At First Sight (tome 1)

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Brianna

Les mots sont sortis de ma bouche sans que je n'y réfléchisse vraiment. Je me détache de lui, le cœur battant à toute vitesse. Un sourire à peine perceptible vient étirer ses lèvres.

— Deal. Mais préparez-vous à ne pas beaucoup dormir.

Sur ce, il attrape ma main dans la sienne tout en déposant un b****r sur ma joue. Je le laisse me guider à travers le parc, perdue dans mes pensées. Mon corps ne cesse de frémir au contact de sa peau contre la mienne tandis que sa phrase se répète en boucle dans ma tête, telle une douce musique...Préparez-vous à ne pas beaucoup dormir.

Mon portable vibre dans ma poche me faisant légèrement sursauter. Je lâche sa main et récupère mon mobile sur lequel apparaît le nom de ma meilleure amie. Je tape un message à la va vite afin de lui faire savoir que nous avons décidé de passer le reste de la soirée entre nous. La réponse est presque immédiate.

Cool ! Enfin ne faîtes pas trop de bêtises non plus hein ? ;)

Ne t'en fais pas. Aucun risque. Bisous à demain.

Je mets mon téléphone en silencieux et le range à sa place.

— Tout va bien ?

— Oui, je disais juste à Fanny que nous avions prévu de passer le reste de la soirée entre nous.

— Je vois...Et comment l'a-t-elle pris ?

— Elle nous souhaite de passer une bonne fin de soirée, je mens d'une voix parfaitement calme malgré ma nervosité.

Hari se rapproche de moi, sa bouche tout près de mon oreille. Un frisson agréable me parcourt le long de l'échine.

— Qu'elle ne se fasse pas de soucis, c'est ce que nous allons faire.

Nous regagnons un endroit caché du parc tout à fait charmant, situé juste à côté de l'un des plans d'eau avec en prime une vue plongeante sur l'écran.

— Personne ne viendra nous déranger ici.

Nous nous asseyons côte à côte, face à l'écran, dos contre l'arbre. Bien que cela me fasse plaisir d'être avec Hari, la couverture me manque quand même un peu. L'air est légèrement plus frais que tout à l'heure et mon blouson pas si chaud que ça.

— Y a-t-il un endroit où nous pourrions trouver une couverture ?

— Vous avez froid ?

— Oui, un peu.

— Dans ce cas...

Il pose son café et son sandwich à côté de lui et m'attrape par la taille. Il m'aide à m'installer entre ses jambes et retire son manteau afin de le placer autour de nos deux corps. L'odeur de son eau de parfum s'empare de mes sens.

— Brianna, puis-je vous poser une question quitte à vous paraître très indiscret ?

— Honnêtement Hari, au point où nous en sommes, vous n'avez plus besoin de me demander l'autorisation de me poser des questions.

Je sens son rire vibrer dans sa poitrine.

— Pas faux.

Son souffle chaud et tiède vient caresser ma nuque tandis qu'il inspire et expire un grand coup.

— Avez-vous déjà eu une quelconque expérience sexuelle avec un garçon ?

Il s'en faut de peu pour que je ne recrache la gorgée de café que je viens tout juste de prendre. Je me racle rapidement la gorge tout en reprenant mon souffle, les joues et le corps en feu.

— Non, bien sûr que non. Je vous l'ai dit...Enfin vous l'avez deviné. Je n'ai jamais couché avec un garçon.

Nouveau rire de sa part. Un doux frisson me parcourt le long de la colonne vertébrale tandis qu'il approche sa bouche de mon oreille et chuchote :

— Il y a beaucoup de choses qu'un homme et une femme peuvent faire sans que cela ne nécessite de coucher ensemble.

Je sens mon corps s'enflammer presque instantanément. Je lève la tête me perdant rapidement dans son regard émeraude hypnotisant. Ses lèvres se plaquent contre les miennes avec douceur.

Je glisse une main derrière sa nuque et fais pression dessus afin de rapprocher son visage au plus près du mien. Sa langue s'introduit dans ma bouche et vient caresser la mienne. Son emprise se resserre autour de ma taille. Les bruits du film me parviennent au loin, les répliques presque imperceptibles tellement je me laisse absorber par cette bulle qui se forme autour de nous.

Nos lèvres bougent en parfaite synchronisation dans des mouvements doux, divins. Un gémissement s'échappe de mes lèvres tandis que sa main se fraie un chemin sous mon pull et mon tee-shirt, jusqu'à mon ventre. Le contact de ses doigts tièdes et fins contre ma peau me fait perdre la tête. Ses lèvres finissent par se détacher des miennes. Nous nous regardons, à bout de souffle. Il colle son front contre le mien, un sourire au coin des lèvres.

— Savez-vous où se trouve votre tente ?

J'acquiesce.

— Pensez-vous qu'elle est vide ?

— Oui, elle l'est. Mon père et ma belle-mère n'ont pas prévu d'aller se coucher tant que tous les films ne seront pas finis. Pourquoi ?

Son sourire s'étire sur ses lèvres. Il se lève et m'aide à en faire de même. Je le regarde à la fois curieuse et confuse.

— Qu'est-ce que vous faîtes ?

— Surprise. Mais faîtes-moi confiance. Vous allez apprécier.

**

Hari

Brianna et moi arrivons devant la tente vide comme prévu. Nous retirons nos chaussures à l'extérieur et regagnons la couchette qu'elle est supposée occuper pour la nuit. L'espace étant petit et restreint, nous sommes obligés de nous agenouiller, mais tant pis, cela fera l'affaire pour le moment. L'attrapant par la taille, je la tire contre moi et plaque mes lèvres contre les siennes cette fois-ci avec fougue. Je la sens frémir et gémir contre moi tandis que j'attrape son pantalon que je déboutonne avec aisance. Je fais glisser le vêtement le long de ses jambes et l'aide à s'allonger dos contre la couchette, moi au-dessus d'elle.

Elle commence à se mouver contre moi en demandant plus. Un sourire involontaire se dessine sur mon visage. Je me détache d'elle et lui retire son pull, ainsi que son tee-shirt. Sa poitrine monte et descend à toute vitesse au rythme de sa respiration saccadée. Ses joues sont en feu et son corps tremble d'appréhension et de plaisir. Mon regard s'ancre au sien et ne le lâche pas d'un instant tandis que je me dévêtis un peu. Elle aspire sa lèvre inférieure et la mordille. Son regard brûlant d'envie parcourt les courbes des muscles de mon torse tatoué. Je jette mes vêtements dans un coin et me penche à nouveau vers elle, un bras de chaque côté de sa tête afin de me maintenir au-dessus de son corps.

— Vous me faîtes confiance ?

Elle acquiesce d'un signe de tête nerveux mais déterminé. Je lui adresse un sourire furtif et dépose un b****r contre ses lèvres avant de faire glisser ma bouche le long de sa joue, de son cou, de sa clavicule, n'arrêtant pas ma descente jusqu'à avoir atteint le bas de son ventre. Je relève les yeux vers elle et attrape sa culotte que je fais glisser le long de ses hanches qu'elle soulève pour me faciliter la tâche. Je lui retire le bout de tissu et le jette dans un coin. Je la sens frissonner contre moi au contact de mon souffle chaud sur sa peau.

Je reprends ma descente de l'extérieur à l'intérieur de sa cuisse, où je dépose des baisers humides, jusqu'à son bourgeon de chair. Un gémissement mélange de surprise et de plaisir s'échappe de ses lèvres. Je commence à explorer ses plis humides dans des gestes doux et prévenants. Elle rejette la tête en arrière et glisse ses mains dans les boucles de ma chevelure. Mon prénom lui échappe dans un souffle discret, à peine perceptible. Mes lèvres s'étirent en un sourire contre sa peau. Je lui donne de petits coups de langue furtifs, accompagnés de baisers.

La regarder se laisser aller à mes caresses et mes baisers m'excite. Je sens mon membre gonfler douloureusement dans mon pantalon et me retrouve à devoir prendre sur moi afin de ne pas aller ni trop vite, ni trop loin. Je tiens à ce que nous prenions notre temps et que nous ne brûlions pas les étapes. Je frissonne des pieds à la tête comme électrifié par ses gémissements qui se font de plus en plus intense. Je remonte ma bouche jusqu'à la sienne et m'attaque à ses lèvres.

Ma main prend le relais de ma bouche contre son point sensible. J'appuie dessus dans des gestes fermes. Je le caresse, le pince, l'excite. Son corps suffisamment éveillé, j'insère un doigt en elle tout en continuant de la caresser et de l'embrasser. Ses soupirs et ses gémissements envahissent l'espace autour de nous. Elle vibre contre moi. Ses hanches ondulent au rythme des mouvements de mon doigt et de ma main. Un son rauque s'échappe de mes lèvres, absorbé par notre b****r, tandis que son corps s'embrase. Je relève mon visage, plonge mon regard dans le sien pétillant d'extase. J'en profite pour augmenter la cadence et accélérer mes caresses tortueuses. Les mouvements de mon doigt se font plus vifs et plus rapides. Son corps commence à trembler contre le mien.

— Hari..., souffle-t-elle d'une voix saccadée.

Je baisse mon visage vers le sien, ma bouche à quelques centimètres de son oreille.

— Aller bébé. Laisse-toi aller.

Ses mains resserrent leur emprise dans ma chevelure. Elle fait pression sur mon corps et plaque ses lèvres contre les miennes avec ardeur. Nous échangeons un b****r fougueux et passionné. Dans un dernier cri d'extase son corps finit par se rendre, entièrement submergé. Je l'attrape par la taille et colle son corps tout contre le mien. Nos cœurs battent à l'unisson, l'un répondant à l'autre. Nous reprenons nos esprits, enlacés, savourant les derniers instants de ce moment délicieux avant de revenir à la réalité. Je me laisse retomber contre la couchette, Brianna entre mes bras. Ses jambes viennent s'entrelacer aux miennes toujours vêtues de mon pantalon. Elle pose sa tête sur ma poitrine et place un bras autour de mon ventre. Je fais monter et descendre ma main le long de sa colonne vertébrale, mon autre bras sous ma tête.

— C'était vraiment... (Elle s'interrompt. Un rire nerveux s'échappe de ses lèvres.) ... indescriptible.

— J'espère bien que ça t'a plu, je dis un sourire au coin des lèvres.

Je baisse mon visage vers elle et colle mon front contre le sien. Son corps s'enflamme presque instantanément. Je viens tout juste de lui faire vivre son premier o*****e et malgré cela, elle serait prête à en demander plus, à en recevoir plus. Mais pas ce soir. Un sourire joueur et taquin vient étirer mes lèvres à l'idée de toutes les choses qu'elle et moi allons pouvoir faire dans les jours et semaines à venir. Déposant un b****r furtif contre ses lèvres, je laisse ma bouche glisser jusqu'à son oreille la faisant frémir.

— Prépare-toi chérie, ceci n'était que le début.

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