Chapitre 2

2505 Mots
. "Le mariage, neuf fois sur dix, trompe nos espérances et ne vaut pas ce que nous en attendons." ..... Et comme si Allah voulait que mon mari sache, babacar m'a emmené au même dermatologue qui me suivait. Rien qu'en venant à cette clinique j'ai su que j'allais tomber sur lui. Il m'a reconnu vu que je venais ici tout les deux mois. - Alors youma ça fait longtemps que tu ne viens plus ou c'est parce-que tu etais totalement guérie ? Me demanda-t-il en souriant. - j'étais en voyage docteur. - alors tu as encore touché à ces omo? - oui. - et qu'est-ce-que je t'avais dis à propos des produits détergents ? Questionna-t-il - Qu'il faut plus que j'y touche. - youma tu n'es plus une gamine alors tu devrais savoir ce qu'on te dis ou pas. Babacar nous regardait sans comprendre et les réprimandes du médecin me faisait honte. Il m'écrit l'ordonnance qui s'agissait de pommades. Babacar les a acheté à la pharmacie de la clinique. Je croyais qu'il allait me dire quelques choses mais il parlait de tout sauf de ce qui nous a emmené Là-bas Dès qu'on est entré dans la maison c'est ma belle-mère qui nous a accueillie. - wa yene mom FO lene nekone ? Youma Dagua faté ni Ya ayé? Gawal dem ci wagne bi ( vous étiez où ? Youma tu as oublié que c'était à toi de cuisiner dépêche toi et vas le faire?) - maman youma elle est malade, Répondit babacar, les autres n'ont qu'à cuisiné. - hana ma hol soukey bâ ham ( je vais voir Soukeyna). Je les ai laissé parler et je me suis dirigé vers la cuisine pour prendre une bouteille d'eau. Babacar m'a retrouvé deux minutes après dans la chambre. - Madame ? - oui - viens là. Je me suis levé de là où j'étais assise pour m'asseoir à côté de lui. - youma je suis quoi pour toi ? - tu es ma vie. - et doit-on cacher une chose à sa vie ? - non. - alors pourquoi tu ne m'a pas dis que tu étais allergique à ces choses là ? - pour rien. - alors tu avais juste envie de tomber malade juste comme ça? - non c'est juste que je les ai trouvés dans la maison entrain de faire des choses moi aussi je devrais aider. Et je ne veux pas qu'on ai une mauvaise opinion de moi. - dis-moi pour qui tu es venue ici ? - pour toi ? - et tu sais déjà ce que je pense de toi alors qu'à tu besoin d'autres ? Et tu pense à ce que les autres pensent de toi mais tu pense pas à toi ? N'essaye pas de plaire au détriment de ta santé. Je ne veux plus te voir lessiver compris ? - et qui va laver tes vêtements et les miens ? - on va trouver une femme qui va s'en occuper. Si tu ne veux pas qu'on se dispute alors ne le fais plus. - d'accord chérie. Je ferais ce que tu veux. - voilà ma petite femme. Il me bascula sur le lit et se mit à m'embrasser. - la porte n'est pas fermé babacar. - on est dans notre chambre ma chérie. - mais les gens entrent ici sans frapper. - et après ? Tu es ma femme j'ai le droit de t'embrasser ici ou dehors alors laisse moi faire. (...) Mes mains avaient guéris au bout de deux jours. Mais là je devais laver les ustensiles de cuisine alors que marie n'est pas là. C'est elle qui s'en occupait toujours. J'ai vu alors bb Fatou qui passé je l'ai donc appelé. - ma chérie tu peux faire la vaisselle pour moi ? - oui Tata. - alors je vais préparer attend moi dehors. - je t'aide à apporter les bols. Cette fille elle est juste géniale. On a apporté tout ceux qu'on devait laver dehors. - tu peux commencer. J'ai tout préparé pour elle et j'ai même posé une baignoire à côté pour qu'elle y mette les ustensiles. Elle avait à peine commencé que sa mère l'a appelé. - vas-y tu reviens après. 1minute 2minutes 3minutes 6minutes, pas l'ombre de bb Fatou. Je me suis alors levé pour voir ce qu'elle faisait. C'est sa mère, seule que j'ai retrouvé devant la télé. - Soukeyna où est bb Fatou ? - elle dort. - elle dort ? Elle était entrain de faire la vaisselle. - et là elle dort. Trouve toi une boniche elle c'est ma fille. - ha oui d'accord. Excuse moi Babacar m'avait dit de ne plus toucher à ça alors j'ai laissé là-bas en attendant l'arrivée de Marie. Je suis donc montée dans ma chambre. Babacar était entrain de regarder la télé. J'ai pris une petite douche pour le rejoindre sur le canapé. Il se poussa jusqu'à l'extrémité pour me permettre de me coucher et de poser ma tête sur ses jambes. Il enleva mon voile et se mit à jouer avec mes cheveux. - pourquoi tu ne tresse pas tes cheveux. - j'ai peur. - quoi ? Tu as peur des tresses. Il se mit à rire comme si c'était drôle. - tu te moque de moi ? - non excuse moi mon amour viens je vais te trèsser. - toi? non. - Viens par là Rapidement il enleva le voile et le jeta par terre. - wa ababacar li lane la ni? Goor bouy let. Yaw Li kagne la la dap( tu fais quoi ababacar? Un homme qui tresse. Depuis quand tu fais ça ?) ...lança ma belle-mère qui venait d'entrer sans frapper. - maman - bahna. YAW youma ndap yi lou Mouy har ? Si biti ni mou mel rafétoul( c'est bien. Youma tu attend quoi avec la vaisselle c'est pas jolie dehors.) - marie n'est pas là maman si elle revient elle va le faire. - Yaw marie moy seuy wala Yaw ? Mom da lene di dimbali RK ( c'est toi qui est marié ici ou elle ? Elle vous aide juste) - maman elle ne peut pas le faire moi je vais le faire. N'est-ce-pas s'est juste lavé? - Yaw Dagua nane yamba wala Dagua toh Sangara( tu as bu de l'herbe ou tu as fumé de la bière ?) Il ne répondit pas et se lèva il passa devant sa mère qui le suivit. Moi aussi j'ai fais pareille. En bas babacar était entrain de faire la vaisselle. Sa mère criait sur lui mais il ignorait. Je voulais l'empêcher de faire mais il m'avait catégoriquement dit de ne pas le toucher. - c'était ça n'est-ce-pas? Voilà j'ai fini youma viens prendre - Wa babacar do ma falé?... Questionna sa mère Au moment où je prenais la baignoire babacar la prit lui-même sur le regard menaçant de sa mère. Quand babacar a disparu à l'intérieur, sa Mère me lança un regard qui me glaça le sang. J'ai retrouvé babacar assit là où on était. - fallait pas faire ça Ta mère est fâché. - quoi ? J'ai pas le droit d'aider ma femme? - ta mère est fâché. - je connais ma maman elle s'occupe de tout, ce qui l'intéresse et ce qui l'intéresse pas. Elle peut crier sur toi de toutes ses forces mais 5 minutes après elle a tout oublier. Fais le remarque si je ressorte elle va me parler normalement. Elle est comme ça. - je ne veux pas qu'elle dise que je te fais faire des choses. - Soula néhé. Yaye sama firdawsi. Defal loula neh ( si tu veux tu es mon paradis firdawsi fais ce que tu veux). - tu es mignon. Babacar avait raison sa mère à fait comme si ce n'était plus elle qui disputait son fils tout à l'heure. Quand j'ai dis à marie que c'est son frère qui avait fait la vaisselle elle ne pouvait plus s'arrêter de rire. Avec elle tout est naturelle. Elle est adorable et m'aide toujours dans les travaux domestiques. Les autres on ne discute pas individuellement. Soukeyna j'ai l'impression que ma belle-mère a peur d'elle. Soukeyna parle comme elle veut sauf si son mari est là. Birima à le regard sévère et il ne se fait jamais répéter même ses sœurs ont peur de lui. Après le dîner on s'est baladé un peu avec babacar à notre retour on est tombé sur des vêtements posaient au pas de notre porte. C'était les vêtements de mère khoudia. Babacar s'est dirigé vers la chambre de sa mère je sens que ça va se soulever. En attendant qu'il arrive je me suis installé devant la télé. J'ai vu que Rayhan m'avait envoyé un SMS pour me dire de venir à la maison. Quelques instants après babacar revint. - elle a dit quoi ? - rien - elle n'a rien dit ? - je l'ai dis que le médecin t'avait interdit de toucher à certains produits et de se fait tu ne pourra plus laver le linge ni faire la vaisselle. Elle a demandé qui allait s'occuper de notre linge je lui ai répondu qu'on trouvera une lessiveuse. - ha je pensais qu'elle allait se fâcher. - youma pourquoi tu as peur de fâcher les gens ? Il faut dire toujours ce que tu pense sinon les gens marcherons sur toi toujours. Ose dire non parfois. Tu ne peux pas faire plaisir à tout le monde. - c'est juste que je vois ta mère comme la mienne et je ne veux pas la manquer de respect. Il soupira et vint près de moi. - pourquoi tu es si gentille. Faut pas avoir peur de dire ce que tu pense d'accord? Si un jour je te dis ou je te fais quelques choses qui te plaît pas dis le moi en face sinon je te pardonnerais pas. J'ai épousé la fille de Cheikh Hakim Barro et de Rayhan hanne et en connaissant ta famille j'ai pas droit à l'erreur. - ha-ha tu as peur d'eux. - j'ai intérêts. - justement demain je vais passer la journée là-bas tu m'accompagne? - non. - mais pourquoi ? - pourquoi à chaque fois que tu sors tu veux que je t'accompagne? - tu es mon mari et j'aime être avec toi. - j'aurai voulu pouvoir mais demain j'ai cours. - tu enseigne qui en vacances? Il changea de positon pour se mettre en face de moi. - tu es jalouse ? - quoi? Moi? Non - avoue. Bon c'est à l'école de ton père on donne des cours à des personnes âgées. - donc j'y vais seule. Je comptais aussi ramener ma voiture. - oui tu ne vas pas te fatiguer avec les taxis de ce cas. - je vais prendre un bain. - je te rejoins tout de suite. - d'accord Le lendemain babacar est partit avant moi. Dehors marie avait déjà balayé j'ai donc rangé ma chambre pour me préparer après. Sans crier gare mère khoudia fît irruption dans ma chambre. - Yaw daguay domou bour wala président sa loho yi d'Ay or wala diamant ? Fane gua guiss Docteur Di téré fote ak rahass? Meune gua doflo babacar wayé mane ma la mak. Bagne liguey bâ d ak sa mouray seytané bi. Bo paré gua gneuw défar sama nek( tu es la fille du roi ou du président ? Tes mains sont en or ou diamant ? Où as tu vu un médecin qui interdit de faire la lessive ou la vaisselle. Tu peux berner babacar mais moi je suis plus âgée que toi avec ton voile de sheytan. Et si tu as finis viens ranger ma chambre). Elle sortit comme elle était entré. Elle vient de me traiter de satan ? Ou je n'ai pas bien compris ? OK. Je me suis dirigé vers sa chambre pour ranger. C'est vers 11h que je suis arrivée chez moi. Je n'ai trouvé que ma mère et Rayhan. Athia faisait un stage, les jumelles qui avaient réussit au bac avaient obtenus comme cadeau de faire des cours de auto-école. Les garçons étaient au travail et mon père aussi. - galé mono éna yewi handé d ( votre maison est vide aujourd'hui). - ha tu as vu , répondit ma mère, si ce n'était pas la bonne rien ne se terminera ici. Rayhan avec son gros ne peut rien faire si ce n'est manger et dormir. - ha maman dis pas ça. Tu veux que youma se moque de moi. Tu n'as pas vu aussi comment elle a grossit. - mais non elle en a perdu du poids. À la fin je ne savais pas quoi penser. Rayhan disait que j'ai grossi ma mère elle disait que j'ai perdu du poids. Vers 13h toute la maison est rentrée et pour en placer une c'était vraiment difficile. Après le déjeuner Rayhan Athia et moi on s'est retiré dans la chambre de Rayhan. Elle ont sortit plusieurs trucs de femmes qu'elles ont étalés sur le lit. - weuh ? Ça c'est quoi? - il te reste moins de deux mois avec ton mari alors fais lui vivre le paradis... Me sortit Rayhan - folle occupe toi de ton ventre et laisse moi. Je fais ce qu'il faut pour mon mari. - tu n'es pas timide j'espère ? Demanda Athia. - j'ai jamais été timide. Juste que j'aime pas parler trop tu vois. Athia vas travailler avant que l'on ne te vire. - je fais mon stage avec mon mari. On verra bien s'il ose me virer. - je suis sûre que toutes les deux vous faîtes vivre l'enfer à mes frères. Attention hein. Elles se sont mises à rigoler comme des folles et ont insistés pour que j'emmène ces trucs là. Je m'amusais bien avec la maison mais mon père a tout gâché en me disant de rentrer. - on te dépose ? Me proposa Alioune. - en fait je voudrais récupérer ma voiture. Elle est où ? Alioune et Tidiane se sont mis à regarder l'un l'autre. - il se passe quoi là ? - Tidiane a vendu ta voiture pour en acheter une autre ...m'avoua ma mère. - ha oui Tidiane ? - heu y'avait une reprise et j'en ai profité mais viens voir celle que j'ai acheté si ça te plaît tu la prend. Je le regardai d'un œil menaçant et lui il avait mit sa tête de chien battu. Je le suivi dans le garage et il me montra la voiture. - elle est jolie non? - oui mais l'autre était plus féminine. Fallait me demander mon avis. - désolé prends là s'il te plaît. - j'ai le choix? - non. - et les papiers ? - tout est ici. La voiture n'était pas mal mais on aurait dît celui d'un homme. J'y ai mis les affaires que mes belles soeurs m'ont donnés. C'est 20h passé que j'ai garé la voiture devant chez moi. J'ai trouvé tout le monde entrain de discuter. Je les ai salué puis je me suis installé à côté de mon mari Quelques instants après Matar apparu. - à qui appartient cette jolie voiture garé dehors ? Demanda-t-il - c'est la mienne matar. - oh la classe tu vas me la prêter ? - si tu as ton permis. - babacar tu as achetés une voiture à ta femme sans Me le dire ? Questionna ma belle-mère. - moi? Non cette voiture est à elle d. ..répondit babacar. - han? Lolou tontou la( ça c'est une réponse). - je vais voir la voiture..dit marie en se levant je la suivis aussi. (....) On etait au milieu de la nuit quand on entendit des cris. Babacar est allé voir mais il ne dura pas là-bas. - qu'est-ce-qui se passe? - c'est Soukeyna qui fait des crises de jalousie. Elle réclame une voiture à son mari. Moi je me mêle pas des disputes de couple. Elle connait bien birima.
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