Chapitre 7
Laurent fit glisser le foulard de soie entre ses doigts, savourant la douceur du tissu avant de l’approcher du visage de Léa. Ses yeux, brillants d’une excitation à peine contenue, le fixaient avec une confiance absolue, comme si elle savait déjà que ce qui allait suivre la mènerait au bord de l’extase. Il sourit, lent, presque predateur, avant de drapé le tissu sur ses paupières. D’un geste précis, il noua le foulard derrière sa tête, serrant juste assez pour qu’aucun filet de lumière ne puisse traverser l’étoffe. « Maintenant, ma belle, tu es à ma merci », murmura-t-il, sa voix rauque et enveloppante, comme un caressant le long de sa colonne vertébrale.
Léa frissonna, ses lèvres s’entrouvrant dans un souffle tremblant.
« Je suis toute à toi… fais-moi frissonner. »
Sa voix était douce, presque suppliante, mais chargée d’une impatience qui trahissait son désir. Elle ne voyait plus rien, mais chaque son, chaque effleurement de l’air sur sa peau, devenait une sensation amplifiée, presque insoutenable. Laurent recula d’un pas, observant un instant la silhouette de Léa, offerte, vulnérable, ses seins se soulevant au rythme de sa respiration accélérée.
Il sortit alors la plume de paon qu’il avait préparée, faisant glisser le bout de ses doigts contre les barbes soyeuses avant de l’approcher de son corps.
Il commença par tracer des cercles lents sur l’intérieur de son avant-bras, là où la peau était la plus fine, la plus réactive.
« Tu sens chaque mouvement ? Chaque souffle ? »
Sa voix était si proche de son oreille qu’elle sentit son haleine chaude lui effleurer la nuque. Léa hoqueta, ses doigts se crispant sur les accoudoirs de la chaise où elle était assise, les jambes légèrement écartées, offerte.
« Oui… c’est… c’est électrisant », gémit-elle, sa voix brisée par un frisson qui parcourut tout son corps. La plume descendit alors le long de son bras, effleurant à peine sa peau, comme une brise légère, avant de remonter vers son épaule, puis de glisser vers son cou.
Laurent prit son temps, savourant chaque réaction de Léa. Il traça des motifs invisibles sur sa clavicule, puis descendit vers la vallées de ses seins, frôlant à peine les contours sans jamais toucher les pointes durcies.
« Tu es si réactive… », murmura-t-il, amusé par la façon dont ses tétons se dressaient, suppliants, sous le passage aérien de la plume.
« Laurent… s’il te plaît… » Léa cambra légèrement le dos, comme pour offrir davantage d’elle-même, ses cuisses se serrant l’une contre l’autre dans une tentative désespérée de soulager la chaleur qui montait entre ses jambes.
Mais il n’y avait aucun contact, rien que cette caresse insaisissable qui la rendait folle.
Soudain, la plume effleura ses lèvres, traçant leur contour avant de s’attarder sur la lèvre inférieure, légèrement entrouverte.
« Ouvre. » L’ordre était doux, mais sans appel. Léa obéit instantanément, et Laurent fit glisser la plume entre ses lèvres, la laissant goûter la douceur des barbes contre sa langue.
« s**e. » Elle enroula sa langue autour de la tige, humectant le bout de la plume avant de la relâcher avec un petit bruit obscène.
« Bonne fille », murmura-t-il, retirant l’objet avec lenteur. Puis, sans avertissement, il fit descendre la plume le long de son sternum, traçant une ligne droite vers son nombril, avant de s’attarder sur le creux de son ventre.
Léa retint son souffle. Elle savait où il allait. Elle voulait qu’il y aille.
« Tu es prête à aller plus loin ? » Sa voix était un chuchotement sombre, chargé de promesses.
« Oui… » Sa réponse fut immédiate, presque désespérée.
« Je veux tout. » Ses mots étaient à peine audibles, étouffés par le désir qui lui serrait la gorge. Laurent sourit, satisfait. Il fit glisser la plume plus bas, frôlant à peine le sommet de son mont de Vénus, là où ses boucles étaient déjà humectées de son excitation.
« Tu es trempée, ma belle », constata-t-il, sans toucher davantage. « Et tu vas l’être encore plus avant que je ne te donne ce que tu veux. »
D’un mouvement délibéré, il écarta légèrement les cuisses de Léa, exposant davantage son sexe gonflé, ses lèvres luisantes d’humidité. La plume descendit alors le long de l’intérieur de sa cuisse, traçant une ligne de feu jusqu’à son genou avant de remonter, s’arrêtant à quelques centimètres seulement de son c******s palpitant.
« Laurent… »
Son nom était une prière sur ses lèvres, un mélange de supplique et de frustration.
« Chut. » Il posa un doigt sur ses lèvres pour la faire taire, tout en continuant de faire danser la plume juste hors de portée.
« Tu vas attendre. Tu vas sentir. Et quand je déciderai que tu as assez supplié, alors peut-être… peut-être que je te toucherai. »
Léa gémit, ses hanches se soulevant malgré elle, cherchant un contact qui ne venait pas.
« S’il te plaît… j’ai besoin de toi… » Ses mots se perdirent dans un halètement quand la plume frôla enfin le haut de sa fente, sans pénétrer, sans appuyer, juste assez pour lui arracher un cri étouffé.
« Comme tu es impatiente », ricana Laurent, retirant à nouveau la plume.
« Mais tu vas apprendre. » Il recommença alors son jeu, descendant le long de ses cuisses, effleurant l’arrière de ses genoux, remontant vers l’intérieur de ses cuisses, s’approchant, reculant, la rendant folle.
Sous le foulard, les yeux de Léa brûlaient d’un désir aveugle. Chaque fois que la plume s’approchait de son sexe, son corps entier se tendait, prêt à exploser.
« Plus… donne-moi plus… » Elle ne reconnaissait presque plus sa voix, rauque, brisée par le besoin. Laurent, lui, restait maître du jeu. Il savait exactement jusqu’où la pousser avant de la faire basculer.
« Pas encore », murmura-t-il, posant enfin la plume sur la table à côté d’eux. « Pas… encore. » Mais au lieu de la toucher, il se pencha, et Léa sentit son souffle chaud contre son oreille.
« Maintenant, tu vas compter jusqu’à dix. Et si tu atteins dix avant que je ne t’aie fait jouir… » Il laissa la menace en suspens, son rire bas vibrant contre sa peau. « Alors je recommencerai. Depuis le début. »
Léa sentit son estomac se nouer.
« Un… » Elle commença, sa voix tremblante.
« Deux… » Laurent posa alors ses lèvres sur son cou, mordillant légèrement la peau sensible.
« Trois… » Ses mains se refermèrent sur ses seins, pétrissant la chair ferme avant de pincer ses tétons entre ses doigts.
« Quatre… »
Elle haleta, son corps se cambrant sous l’assaut.
« Cinq… »
Sa main glissa enfin entre ses cuisses, et deux doigts s’enfoncèrent en elle sans préambule, la faisant crier.
« Six—ah ! » « Chut. Continue. »
Sa voix était un grognement contre son oreille, tandis que ses doigts commençaient un va-et-vient lent, tortueux.
« Sept… » Léa avait du mal à parler, sa voix se brisant sous les assauts de ses doigts, qui frictionnaient maintenant son point G avec une précision diabolique.
« Huit… » Son pouce trouva son c******s, le cerclant sans pitié.
« Neuf » « Arrête. » L’ordre fut abrupt. Laurent retira sa main, laissant Léa pantelante, au bord de l’o*****e, les lèvres gonflées, le corps tremblant.
« Qu-quoi ?! » Sa voix était presque un sanglot.
« Tu n’as pas dit dix. » Il rit doucement, sa bouche effleurant à nouveau son cou.
« On recommence, ma belle. Depuis le début. »
Et avant qu’elle ne puisse protester, la plume revint, traçant à nouveau des motifs sur sa peau surchauffée, tandis que Laurent murmurait à son oreille : « Cette fois, tu compteras jusqu’à vingt. » Léa gémit, son corps déjà au bord de la rupture, prête à implorer, à supplier, à tout faire pour obtenir la délivrance qu’il lui refusait.
« Un… » Elle commença, la voix brisée, tandis que la plume descendait une fois de plus vers son sexe palpitant, promettant à la fois le paradis et l’enfer.