Chapitre huit Le commandant prit au sérieux le conseil de Kay Van Tien. Le vieillard maigre du village nous avait informé d’une attaque imminente sur Da Nang. Nous fûmes en alerte 24 heures sur 24. Nous ne dormions guère, nous faisions des patrouilles autour de la base, surtout aux endroits où on avait installé les lance-bombes et les mitraillettes. On gara les hélicoptères l’un éloigné de l’autre de sorte qu’en cas d’une embuscade, les dégâts de l’un n’arriveraient pas à endommager un autre. On licencia la plupart des civils de la base. Il n’y avait aucun moyen d’identifier de possibles espions. Un après-midi, Kabilis et moi partions pour l’hôpital après six heures de patrouille. Je pris la carte clinique au fond du lit de Tam Yen. « Tu n’as pas le droit de lire mes affaires, s****


