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2900 Mots
Nous avons traîné et dans un magasin où nous avons trouvé pas mal de choses intéressantes, elle a acheté à tout-va, même certains vêtements où je lui faisais comprendre en essayant de ne pas être blessante, que cela irait très bien sur une fille comme moi, mais pas sur une femme comme elle. Faisant sous-entendre que sur une jeune, ça faisait à la mode, mais pas sur une dame comme j'avais dit. Elle ne m'a pas écouté et je n'ai pas voulu insister. Étant à côté d'elle, la note m'a fait frémir. Nous sommes aussi allés aux manteaux où elle s'en est acheté deux, dont l'un était plutôt fait pour une fille de mon âge. Puis nous sommes allés acheter des bas, porte jarretelles, string et soutiens gorge. J'achète une paire de bas pour lui remplacer ceux empruntés, elle en achète une dizaine. Elle cherche à me plaire et je ne peux pas lui en tenir rigueur. Elle prend également trois déshabillés. "Tout ça?" lui dis-je tout bas. Quel plaisir ça doit être de prendre ce qu'on a envie sans compter. On traîne, on flâne et le soir, elle me dit : "on mange au restaurant. Je lui dis : "non, je ne suis pas habillée". Elle me répond :"c'est vrai, vient, on retourne dans la boutique de lingerie, celle la plus prés", et elle me donne ce qu'elle a acheté en me disant : "comme ça, je verrais si ça me plaît". Vu comme ça, je dis : "oui" et je m'habille de la tête au pied. Elle me dit en sortant : "attend viens". On rentre dans un magasin de chaussures , et en choisit deux paires que j'essaie. Elle n'essaie rien, me disant qu'elle ne retire pas ses chaussures à cause de ses pieds qui ont gonflé. Il y a une paire qui me plaît, et une autre où les talons sont plus pour une soirée que pour marcher, et c'est celle-ci qu'elle me dit de garder pour me les "faire" dit elle. Je suis un peu gênée... Je suis habillée avec ses affaires, mais il est bon de rêver un peu. Nous dînons, et s'il m'est déjà arrivé de sortir entre copines, bien souvent celles-ci me faisaient honte en public, se comportant dans un restaurant étoilé comme dans un fast-food, là, c'était le contraire. Je me calquais sur elle, ne voulant pas lui faire honte. "Tu es magnifique ma chérie" me dit-elle, et je lui réponds : "je crois que tu as raison, si je mettais cela, j'aurais l'air d'une cruche". Je lui dis, que je vais donner un coup de fer et qu'ils ne verront pas que je l'ai mise. Elle ne répond pas et on change de sujet. Je profite de l'endroit et d'être ainsi vêtue. A minuit, mon carrosse va se transformer en citrouille, mais ce que j'aurais eu, me fera un souvenir que personne ne pourra me prendre. Le soir, nous faisons relâche, sauf au petit câlin, je me fais câliner et elle me materne, tout le monde est content. Le matin, petit déjeuner au lit que l'on prend ensemble, car "je l'exige". A ma sortie de douche, elle est au téléphone et je l'entends dire : "ha non, je préfère encore les donner aux Emmaüs". "Qu'y a-t-il?" lui dis-je. Elle me dit que les magasins ne reprennent pas les affaires. Elle prend un journal gratuit distribué dans les boites aux lettres et écrit, manteau, elle le décrit, et au prix, elle met : 10 francs. Je fais : "quoi? Mais vous l'avez payé vingt fois plus!" Puis elle continue : chaussures 10 francs, tailleurs 15 francs... Elle revend la moitié de ses achats pour une poignée de cerises. Je vais pour lui dire qu'à ce prix-là, je les lui achète, mais je n'ai même pas le temps de le lui dire, que je me dis que je suis conne. "Ne seriez-vous pas en train d'essayer de me b****r?" Je vais chercher une paire de ses chaussures et la taille est du 40 alors que je fais du 38. Pendant le jeu, je la tutoie et elle me vouvoie, mais en dehors, elle me tutoie et je la vouvoie. Elle me dit qu'elle a passé son meilleur moment shopping hier, de me voir heureuse d'essayer des vêtements qu'elle avait déjà décidé de m'offrir et me connaissant, elle a employée ce moyen. Je lui indique ma gêne, que je ne suis pas là pour profiter d'elle, de m'héberger est déjà bien. Elle me fait le couplet du genre ou le plaisir d'offrir est plus fort que celui de recevoir, que l'argent qui reste sur un compte est de l'argent triste. Elle me prend dans ses bras et me dit : "laisse moi me faire plaisir ma petite poupée que je n'ai jamais eue". Je lui rappelle qu'elle a une nièce dans les environs. Elle répond : "oui, elle m'appelle tous les ans, pour me demander si ma santé va bien? Elle se renseigne plutôt si je ne vais pas casser ma pipe de bonne heure, tu l'as déjà vue venir ici". Elle n'a pas tort, elle a mon âge et les fois où elle venait dans leur demeure et qu'on venait jouer ou autre, elle disait que plus tard, tout ça serait à elle. Mme De, me surprend chaque jour davantage. Nous sommes sur le canapé et je la remercie de sa générosité, je lui dis même, que je ne pourrais pas me justifier auprès de mes parents de tout de ce qu'elle m'a acheté. Elle me dit de dire que c'est pris dans la garde-robe de sa nièce, qui lui a donné pour donner à la croix rouge et que je l'ai autorisé à me servir avant. Je lui demande si, quand la mère de Jean lui a demandé de l'héberger, si elle a accepté de suite? Elle me dit : "je ne voulais pas, je lui ai demandé qui était la fille qui venait avec lui pour pouvoir dire que je refusais pour elle et non pour leur fils, mais quand elle m'a dit que c'était la fille de (tes parents), sans penser à ce qui arrive, cela a été le contraire. Ton souvenir m'est revenu aussitôt, j'ai eu envie de voir ce que tu étais devenue. Au départ, c'était juste de la curiosité, et puis quand tu es arrivée, j'ai vu que tu étais devenue plus belle que je ne l'imaginais, jamais je n'aurais pensé ce qui nous arrive". Elle me raconte aussi qu'à l'époque, elle avait peur qu'on remarque son attirance physique pour moi. Alors, elle faisait comme si je n'existais pas, elle avait de mauvaises pensées disait-t-elle. Elle ne comprenait pas ce qui la rendait comme cela, elle n'a jamais eu de rapport bi dans notre village. Comme je me serre contre elle, elle se lève et me dit : "attend". Puis elle se lève et va dans son tiroir prendre un album photo. Je vois une photo de groupe où je suis en jupette à carreaux et chaussettes blanches, et elle me montre une autre photo, la même, où je suis seule en agrandissement. "Tu m'en veux" me dit-elle ? Je lui réponds : "oui, de ne pas avoir fait ce qu'il faut à cette époque". Elle va pour s'expliquer, mais je lui dis que je plaisante, que je sais maintenant le risque que c'était. Elle me tend son tailleur et me dit : "rend moi heureuse, je suis triste de ce temps perdu qui ne se rattrapera jamais". Ironiquement, je lui dis : "j'accepte, mais à une condition! Vous restez mon esclave sexuel quand nous serons seules". "Oui Mme" dit elle. "Bon allez s****e, c'est toi qui vas m'habiller. On va sortir, on mangera un casse-croûte là où on sera". Elle me retire ma sortie-de-bain et me met mon soutien gorge en me frôlant. Pareil pour le string qu'elle me rentre dans la raie. Elle me caresse en enfilant les bas sous prétexte de les défroisser ou les tendre, la jupe et le chemisier ensuite. Nous sommes sorties et elle a voulu manger au restau. J'ai accepté, car moi aussi je préfère ça au casse-croûte au pain dur avec du jambon moisi. Je me sentais bien dans ma peau, j'étais sexy sans être vulgaire, et elle était fière d'être en ma compagnie. Il faut dire que même, si je ne l'ai jamais été vulgaire, je n'avais pas vraiment de maintien, ni de verbe. Sortir tous ces mots crus lors de nos jeux, m'obligeait à être plus attentive à mes paroles et compenser en étant le contraire. Elle savait me reprendre sans être vexante... "Ton dos, redresse le. Ton coude, pas sur la table. Ta main, pas dessous la table. Le : "on peut avoir du pain svp", devenait : "pourrions-nous avoir du pain svp"? Elle était heureuse, elle me faisait passer pour sa fille, là où personne ne la connaissait et sa nièce avec ceux qui savaient qu'elle n'avait pas d'enfant. Le mois passe. Un soir, en semaine, quand je révisais, elle me complémentait mes cours, ma moyenne avait augmenté. Nos soirées étaient sexe, on se raisonnait. Les soirées câlines, c'étaient tous les jours. Un soir, sans réfléchir, j'attendais un coup de téléphone, et celui-ci sonne. Je décroche et en fait, c'était pour Mme De. Je fais patienter et pose le combiné et je vais l'appeler en cuisine, la hotte fonctionnait. Je lui dis : "maman, c'est pour toi, oups pardon" lui dis-je. Je me sentais mal, je n'osais pas la regarder en face, je restais dans la cuisine pour essayer de trouver une excuse. Une fois qu'elle a raccroché, je l'affronte en lui demandant pardon en cherchant une excuse, mais elle me dit : "tu viens de me faire le plus beau des cadeaux, et de façon naturelle". Elle me dit, "nous faisons l'amour entre mère et fille, mais l'inceste en moins". Le week-end, elle m'accompagne chez mes parents. Elle veut aller à l'hôtel, mais mes parents sont contre. J'ai alors l'idée de dire : "qu'elle prenne mon lit, et moi je mets un matelas pneumatique par terre dans ma chambre aussi, en mettant un drap punaisé au plafond". Mes parents veulent proposer leur chambre, mais elle dit : "non, votre fille a raison, ça m'ira très bien comme ça". Ma mère dit : "mais on ne peut pas traiter Mme De, de cette façon". Elle lui répond, "ho vous savez, j'ai vieillie comme tout le monde et la vie nous remet en place, je serais là comme dans un palace". Mes parents remarquent mon changement, ils la remercient pour tout. Elle répond, que c'est elle qui les remercie. Ma mère a frôlé l'infarctus et la honte, quand Mme De l'aide à débarrasser la table en disant de laisser. Mme De ironise en disant : "j'ai si mauvaise réputation que ça, de croire que je ne sais pas débarrasser une table". Ma mère s'en défend de penser cela. Je l'avais prévenue qu'en soirée, j'allais rejoindre des copines comme à chaque fois que je viens. Elle reste donc avec mes parents, j'ai su plus tard, qu'ils avaient discuté de mes études, Mme De a joué de son autorité naturelle. En leur disant : "voilà, votre fille aurait voulu faire trois ans de plus", mon père allait dire : "nous savons bien, mais....", "laissez moi finir" dit elle. Elle sort son chéquier et leur fait un chèque de la pension perçue jusqu'alors, ne leur laissant pas le choix. Elle leur dit : "les trois ans, elle les fera sans loyer comme c'est le cas, ni pension, maintenant, j'ai des connaissances dans l'enseignement, je peux un peu faire jouer le piston. Alors voilà, vous donnez ce que vous pouvez, je mets le reste et elle me remboursera quand elle travaillera". Ma mère a dû lui dire: "mais c'est votre argent". Je sais qu'elle lui a dit : "mais vous avez votre nièce à aider peut être". Ce sur quoi elle a répondu : "ma nièce, si vous voulez, je vous l'échange contre votre fille et je vous donne de l'argent avec", et elle a argumenté encore. Et mon père lui a dit : "et elle, est-elle d'accord"? Mme De répond : "non elle ne le sera pas, car elle n'est pas profiteuse, sauf si vous, vous la poussez dans le même sens que moi". M'entendant arriver, elle leur dit : "votre fille, c'est quelqu'un de bien, elle mérite ce que je voudrais lui donner". En rentrant, ils parlaient d'autre chose, de l'ancien temps. Je me suis couchée vers 22 heures et eux vers 23 heures. Quinze minutes après, je l'ai ensuite rejoint dans le lit, nous nous sommes caressées, mais sans jouir pleinement, Mme De n'était pas à son aise. En allant rejoindre des copines, l'une d'elles me dit : "c'est vrai que tu es avec Jean, dans la même maison". Disant cela, de suite elle pense que je couche avec. Je lui réponds que maintenant il a une copine, mais qu'au début, en effet, il était avec nous, Mme De et moi. J'insiste sur le fait que je suis avec Mme De. Jean, c'est le pervers puissance trois, et Mme De, c'est la morale puissance dix, enfin, dans les esprits. Et c'est là, que celle étonnée, après quelques confidences sur les garçons qu'on connaît, une fois que nous nous retrouvons que toutes les deux, me raconte que sa sœur plus vieille, qui était sans être mariée avec un copain en concubinage, les deux n'étaient pas très fidèles, par la suite, ils apprirent qu'il avait une maîtresse et elle, c'était la même chose. Un jour, Jean, se trouvant là où il ne faut pas, surprend sa sœur avec un autre de vingt ans son aîné. Sa sœur découvre Jean qui les regarde, elle se rajuste. C'était dans les premiers temps de la relation avec son concubin. Elle essaie de rejoindre Jean en lui disant que ce n'est pas ce qu'il croit. Ce sur quoi il répond en continuant son chemin : "ha bin si ce n'est pas ce que je crois, aucune raison de ne pas le dire à ton copain". Elle veut répliquer, mais il lui dit qu'il n'a pas le temps, mais qu'elle le rejoigne dans cinq minutes dans un endroit, un vieux lavoir. "Je verrais ce que je vais faire" dit-il. Elle était embêtée, elle ne voulait pas rompre. Elle va l'attendre à l'endroit indiqué, il arrive et elle essaie de l'amadouer en vantant ses qualités qu'il n'a pas. Il répond qu'il veut bien ne rien dire, mais à condition qu'elle soit gentille. Disant : "voilà, je ne dirais rien, mais quand tu viendras", en même temps, il lui touche et tripote un sein, "tu me laisseras mettre mes mains partout et", comme il joignait le geste à la parole, en voulant passer sous sa robe, elle lui a mis une gifle magistrale qui a failli le faire trébucher et tomber à l'eau. Comme cela ne l'a pas suffisamment calmé, elle a continué à vouloir le frapper, l'obligeant à prendre la poudre d'escampette. Il devait avoir 16 ans à l'époque et elle, 25 ans quand elle m'apprend cela. Je ne suis pas étonnée intérieurement, je lui dis que sa sœur a eu raison d'agir ainsi. En moi-même, je me dis qu'il est resté fidèle à lui-même, qu'il n'a pas changé. Quelque part, il n'a pas mis sa menace à exécution, puisqu'on ne l'a jamais su, il a donc gardé cela pour lui. Je me rappelle le comportement de Mme De, la fois où je l'ai surprise au début avec Jean. Une fois la surprise passée, elle s'était enfermée dans sa chambre. En fait, elle réfléchissait à accepter ou non. Jean était tout le contraire des valeurs qu'elle défendait, du moins de ce qu'elle montrait, mais intérieurement, le "Jean" pervers l'excitait. Elle s'est vite mise à tout accepter : l'éloignement du village l'a rendue plus souple et plus enclin à des jeux lubriques longtemps refoulés. Si je n'avais pas vu ses photos où je suis, je penserais qu'elle m'avait menti sur ses sentiments pour moi, non pas que je sois amoureuse, mais pour notre complicité, elle avait des fantasmes, Jean lui ouvre la porte d'un, elle s'y engouffre. Si Jean était tombé sur une femme comme la sœur citée plus haut, il ne se serait rien passé, il se serait fait rembarrer. Les photos l'ont mise mal à l'aise en apparence, mais pas le reste. Je suis certaine qu'elle a du mouiller quand elle s'est vue sur les photos et que c'était Jean qui les lui montrait. Le lendemain midi, Mme De était invitée chez les parents de Jean, qui nous ont dit de venir aussi. Lui n'était pas là, ils savaient qu'il était avec une copine, et comme ses résultats n'étaient pas mauvais, ils étaient contents pour lui. Mme De disait, que de toute façon, le jour où ça n'irait plus avec sa copine, sa chambre est prête. Elle a refait notre éloge à Jean et moi, ils ont reparlés de l'ancien temps, et en partant, c'est là que j'ai compris qu'ils avaient parlé de moi la veille. Nous sommes reparties en milieu d'après-midi. Le soir au lit, nous avons rattrapé le temps perdu. Souvent elle me fait mettre ma tenue d'ado le soir. Je ne rechigne pas. Je me coiffe même un peu comme sur la photo. Elle ne m'adore pas, elle me vénère.R
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