Des minutes après dans la chambre, Albert finit de ligoter Arlette toujours évanouie et il lui met un morceau de scotch sur la bouche quand Léondra entre.
Léondra :
-j'ai cherché partout papa, il n'y a pas de pièce fiable où on pourrait la cacher
Albert :
-ne t'en fais pas, je vais la cacher ailleurs
Albert soulève Arlette et s'en va avec elle.
À l'hôpital pendant ce temps, Pierre sort de son bureau et se dirige à la réception où il signe son horaire puis sort hors de l'hôpital où Albert l'attend debout devant sa voiture.
Pierre sourit:
-mon oncle, qu'est ce qui me vaut cette visite à nouveau ?
Des minutes après dans le bureau de Pierre, Albert est assis tandis que Pierre se lève, fâché.
Pierre fâché :
-tu ne te rends pas compte de ce que tu me demandes, il s’agit là de ma propre tante maternelle, je ne peux être loyal envers toi et ne pas l'être envers elle
Albert se lève :
-tu travailles pour moi dans cette affaire, ne l’oublie pas
Pierre :
-oui mais, l’accord de départ stipulait juste que je devais épouser Léondra sans lui dire que j’étais son cousin et l’emmener loin de ta famille, il n’a jamais été question de me salir les mains
Albert : -je te paierai beaucoup plus que prévu, écoute, je suis prêt à te donner la moitié de ma fortune
Pierre :
-ça ne veut rien dire mon oncle, à combien s’élève ta fortune ? Moi je veux des chiffres
Albert :
-on en discutera
Pierre :
-assure toi de bien me payer mon oncle sinon c’est ta fille qui paiera les pots cassés, d’ici là nous sommes complices ?
Pierre tend sa main pour saluer et Albert la sert.
Albert :
-complices
Chez Albert pendant ce temps dans sa chambre, Léondra ne cesse de marcher d'un coin à l'autre. Puis elle prend son téléphone du lit et passe un coup de fil à Albert. Celui-ci décroche assis dans sa voiture devant chez Pierre.
Léondra au bout du fil :
-papa tu es où ?
Albert :
-je mets ta mère en lieu sûr, je rentre bientôt
Dans la maison de Pierre, celui-ci ferme la porte d'une chambre puis se rend au salon où sa femme Sima l'attend furieuse.
Sima :
-Pierre on ne peut vraiment pas garder cette femme ici, c'est illégal, déjà que tu n'es même pas capable de me nourrir, comment ferons-nous avec une bouche de plus, tu peux me le dire ?
Pierre :
-ce coup Sima va nous donner suffisamment d’argent pour toute une vie
Sima :
-à condition qu'on ne se fasse pas prendre avant
Pierre :
-aujourd'hui je vais toucher une avance avec laquelle tu t'occuperas de cette femme
Sima :
-et pour nous ?
Pierre :
-ah mon amour, y'en aura assez pour nous aussi et le reste de l'argent on l'aura plus tard
Sima :
-j'espère vraiment que tu dis vrai sinon Pierre, ce sera fini entre nous, tu es prévenu
Pierre :
-j'y vais
Sima :
-ouais c'est ça
Pierre s'en va et monte au volant de la voiture dans laquelle se trouve Albert.
Pierre : -ma tante sera bien surveillée Albert : -par ta femme je suppose ? Pierre : -ça te pose un problème ? Albert : -je me demande si tu auras un autre endroit pour ma fille, hors de question qu’elle vienne habiter avec ta première femme
Pierre :
-Sima n’est pas difficile à vivre, je n’aurai qu’à lui expliquer la situation
Albert :
-surement pas, je ne veux pas que Léondra soit au courant pour ton autre femme, elle doit vivre en paix, tu m’entends ?
Pierre :
-pas de problème si tu me payes bien, ta fille vivra comme une reine heureuse en ménage
Albert :
-ramène moi chez moi
Pierre démarre la voiture. Pendant ce temps dans sa maison, Sima entre dans la chambre où se trouve Arlette avec les pieds et les mains liés plus la bouche scotchée. Sima retire le scotch de la bouche de Arlette.
Arlette :
-qui êtes-vous ? Où mon mon mari m'a-t-il emmené ?
Sima :
-votre mari ? Vous voulez dire que c'est votre mari qui vous a kidnappé ? Pourquoi un homme ferait-il une chose pareille ?
Arlette :
-il ne veut pas d'un mariage consanguin pour notre fille alors que c'est notre tradition depuis des décennies et a l'intention de la faire fuir
Sima :
-c'est un trompeur ce type
Arlette :
-vous devez m'aider, aidez-moi à m'échapper s'il vous plait
Sima :
-hein, votre salop de mari nous a promis une belle petite somme, il va falloir offrir beaucoup plus
Arlette :
-il n'y a aucun problème à ça, l'avantage des mariages consanguins dans notre famille c'est que, l'épouse a droit à 50% de la fortune de son mari, je peux donc vous donner tout ce qu'il vous a promis, il faut juste que vous me libériez
Sima :
-moi je veux du cash, je ne comprends rien à votre truc de 50%
Arlette :
-comme vous voulez, à présent détachez moi pour que j'aille chercher l'argent
Sima :
-même pas en rêve, je ne prendrai pas ce risque, je vais libérer aucune partie de votre corps, vous allez appeler quelqu'un qui viendra me laisser l'argent
Devant chez Albert, Pierre le dépose en voiture puis s'en va. Un peu plus loin sur la route, Pierre gare la voiture devant son cousin. Pierre descend de la voiture.
Son cousin :-je t’attends depuis des heures
Pierre : -contre temps
Son cousin : -prochainement, garde là ta voiture
Pierre : -impossible, Sima ne doit pas la voir, elle est bien trop cupide
Pierre donne la clé de la voiture à son cousin qui monte au volant de la voiture, démarre et s'en va.
Devant chez Pierre il y'a une petite valise posée sur le sol, Sima sort de la maison et prend la valise puis entre dans la maison et l'ouvre, il y'a juste un chèque à l'intérieur. Sima prend le chèque et va voir Arlette toujours attachée dans la chambre.
Sima fâchée : -qu'est ce que c'est que ça ? Où est mon fric?
Soudain on frappe à la porte.
Arlette: -c'est un chèque, vous pouvez mettre le montant que vous voulez et je signe, ensuite quelqu'un ira le toucher pour vous
Sima: -non, non, non, je veux du cash
Sima est fâchée, Pierre entre dans la chambre.
Pierre : -bonsoir
Sima nerveuse: -hey chéri, je ne t'ai pas du tout entendu entrer
Pierre prend Sima par la main et l'emmène dans le salon.
Pierre : -qu'est ce qui se passe? Je frappe depuis longtemps à la porte mais tu n'ouvres pas, tu fais quoi ici? Et pourquoi la bouche de la dame n'est elle plus recouverte de scotch comme je l'avais laissé?
Sima: -je me sentais seule donc j'ai voulu bavarder un peu
Pierre : -cette femme est notre otage, elle n'est sensé rien savoir de nous, et toi tu t'assois pour bavarder ? Mais qu'est ce qui ne va pas chez toi?
Sima: -je vais remettre le scotch
Sima retourne dans la chambre et en remettant le scotch, elle chuchote.
Sima chuchote : -on va en reparler demain
Sima sort par la suite en fermant la porte derrière elle.
Chez Albert pendant ce temps dans la chambre de Léondra, elle est debout regardant Albert prendre ses habits du placard et les ranger dans une petite valise posée sur le lit.
Léondra : -papa cette valise est beaucoup trop petite pour moi, il m'en faut une plus grosse
Albert : -celle-ci est parfaite ma fille, tu ne dois pas emporter trop de choses lourdes, rappelle-toi que ce voyage que tu es sur le point d'entreprendre ne sera pas simple
Léondra : -ah papa, tout se passera bien, tu n'as pas à t'inquiéter, laisse la valise je vais terminer
Albert arrête.
Léondra : -au fait tu ne m'as toujours pas dit qui est cette personne qui nous aide et qui serait prête à voyager avec moi
Albert: -tu le sauras assez tôt, patience, tu ferais mieux de prendre une douche et de me rejoindre au salon ensuite
Albert s'en va.
Des minutes après dans le salon, Léondra arrive vêtu d'une robe blanche et s'assoit sur une chaise de table placé au centre du salon, Albert la rejoint avec de la cendre dans un pot. Albert avec sa main disperse la cendre en formant un cercle autour de la chaise sur laquelle est assise Léondra, en parlant dans son dialecte.
Albert : -aladzi okocoué asa assa, aladzi okocoué asa assa, aladzi okocoué asa assa Léondra
Chez Pierre dans sa chambre, Sima et lui sont endormis dans le lit. Arlette, attachée dans l'autre chambre, essai de dormir mais n'y arrive pas parce qu'il y'a des moustiques, elle bouge dans tous les sens. Le lendemain matin dans un bureau, Albert est assis en présence de son avocat quand Pierre entre avec une sacoche.
Pierre s’assoit : -me voici
Albert: -tu as apporté ce que je t'ai demandé ?
Pierre : -tout est là
Pierre sort de sa sacoche, son acte de naissance et le dépose sur la table.
Pierre : -voilà
L’avocat regarde l'acte de naissance.
Albert : -allez le temps presse, met tout en place
L’avocat s'en va avec le document.
Pierre : -qu'est-ce qu'il, met en place ?
Albert : -un contrat entre ma fille et toi
Chez Pierre, Sima sort de la maison et prend une petite valise devant la porte puis retourne dans la maison où elle ouvre la valise, celle-ci est pleine de billets d'argent.
Sima contente : -waouh tout cet argent ! Sima tient les billets et les lance en l'air en riant.
Sima : -je n'arrive pas à le croire
Sima ramasse les billets et les remet dans la valise puis ferme celle ci, elle va avec dans sa chambre puis en ressort deux minutes après avec sa valise d'argent et sa valise de vêtements plus une note sur un papier qu'elle pose sur la table, elle dévisage ensuite la maison.
Sima contente: -tu vas me manquer petite maison
Sima s'en va. Des minutes après, Cokoué et Katie entrent dans la maison.
Cokoué: -Arlette?
Depuis la chambre Arlette fait du bruit, Cokoué et Katie la retrouvent; Katie retire le scotch de la bouche de Arlette.
Arlette: -pourquoi vous avez autant tardé? Il ne faut pas perdre une minute
Dans le bureau, Albert est toujours en compagnie de Pierre.
Pierre : -tu me fais vraiment confiance pour ta fille ?
Albert : -pourquoi ? Je ne devrais pas ?
Pierre : -tu ne réponds pas à ma question
Albert : -un homme sage ne livre jamais ses sentiments à qui veut l’entendre L’avocat entre avec le contrat dans les mains qu'il vient donner à Albert. Celui ci le feuillète puis le donne à Pierre.
Albert : -signe
Pierre prend un stylo.
Albert : -tu devrais le lire avant
Pierre : -pas besoin, je n'ai rien à perdre, tout ce que je possède, c'est ma femme et si tu la veux, je te la laisse cadeau
L’avocat sourit.
Pierre signe aux endroits que lui montre l’avocat puis l’avocat reprend le contrat.
Albert se lève : -parfait, où est ta valise ?
Pierre aussi se lève: -dans la voiture
À l'extérieur, Albert monte au volant de sa voiture et Pierre monte à côté de lui, Albert démarre puis ils s'en vont. Des minutes après, Albert gare la voiture dans sa parcelle et il aperçoit la voiture de Cokoué garée, Pierre ouvre la portière.
Albert inquiet : -attends, ne descends pas
Pierre referme la portière.
Albert : -reste ici, si tu aperçois quelqu'un, cache toi, personne ne doit te voir
Albert descend de la voiture et rejoint dans le salon, Déngué qui est assis jambes croisées sur le fauteuil en compagnie de Arlette.
Albert : -papa
Cokoué les rejoint en venant de la cuisine avec une orange qu'il est en train d'éplucher à l'aide d'un couteau.
Cokoué: -on t'attendait, mon frère
Cokoué se met face à Albert.
Albert, inquiet : -où est ma fille ?
Cokoué lance le couteau dans le mur.
Albert : -tu ne m'intimides pas du tout, qu'avez-vous fait de ma fille ?
Cokoué sort une arme, silencieuce et tire sur Albert, dans le ventre; Arlette est choquée. Albert s'écroule sur le sol sur ses genoux puis tombe sur une épaule.
Cokoué: -personne ne défit la tradition, mon frère
Déngué se lève et passe à côté d'Albert pour sortir quand celui ci lui attrape une jambe.
Albert, agonisant: -papa
Déngué: -tu es une honte pour cette famille, je te souhaite un bon voyage dans l'au delà, ne t'en fait pas, on se chargera de rééduquer ta fille
Déngué s'en va. Il monte dans la voiture de Cokoué ensuite sur un coin désert de la plage, Cokoué pousse le corps de Albert dans l'eau puis il remonte dans sa voiture garée et s'en va; Pierre caché dans un coin, en sort et vient sortir le corps de Albert de l'eau.
Pierre soupire : -mon vieux ta facture vient de doubler
À l'hôpital dans le bureau de Pierre, il est en train d'examiner des radios quand l’aavocat de Albert entre.
L’avocat inquiet : -comment est ce qu'il va?
Pierre : -très mal
L’avocat : -hein, es tu sûr d'être docteur?
Pierre : -oui je le suis, pourquoi cette question ?
L’avocat : -enfin Pierre, un docteur n'annonce pas aussi directement une mauvaise nouvelle
Pierre mal à l'aise: -désolé
L’avocat : -il a quoi? Soit franc
Pierre : -et bien, il a un rein et un poumon en mauvais état, perforé par la balle, la balle qui a aussi touché une partie de sa colonne vertébrale donc, il finira peut être en fauteuil roulant et sa tête a également reçu un choc, tout va mal
L’avocat : -quelle est la solution ?
Pierre : -tout réparer sauf que, ça va coûter très cher, les yeux de la tête
L’avocat : -ça c'est un problème qu'on peut résoudre, avec le contrat que tu as signé, tu as la main sur la fortune de monsieur Albert
Pierre surpris: -vraiment?
L’avocat : -oui
Pierre : -dans ce cas fait le nécessaire pour débloquer l'argent
L’avocat : -ce n'est pas aussi simple, je dois rédiger un justificatif pour cette sortie d'argent et après ça, tu devras imposer ta signature mais sa fille aussi
Pierre : -je ne comprends pas
L’avocat : -monsieur Albert vous a cédé à sa fille et à toi toute sa fortune et il a établi une clause selon laquelle, l'un comme l'autre vous ne pouviez sortir de l'argent ou légaliser une décision sans un consentement mutuel donc, il nous faut la signature de sa fille en plus
Pierre soupire. Chez Cokoué une grande demeure, une servante sort de la cuisine avec un plateau contenant un repas, elle se rend avec vers une chambre qu'elle ouvre avec la clé, elle fait entrer le plateau juste au sol dans un coin de la chambre et referme la porte à clé puis s'en va. Dans la chambre se trouve Léondra avec des marques de coups sur le corps et sur le visage, couchée sur le sol en train de pleurer. Pendant ce temps dans la cour, Katie une femme du même âge que Léondra et sa coépouse Missou dans la quarantaine, sont assises buvant du jus.
Missou: -ah quelle belle journée
Katie contente: -tu l'as dit Missou
Soudain le gardien ouvre le portail et la voiture de Cokoué entre; Cokoué descend de la voiture puis rejoint Katie et Missou.
Cokoué : -comment elle va?
Missou: -waouh, tu vois ce que je vois Katie? Notre mari nous fait l'honneur de se montrer en journée aujourd'hui alors que d'habitude on ne le voit qu'en soirée
Cokoué: -arrête un peu Missou, Katie est ce que, Léondra a mangé?
Katie se lève: -elle refuse toujours malheureusement, j'ignore si elle a mangé le dernier repas qu'on lui a apporté
Missou: -tu devrais la laisser sortir sinon, tu auras sa mort sur la conscience
Cokoué: -elle ne sortira qu'après notre mariage, pas avant
Missou: -à qui tu comptes donner le vin pour sa main? Vu que vous avez exclut son père de la famille
Cokoué: -à mon père, c'est simple
Chez Albert, Arlette se réveille dans son lit, se rend dans la salle de bain d'où elle sort deux minutes après puis se dirige vers la cuisine quand elle aperçoit une tache de sang de Albert à l'endroit où il était tombé après qu'on lui ai tiré dessus.
Arlette: -il faut vraiment que je déménage
Au poste de police des minutes après, Arlette entre dans le bureau du commissaire qui se lève.
Le commissaire : -bonjour madame, que puis-je faire pour vous ? Asseyez-vous je vous en prie
Arlette s'assoit : -monsieur merci
Le commissaire s'assoit aussi.
Arlette : -je viens signaler la disparition de mon mari
Chez Cokoué pendant ce temps dans le salon, ce dernier est en train de suivre le journal télévisé quand sa servante provenant des chambres, passe dans le salon en direction de la cuisine avec un plateau repas dans les mains.
Cokoué : -hé attends
La servante s'arrête : -monsieur?
Cokoué se lève et regarde dans les assiettes qui sont sur le plateau, elles sont toujours pleines de nourriture.
Cokoué: -tu peux disposer
La servante poursuit son chemin, Cokoué se rend dans la chambre de Léondra qu'il ouvre avec la clé, Léondra est endormit sur le sol, Cokoué se rapproche et essai de la réveiller.
Cokoué : -Léondra, Léondra
Léondra ne se réveille pas, Cokoué la soulève et l'emmène jusqu'à la voiture sous le regard de Katie et Missou toujours assises dans la cour.
Missou : -qu'est ce qui se passe encore avec celle-là ?
Katie : -ne sois pas aussi dure Missou, nous sommes toutes passées par là
Missou: -moi je n'ai pas fait tout un cirque au moment de me marier, j'aimais déjà Cokoué, mon mariage était consenti
À l'hôpital, Cokoué conduit par une infirmière, emmène Léondra dans une chambre et la dépose sur le lit.
Cokoué : -appelez un docteur
L'infirmière: -le docteur arrive
Pierre entre : -bonjour
Cokoué fâché : -je ne veux pas de ce docteur, c'est lui qui a fait un faux diagnostique pour Léondra, c'est illégal, il devrait
Pierre : -je suis le seul docteur présent pour le moment, si vous ne voulez pas que je la soigne, allez vous en c'est simple
Cokoué: -je veux un autre docteur infirmière
Pierre : -le chef ici c'est moi et je dis que c'est moi ou rien du tout, ou tu veux qu'elle meurt? Il faut que je l'examine, si tu permets
Cokoué : -ne me tutoyez pas, je ne suis pas votre camarade
Pierre chuchote à l'oreille de Cokoué :
-n'en fais pas trop quand même, papa
Pierre se rapproche ensuite de Léondra qui est toujours endormit. Des minutes après toujours à l'hôpital, Pierre sort de la chambre pour retrouver Cokoué devant la porte.
Cokoué: -alors?
Pierre : -cette fille est en pitreuse état, on dirait qu'elle n'a pas mangé depuis des jours et ces marques de coups sur son corps, celà prouve bien qu'elle a été frappée à plusieurs reprises
Un inspecteur accompagné d'un officier, les rejoint.
L'inspecteur: -docteur Pierre ?
Pierre : -bienvenue inspecteur
Cokoué: -c'est pourquoi la police?
Pierre : -inspecteur c'est lui
L'inspecteur : -suivez nous monsieur
Cokoué: -pourquoi? Je n'ai rien fait
L'inspecteur: -je serai ravi de vous entendre mais pas ici, allons au poste, allez
Cokoué s'en va avec l'inspecteur et l'officier, Pierre sort son téléphone et appelle l’avocat.
L’avocat au bout du fil: -allô?
Pierre : -viens vite à l'hôpital et apporte le document
Pierre raccroche. Des minutes après dans la chambre d'hôpital, Pierre est en train de regarder Léondra qui dort. Elle est sous perfusion et a des pansements, un sur le front, deux sur le bras droit et l'autre sur le poignet gauche. L’avocat entre avec le document dans les mains.
L’avocat : -je n'arrive pas à croire qu'elle soit là devant mes yeux c'est super, Le ciel est avec nous maintenant il faut qu'elle signe
Pierre: -une minute
Pierre chatouille le nez de Léondra avec un papier qu'il prend sur la table, celle ci éternue, Pierre sourit, il continu puis elle se réveille.
Léondra: -ouhm
Pierre éclate de rire, Léondra s'assoit.
Léondra, inquiète : -vous êtes qui?
Pierre s’assoit à son chevet : -tu es en sécurité
Léondra : -non
Pierre la serre dans ses bras.
Pierre : -respire et rends toi compte que je ne sens pas comme ton oncle, je suis Pierre, tu ne me reconnais pas?
Il la regarde en face.
Léondra: -Pierre
L’avocat : -mademoiselle, bonjour
Léondra : -où est papa? Pourquoi il n'est pas venu me chercher? Ou bien si, c'est lui qui m'a amené ici?
L’avocat : -mademoiselle vous devez signer ce document
L’avocat donne le document plus un stylo de sa poche à Léondra.
Léondra : -c'est quoi ça?
L’avocat : -ceci c'est pour sauver votre père justement, il doit subir une opération et votre signature servira à débloquer de l'argent pour ça
Léondra paniquée : -il lui ai arrivé quoi?
Pierre : -on t'expliquera après, signe d'abord
Pendant ce temps au poste de police dans le bureau de l'inspecteur, il est assis en compagnie de Arlette.
Arlette : -vous avez retrouvé mon mari ?
L'inspecteur : -non, toujours rien
On frappe à la porte.
L'inspecteur : -entrez
Arlette se lève: -et bien moi je vais y aller
Un officier rentre avec Cokoué.
Cokoué content et ému: -Arlette, tu es venu me chercher? Merci beaucoup
Arlette ne comprend rien.
L'inspecteur: -vous vous connaissez ?
Cokoué : -c'est ma belle sœur
L'inspecteur jète un coup d'oeil dans ses documents.
L'inspecteur: -votre belle soeur qui a le même nom de jeune fille que vous?
Cokoué: -ça c'est parce que c'est aussi ma nièce, la fille de mon défunt frère
L'inspecteur: -et l'épouse de votre autre frère, c'est ça?
Cokoué: -oui
L'inspecteur: -et bien, il y'a longtemps que je n'avais pas vu ce genre de choses
Cokoué: -elle a payé la caution? Vous allez me laisser sortir?
L'inspecteur: -monsieur Cokoué, cette dame ici présente n'a pas payé votre caution, la personne qui l'a fait vous attend dehors
Cokoué: -je peux m'en aller alors?
L'inspecteur: -vous êtes libres mais regardez ceci
L'inspecteur prend un document de sa table et le remet à Cokoué.
Cokoué: -qu'est ce que c'est?
L'inspecteur: -une ajonction d'éloignement, vous n'êtes plus autorisés à approcher votre nièce Léondra De Souza
Cokoué: -quoi? Cette fille va devenir ma femme, vous n'avez pas le droit de vous mêler de nos problèmes familiaux
L'inspecteur: -on ne s'en mêle pas, vous avez agréssé cette gamine, vous devriez déjà être heureux de ne pas passer plus de temps en cellule, sortez de mon bureau
Cokoué et Arlette sortent et s'en vont hors du poste où ils voient la voiture de Déngué et montent dedans.
Cokoué: -merci papa
Déngué : -tu as une dette envers moi
Dans la salle d'opération on fait rentrer Albert sur un broncard pour l'opérer. Pendant ce temps dans la chambre d'hôpital, Léondra est toujours allongée sur le lit et Pierre ainsi que l’avocat sont présents.
Pierre nerveux : -j'espère que l'opération se passera bien
Léondra : -tu es quel genre de docteur ? Au lieu que ce soit moi qui sois en stresse, c'est toi qui l'es ?
Le téléphone de l’avocat sonne, il décroche : -ins
Des minutes après, l’avocat raccroche.
L’avocat : -c'était l'inspecteur, ton oncle a été libéré
Léondra morte de peur, s'assoit.
L’avocat :
-ne t'en fais pas, il ne te fera rien
Léondra: -comment tu peux en être sûr?
L’avocat : -parceque, parce que j'ai exigé une ajonction d'éloignement, il n'a plus le droit de t'approcher
Léondra: -pour combien de temps exactement?
Pierre sort de la chambre.
L’avocat : -rien ne t'arrivera, je te protègerai, fais moi confiance
L’avocat fait un câlin à Léondra. Pierre revient sans sa blouse.
Pierre: -je rentre
L’avocat : -et Léondra?
Pierre: -quoi Léondra?
L’avocat : -elle ne peut pas rester ici
Pierre: -ramène là chez toi
Léondra: -non, je veux dire, je veux rester dans, hein ici
L’avocat : -tu n'es pas en sécurité ici
Le téléphone de L’avocat sonne. L’avocat décroche : -excusez moi
L’avocat sort. Pierre et Léondra sont mal à l’aise. Chez Cokoué dans le salon, Katie est assise avec pieds sur le fauteuil, mangeant du pop corn et regardant la télévision quand soudain elle entend les klaxons de la voiture, elle panique, se lève et éteint la télé en sursaut.
Katie : -servante
La servante la rejoint: -madame?
Katie: -emmène vite ce pop corn à la cuisine
Katie va vite dans sa chambre; la servante prend le pop corn et en l'emmenant fait tomber une graine sans s'en rendre compte. Katie revient à table avec une paire de chaussures de Cokoué qu'elle se met à essuyer avec un chiffon quand Cokoué entre accompagné de Déngué et Arlette.
Katie se lève: -bonjour
Cokoué: -papa assiéds toi, Katie sert nous à boire
Déngué au moment de s'asseoir, piétine le grain de pop corn sur le sol, il s'assoit et retire le grain de sa chaussure.
Déngué : -la maison d'un homme montre l'état de son foyer
Cokoué fâché: -Katie qu'est ce que c'est?
Katie nerveuse: -c'est, c'est surement la servante qui l'a laissé trainé là
Cokoué: -que celà ne se reproduise plus, dit lui bien que la prochaine fois que ceci arrive, elle sera virée, à présent prend le
Katie se met face à Déngué et tend sa main vers lui mais Déngué laisse tomber le grain exprès au sol, Katie le ramasse puis s'en va dans la cuisine. Arlette et Cokoué s'asseyent.
Déngué : -c'est désolant que ceci arrive dans la propre maison de mon fils
Cokoué: -arrête papa, il y'a des choses bien plus graves que ça à gérer, est ce que tu sais qu'à l'heure où je te parle, le corps de Albert n'a pas encore été retrouvé? Et avec cette ajonction de je ne sais quoi, j'ignore ce qu'on peut faire pour ramener Léondra afin que je l'épouse car jamais je n'accepterai une telle défaite