Quand la photographe demanda une série plus « naturelle », Alessandro s’approcha encore et prit ma main. Un murmure d’étonnement traversa l’équipe. — Fais comme si je n’étais pas là, dit-il. Impossible. Il plaça mes doigts contre sa chemise, juste sous le col, ses yeux toujours dans les miens. Une tension brûlante s’installa entre nous. Son pouce frôla ma paume, une chaleur subtile, intime, dévastatrice. Il se pencha, posa une main sur le bas de mon dos pour m’orienter vers l’objectif. — Tu n’as pas besoin de jouer. Tu es déjà ce que je veux montrer au monde. Tu es parfaite. Je n’avais jamais reçu autant de compliment en un si petit laps de temps. Ça me redonnait confiance en moi. En plus cette lueur dans ces yeux, sa façon de me regarder comme si j’étais désirable me donnait plus envie


