– Comment ouvrir le cercueil ? La question revenait sans trêve, pendant qu’il avait l’air très attentif à examiner les hallebardiers, comme un bon badaud qui s’étonnait de la présence des soldats dans le paisible village. Puis il s’éloigna. – Quatre ! pensa-t-il. La relève se fera toutes les deux heures... Quatre !... C’est beaucoup, mais pas au-dessus de mes forces. L’essentiel sera d’agir sans bruit... Rentré au Panier fleuri, il se hâta de se dépouiller des vêtements de paysan que Spadacape lui avait procurés, et reprit son costume de cavalier. Il s’aperçut alors qu’il avait grand faim. – Fais-moi apporter à dîner, dit-il à Spadacape. Celui-ci s’élançait... Mais Ragastens le rappela. – Non, fit-il, inutile : j’ai changé d’idée. – Monsieur le chevalier a l’air tourmenté... Un bon


