Chapitre 9

1362 Mots
Chapitre 9 Le corps de Léa frémissait encore sous les dernières vagues de plaisir, sa peau moite collant aux draps froissés sous elle. Mais cette fois, ce n’était pas Laurent qui dictait le rythme c’était elle. Une chaleur sourde lui brûlait les joues, un mélange de triomphe et de luxure qui lui montait à la tête comme un vin trop fort. Elle le regardait, étendu sous elle, les yeux mi-clos, les lèvres entrouvertes, et quelque chose en elle craqua. Assez de jeu. Assez de patience. D’un mouvement vif, elle le poussa contre le matelas, ses doigts s’enfonçant dans ses épaules avec une force qui le fit sursauter. « À mon tour, » murmura-t-elle, sa voix rauque, presque méchante, contre son oreille. Elle sentit son souffle s’accélérer, son corps se tendre sous le sien il aimait ça. Oh, il adorait ça, ce petit jeu de pouvoir qui basculait entre eux comme une balle de ping-pong. « Tu vas tout subir, Laurent. Tout ce que tu m’as fait. Et tu vas supplier. » Ses mains descendirent le long de son torse, traçant des sillons brûlants sur sa peau. Elle pinça un téton entre ses doigts, juste assez fort pour lui arracher un gémissement étouffé, puis elle se pencha, sa langue humide venant apaiser la douleur avant de mordre à nouveau. « p****n… » Il se cambra sous elle, ses hanches cherchant désespérément un contact, mais elle recula, un sourire cruel aux lèvres. « Non. Tu attends. » Ses doigts effleurèrent le bord de son slip, tirant lentement sur l’élastique avant de le faire claquer contre sa peau. « Regarde-moi. » Il obéit, les yeux rivés aux siens tandis qu’elle libérait son érection, déjà gonflée, pulsante, la veine saillante palpitant sous ses doigts. « Tellement dur pour moi, » chuchota-t-elle en faisant glisser son pouce sur le g***d luisant de précum. « Tellement désespéré. » Elle se pencha, son souffle chaud caressant la longueur de son sexe avant qu’elle ne l’engouffre d’un coup sec, sa gorge s’ouvrant pour l’avaler jusqu’à la base. « f**k! » Ses doigts se crispèrent dans les draps, ses hanches se soulevant instinctivement, mais elle le maintint en place d’une main ferme sur son bassin. « Tu bouges, je m’arrête, » grogna-t-elle avant de remonter lentement, sa langue traçant des cercles autour du g***d avant de plonger à nouveau, plus profond, plus vicieux. Elle le fit gémir, supplier, ses doigts serrés autour de la base de son sexe tandis qu’elle travaillait sa bouche avec une expertise qui le rendait fou. « Léa—p****n, arrête— » « Arrêter ? » Elle releva la tête, un filet de salive reliant ses lèvres à son g***d rouge et gonflé. « Tu veux que j’arrête, Laurent ? » « Non merde, non, continue » « Alors supplique. » Elle le regarda droit dans les yeux en léchant une traînée de précum sur sa lèvre inférieure, savourant son goût salé. « Dis-moi à quel point tu as besoin de ma bouche. » « J’ai besoin de ta p****n de bouche, » haleta-t-il, ses mots brisés par un gémissement quand elle descendit à nouveau, sa gorge se contractant autour de lui. « J’ai besoin que tu me fasses jouir, bordel, s’il te plaît » Elle rit autour de son sexe, la vibration le faisant frémir, puis elle se retira d’un coup, le laissant pantelant, son membre luisant et tremblant. « Pas encore, » murmura-t-elle en se redressant, ses doigts glissant entre ses propres cuisses, trouvant son c******s gonflé, ruisselant. « Pas avant que je te montre à quel point tu m’as manqué. » Elle se positionna au-dessus de lui, ses genoux de chaque côté de ses hanches, et descendit lentement, son entrée humide engloutissant son sexe d’un coup. « p****n de merde » « Chut. » Elle commença à bouger, ses hanches roulant en cercles lents, profonds, chaque mouvement calculé pour le faire gémir, pour le faire perdre contrôle. « Tu aimes ça, hein ? » « Ou p****n, oui— » « Tu aimes que ce soit moi qui te b***e, cette fois ? » « Oui ! » Sa voix se brisa, ses doigts s’enfonçant dans ses hanches, mais elle les écarta, pinçant ses tétons entre ses ongles. « Non. Tu ne touches pas. Tu subis. » Le rythme s’accéléra, leurs corps claquant l’un contre l’autre, la sueur coulant entre eux, leurs souffles mêlés, désordonnés. « Léa je vais » « Pas encore, » gronda-t-elle en serrant ses muscles autour de lui, le faisant gémir de frustration. « Pas avant que je te le permette. » Elle se pencha, ses seins écrasés contre son torse, et captura ses lèvres dans un b****r brutal, leurs langues s’affrontant tandis qu’elle continuait à le chevaucher, impitoyable. « Tu es à moi, Laurent. » « Oui p****n, oui » Et puis Un vroom sourd retentit dans l’allée. Léa se figea, son corps toujours enveloppé autour de lui, son cœur battant soudain à tout rompre. « Qu— » « Chut. » Elle tendit l’oreille, le sang battant à ses tempes. La porte d’entrée s’ouvrit. « Papa, je suis arrivée, tu es où ? » « Simone, » murmura Laurent, les yeux écarquillés, son sexe encore enfoui en elle, dur comme de la pierre. La panique explosa dans la poitrine de Léa. Elle se retira d’un coup, sentant son propre désir couler le long de ses cuisses, et bondit du lit. « Merde, merde, merde » « Léa— » « Taisez-vous ! » Elle ramassa ses vêtements à la hâte, ses doigts tremblants, et se précipita vers la porte, jetant un dernier regard à Laurent nu, désorienté, son sexe luisant de leur mélange à tous les deux, ses lèvres gonflées par ses baisers. Elle fonça dans le couloir, les battements de son cœur assourdissants, et plongea dans la chambre de Simone juste à temps pour entendre ses pas dans l’entrée. « Papa ? » « Je—je suis sous la douche ! » Léa claquait presque des dents, ses doigts agrippant la poignée de la salle de bain adjacente. Elle se glissa à l’intérieur, ferma la porte sans bruit, et alluma l’eau froide d’un geste brusque. Le jet glacé la frappa comme une gifle, lui coupant le souffle. « p****n » Elle se plaqua contre le carrelage, les yeux fermés, son corps encore brûlant malgré le froid. L’eau ruisselait sur sa peau, emportant avec elle les traces de leur étreinte—son parfum à lui, mêlé au sien, l’odeur musquée du sexe. « Papa, tu es sûr que ça va ? » La voix de Simone, plus proche maintenant, filtrant à travers la porte. Léa retint son souffle, une main pressée contre sa bouche pour étouffer un gémissement. Entre ses cuisses, elle était toujours mouillée, son c******s palpitant à chaque souvenir ses mains sur elle, sa bouche, la façon dont il avait supplié. Elle glissa deux doigts entre ses lèvres, les enfonçant lentement, étouffant un cri contre son poignet. « Sale petite g***e, » murmura-t-elle contre sa propre peau, les yeux brillants. Elle s’imaginait presque ses doigts à lui, plus épais, plus rudes, la remplissant à nouveau— « Léa ? » La voix de Simone, surprise. « T’es là ? » « Quoi ? » Léa sursauta, arrachant sa main de son entrejambe comme si elle venait de se brûler. « Euh—oui ! Je—je me douche vite ! » « Oh, okay, » répondit Simone, un peu dubitative. « T’es bizarre, aujourd'hui . » « Juste… fatigue, » mentit Léa, le cœur battant. Elle entendit les pas de son amie s’éloigner, puis le grincement d’une porte. Elle laissa échapper un souffle tremblant, s’appuyant contre la paroi de la douche. L’eau froide avait à peine atténué la chaleur qui lui dévorait les entrailles. Elle ferma les yeux, revivant chaque instant la façon dont il avait gémi sous elle, la façon dont il l’avait regardée, comme si elle était la seule chose au monde qui comptait. Un sourire lent, vicieux, étira ses lèvres. Elle savait une chose : ça ne s’arrêterait pas là. Pas après ça. Et l’idée la faisait mouiller à nouveau.
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