La peste

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La pesteCCCCI e mille l’an corant Nella città di Trento Ré Rupert Volle lo scudo mio essor copert De l’arme suo Lion d’oro rampant Cronica del Pitti. À Auguste Bréal. Moi, Bonacorso de Neri de Pitti, fils de Bonacorso, gonfalonier de justice de la commune de Florence, dont l’écu fut couvert en l’an quatorze cent un, par ordre du roi Rupert, dans la cité de Trente, du Lion d’or rampant, je veux raconter pour mes descendants anoblis ce qui m’arriva quand je commençai à courir le monde pour chercher l’aventure. L’an MCCCLXXIV, étant jeune homme sans argent, je m’enfuis de Florence sur les grandes routes, avec Matteo pour compagnon. Car la peste dévastait la cité. La maladie était soudaine, et attaquait dans la rue. Les yeux devenaient brûlants et rouges, la gorge rauque ; le ventre enf

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