Tout n’allait pas pourtant, quelque chose qu’Emily réalisa dès qu’elle quitta l’appartement d’Amber. La panique dans les rues était tangible, les piétons et les cyclistes se hâtant frénétiquement, alors que les véhicules attendaient, pare-chocs à pare-chocs. Les conducteurs klaxonnaient et juraient et quelques policiers éreintés donnaient des coups de sifflet en une tentative futile de dégager les embouteillages. Les bruits de la ville étaient dix fois plus forts que d’habitude, et la tête d’Emily la faisait souffrir alors qu’elle se frayait un chemin sur les trottoirs bondés. — Une dernière rue, dit-elle à George, ses miaulements mécontents ajoutant à la cacophonie. Nous y sommes presque. Finalement, elle arriva à son immeuble. Tout comme celui d’Amber, il était vieux et en piteux état,


