Personne n’interrompit le père Fourchon, qui paraissait devoir son éloquence au vin bouché ; d’abord, Sibilet voulut lui couper la parole, mais un geste de Blondet rendit le régisseur muet. Le curé, le général et la comtesse comprirent, aux regards jetés par l’écrivain, qu’il voulait étudier la question du paupérisme sur le vif, et peut-être prendre sa revanche avec le père Fourchon. – Et comment entendez-vous l’éducation de Mouche ? Comment vous y prenez-vous pour le rendre meilleur que vos filles ?… demanda Blondet. – Lui parle-t-il seulement de Dieu ! dit le curé. – Oh ! non, non, m’sieu le curé, je ne lui disons pas de craindre Dieu, mais l’zhoumes ! Dieu est bon, et nous a promis, selon vous aut’, le royaume du ciel, puisque les riches gardent celui de la terre. Je lui dis : Mouche


