VII

2305 Mots

VIIQuelques jours plus tard, comme Myrtô, le soir, prenait congé de ses parentes pour remonter dans sa chambre, la comtesse Zolanyi lui dit : – Venez un instant chez moi, mon enfant, j’ai à vous remettre quelque chose. Myrtô la suivit au premier étage, jusqu’au petit salon qui précédait sa chambre. La comtesse ouvrit un tiroir de son bureau et y prit un élégant porte-monnaie de cuir fauve. – Le prince Milcza a réglé lui-même les émoluments qu’il vous doit en retour des services demandés par lui près de son fils. Il m’a remis ceci pour vous... Le teint de Myrtô s’empourpra et, d’un geste spontané, elle repoussa le porte-monnaie tendu vers elle. – Non, je ne puis accepter !... Je reçois de vous la nourriture, l’abri de votre toit, c’est suffisant, et je ne veux pas être payée pour la di

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