III-2

2059 Mots

– L’oncle est chez lui, dit Pascal, comme on approchait. La bastide était une de ces constructions provençales, d’un seul étage, aux tuiles décolorées, les quatre murs violemment badigeonnés en jaune. Devant la façade s’étendait une étroite terrasse, que d’antiques mûriers, rabattus en forme de treille, allongeant et tordant leurs grosses branches, ombrageaient. C’était là que l’oncle fumait sa pipe, l’été. Et, en entendant la voiture, il était venu se planter au bord de la terrasse, redressant sa haute taille, vêtu proprement de drap bleu, coiffé de l’éternelle casquette de fourrure qu’il portait d’un bout de l’année à l’autre. Quand il eut reconnu les visiteurs, il ricana, il cria : – En voilà de la belle société !... Vous êtes bien gentils, vous allez vous rafraîchir. Mais la présen

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