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Les trois mois suivants passent en un éclair.
Après ce jour mémorable que j’appelle le Jour Anniversaire, ma relation avec Julian se transforme de manière sensible et devient plus… romantique, faute d’un terme plus approprié.
C’est une histoire d’amour perverse, je le sais. J’ai beau être accro à Julian, je ne le suis pas au point de ne pas me rendre compte à quel point c’est malsain. Je suis amoureuse de celui qui m’a enlevée, de celui qui continue à me garder prisonnière.
Celui qui semble avoir besoin de mon amour autant que de mon corps.
J’ignore s’il m’aime en retour. J’ignore même s’il est capable d’un tel sentiment. Comment peut-on aimer quelqu’un que l’on prive de sa liberté sans en avoir le moindre remords ? Et pourtant je ne peux m’empêcher de penser qu’il tient à moi, que
