Nos bonnesNous avons une bonne, – il paraît que mon père gagne de l’argent. Il donne la répétition en tas ; il prend six ou sept élèves qui lui valent chacun vingt-cinq francs et il leur dit pendant une heure des choses qu’ils n’écoutent pas ; à la fin du mois, il envoie sa note, – et il se fait avec cette distribution de participes, entre les deux classes, une assez jolie somme par trimestre. Les répétés ont moins de pensums et flânent pendant ces va-et-vient dans les corridors. C’est pendant ce temps-là que s’écrivent ou se dessinent sur les murs et sur les tableaux des farces contre les professeurs ou les pions, – le nez de celui-ci, les cornes de celui-là, avec des vers de haute graisse au fusain. On en met de raides, et la femme du censeur est gênée quand elle passe. Nous la regard


