Je regarde Ernest qui semble un peu chamboulĂ© face Ă tout ce qui vient de se passer. â Je ne comprends pas ce quâil sâest passĂ©, ce nâest pas le genre de FernĂĄndez. Quelquâun a sĂ»rement voulu lui faire porter le chapeau. â Tu penses ? dis-je en feignant la surprise. Il se laisse tomber sur le canapĂ©, la tĂȘte basculĂ©e en arriĂšre. Je vais mâinstaller Ă cĂŽtĂ© de lui et pose ma main sur sa cuisse. â Si quelquâun a voulu lui faire du mal, tu as bien fait de lâĂ©loigner. Il ouvre les yeux. Je rencontre son regard ; sa main vient se poser sur la mienne. â Elle nâarrĂȘtait pas de dire que tu Ă©tais la cause de tout ça. â Elle pense ça de moi ? Je savais quâelle ne mâapprĂ©ciait pas, mais pas Ă ce point. Je vous jure quâelle commence sĂ©rieusement Ă devenir un poids pour moi. Je me dĂ©barrasserai


