Une heure plus tard, elles étaient transformées. On leur avait fait les ongles, coiffé les cheveux, et conseillé des tenues pour "plaire au Don". Giorgia portait une robe noire cintrée, simple mais élégante. Rien de vulgaire. Elle s'était battue pour ça.
- Vous avez du caractère, dit une des employées en l'aidant à attacher ses cheveux.
- C'est tout ce qui me reste, répondit Giorgia froidement.
Sur le chemin du retour, elle resta silencieuse. Son regard croisa celui d'Orlando dans le rétroviseur. Il ne dit rien, mais elle savait qu'il observait. Elle sentait que dans ce monde, tout se voyait, tout se savait.
Giorgia ignorait encore ce qu'elle allait décider. Mais une chose était sûre : elle ne plierait pas. Pas comme les autres.
Après leur virée en ville, chargées de sacs griffés et d
