– Embrassez-moi, cousine Huguette, je suis bien contente de vous connaître, dit-elle avec grâce. – Et moi aussi, je vous assure, dit sincèrement Huguette, dont le cœur aimant et plein de compassion était déjà séduit par la vue de cette jolie créature frappée d’une telle épreuve. Mais, tandis qu’elle baisait le front de Clotilde, elle entendit Bertrade qui se murmurait à elle-même : – Il n’y a vraiment pas de quoi se réjouir en voyant commencer le martyre de quelqu’un. – Bertrade ! dit un peu brusquement M. d’Armilly. Elle secoua légèrement les épaules. – Tu auras beau faire, Renaud, il faudra toujours en arriver là... Huguette, voulez-vous prendre quelque chose ? Sylvaine avait tout préparé avant de partir pour la gare, car, pour moi, il ne faut pas me demander de plonger dans les dé


