XILe ministère était tombé. M. le préfet Worms-Clavelin n’en éprouvait ni surprise ni regret. Au-dedans de lui-même, il l’avait jugé trop agité et trop agitant, suspect, non sans raison, à l’agriculture, au gros commerce et à la petite épargne. Sans troubler l’heureuse indifférence des masses, ce cabinet avait exercé, à la douleur de M. le préfet, une fâcheuse influence sur la franc-maçonnerie en qui, depuis quinze années, toute la vie politique du département était rassemblée et contenue. M. le préfet Worms-Clavelin avait su transformer les loges maçonniques du département en bureaux investis de la désignation préalable des candidats aux emplois publics, aux fonctions électives et aux faveurs gouvernementales. Exerçant ainsi des attributions larges et précises, les loges, tant opportunist


