II - La case Hauban-2

1661 Mots

– Eh ! eh ! fit le vieux pilote, ça ne peut plus guère tarder, m’est avis. Si Galhauban ne s’est pas trompé dans sa lettre, le cher commandant, à la fin des fins, a gagné son procès et réglé comme il faut toutes ses affaires à l’Île-de-France. Et dam ! peut-être bien qu’au premier moment nous apprendrons qu’il est tranquillement de retour à sa case. – Dieu t’entende ! s’écria la bonne femme. Ah ! ce n’est pas sans gros chagrin que je l’ai vu partir, voici tantôt trois ans, avec madame, leurs bonnes petites demoiselles et leur gentil garçonnet, sans pouvoir dire seulement quand ils pensaient nous revenir et courant risque d’être ruinés. Les graves intérêts qui avaient conduit M. de Roseville à l’île Maurice compromettaient jusqu’à sa fortune française, car les demandeurs, dépossédés par u

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