sa viande est un peu différente, mais tout aussi bonne. L'embarras scintille sur mes traits lorsque je réalise que je suis en train de regarder. Xavier rit, puis me fait un clin d'œil. "J'ai hâte de te présenter Wes," rit-il, "il te fera fondre en une flaque d'eau sur le sol." "Nous s?" je demande curieusement. "Seul le plus grand flirt du monde entier", sourit-il, "tu le rencontreras au manoir après l'école." "Oh vraiment…" dis-je, ne saisissant pas tout à fait ses mots. Puis, je comprends soudain. « Quel manoir ?! Je ne t'ai jamais entendu parler d'aller dans un manoir ! "Euh, Mona ? Je t'en ai parlé avant d'aller à l'école," clarifie-t-il, mon manque de mémoire le surprenant. Je me moque, mes cheveux roux ondulant légèrement, "Oh ouais, je me souviens... mais tu n'étais pas sérieux, n'est-ce pas ?" "Bien sûr que je l'étais," dit-il sérieusement. Je commence à rire, joyeuses perles de joie qui résonnent dans la salle à manger. "Il n'y a aucun moyen que vous m'emmeniez là-bas," je réponds. Je ne vais PAS dans un manoir seul avec Xavier. Pour autant que je sache, il pourrait me tuer dans la forêt et me manger. Eh bien, je suppose que cela irait à l'encontre du but de me sauver d'une mort définitive, mais quand même. "Tu veux parier?" demande-t-il dangereusement, les yeux brillants. Je regarde le sol, ne voulant rien dire. Si je crache un mot, il pourrait venir me chercher et m'emmener de la cantine au manoir en ce moment, devant toute l'école. Ouais. Le silence est préférable en ce moment. Et une planification minutieuse, bien sûr. Je vais juste lui échapper ...
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