XIII Laurianne et Armand reconduisirent leurs invités jusqu’à Myols. Sylvaine montrait un entrain inaccoutumé. Elle était particulièrement jolie ce jour-là, avec son teint, d’ordinaire un peu pâle, rosé par la promenade, et ses yeux noirs plus animés. Son chapeau – une grande capeline sur laquelle ses mains adroites avaient chiffonné de la dentelle blanche – lui seyait à ravir. Gérardine, dont le regard investigateur l’avait longuement examinée, eut un petit sourire de raillerie méchante. Par une habile manœuvre, elle quitta son frère et se glissa entre Laurianne et Huguette qui causaient tranquillement. – Chère Mademoiselle Laurianne, je suis charmée... oui, positivement charmée de ce qui se prépare, dit-elle doucement en passant sa main sous le bras de la jeune fille. Laurianne la reg


